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Citations de Walter M. Miller (36)


En fait cette route n’avait aucun intérêt pour les voyageurs de l’époque : elle venait de nulle part et ne menais nulle part.
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C’était le temps et non plus l’homme qui effaçait désormais la croisée des chemins.
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Il arriva immédiatement à cette conclusion : le ciel venait de lui donner un gage de sa vocation.
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Un appel du ciel n’entraînait pas nécessairement la charismata nécessaire pour dompter les bêtes sauvages ou devenir un ami des loups affamés.
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Il n'avait jamais vu de "retombées "et il espérait bien ne jamais en voir.
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Le soleil brulant ,envoyait sa malédiction de midi sur la terre desséchée, jetait l’anathème sur toutes choses humaines.
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«Je ne t’ai pas encore proposé de changer ces pierres en pain «,dit le vieux voyageur ,fâché.
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Car qui pouvait ignorer qu'il y avait alors des monstres sur cette terre?
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Pendant un instant, dans l'esprit du novice quelque peu égaré par le soleil, le pèlerin s'était confondu avec Satan.
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c'était le temps et non plus l'homme qui effaçait désormais la croisée des chemins.
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Paulo se tourna de nouveau vers le savant et lui parla poliment, énergiquement, comme pour l’éclairer.
« Dieu donc créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il le créa mâle et femelle !
— Mes remarques n’étaient qu’hypothèses, dit Thor Taddéo. La liberté de faire des hypothèses est nécessaire… 
— Et l’Éternel Dieu prit donc l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et… 
— … si l’on veut que la science progresse. Si vous préférez nous voir entravés par la foi aveugle, les dogmes irraisonnés, alors c’est que vous voulez… 
— Puis l’Éternel Dieu commanda à l’homme, disant : Tu mangeras librement de tout arbre du jardin. Toutefois, pour ce qui est de l’arbre de la connaissance du bien et du mal… 
— … que le monde reste dans cette sombre ignorance, garde ces superstitions contre quoi vous disiez que votre Ordre avait lutté… 
— Tu n’en mangeras point ; car au jour que tu en mangeras, tu mourras de mort. 
— Et nous ne pourrons jamais lutter contre la famine, la maladie, les naissances monstrueuses, et rendre le monde un peu meilleur qu’il n’est depuis… 
— Alors le serpent, dit à la femme : Dieu sait qu’au jour que vous en mangerez, vos yeux seront ouverts, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. 
— … douze siècles, si l’on ferme la voie à toute hypothèse et si l’on dénonce toute pensée neuve… 
— Le monde n’a jamais été meilleur, il ne sera jamais meilleur. Il sera plus riche ou plus pauvre, plus triste mais non plus sage, jusqu’au dernier jour. » 
Le savant haussa les épaules, accablé. « Je vous avais dit que vos sentiments religieux seraient offensés, mais vous m’aviez affirmé – Oh, à quoi cela sert-il ? Vous avez votre récit tout prêt.
— Le récit que je citais, monsieur le Philosophe, n’est pas un récit de la création, mais un récit de la tentation qui amena la Chute. Cela vous a-t-il échappé ? Et le serpent dit à la femme… 
— Oui, mais la liberté de faire toutes hypothèses est essentielle… 
— Personne n’a tenté de vous en priver. Personne ne s’est senti offensé. Mais faire abus de son intelligence pour des raisons d’orgueil, de vanité, ou pour échapper à ses responsabilités, c’est là fruit du même arbre. 
— Vous doutez de l’honnêteté de mes motifs ? dit le thor d’un air sombre. 
— Je doute de la mienne de temps en temps. Je ne vous accuse de rien. Mais demandez-vous à vous-même : pourquoi prenez-vous tant de plaisir à sauter sur une hypothèse aussi insensée d’un tremplin aussi fragile ? Pourquoi voulez-vous discréditer le passé, jusqu’à déshumaniser la dernière civilisation ? Pour ne pas avoir à vous instruire grâce à ses erreurs ? Ou ne pouvez-vous supporter de redécouvrir seulement, et voulez-vous vous sentir un créateur ? » 
Le thor laissa échapper un juron. « Ces documents, il faudrait les placer en des mains compétentes », dit-il, très en colère
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Grâce à un Moïse, un Hitler, ou quelque vieux grand-père tyrannique et ignorant, on peut acquérir un héritage culturel en un clin d'œil et beaucoup ont été acquis ainsi.
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On disait que Dieu, pour mettre a l'épreuve I'humanité devenue aussi orgueilleuse qu'au temps de Noé avait ordonné aux sages de l'époque, et parmi eux au Beatus Leibowitz, de construire de grandes machines de guerre, telles qu'on n'en avait jamais vu sur terre. Des armes d'une telle puissance qu'elles contenaient le feu même de l'Enfer. Dieu avait alors souffert de voir les sages placer ces armes entre les mains des princes (...).
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Ils n'avaient encore jamais vu un milliard de cadavres. Ils n'avaient pas vu les enfants mort-nés, les monstres inhumains, les aveugles. Ils n'avaient jamais vu la folie et le meurtre, la mort de la raison. Puis ils appuyèrent sur la détente, et ils virent tout cela.
(...)
Aujourd'hui, donc, ils connaissent cette amère certitude. Mes fils, ils ne peuvent pas recommencer. Seule une race de fous, d'insensés, pourrait recommencer.
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- Vous voulez l'opinion d'un pauvre vieux anachorète?
- Oui, Benjamin, parce que, si toutes ces années passées à attendre Celui qui ne vient pas ne vous ont point donné la sagesse, elles vous ont au moins donné du flair.
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Le visage de Lucifer s'épandit au-dessus du banc de nuages en un immense et hideux champignon, et s'éleva lentement comme un titan qui se serait redressé après des siècles d'emprisonnement au sein de la terre.
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Si je pense que quelque chose ne va pas dans le
système mais que je continue à en faire partie, alors
l'erreur ne se contente pas de faire partie de moi,
elle est moi, tout entière, parce que je l'ai acceptée.

p. 46
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Parle, destin, parle ! Le destin nous semble toujours devant, à des dizaines d'années, puis soudain il est là. Sans doute est-ce sa réelle nature, toujours présent, là, ici, maintenant. Qui sait...
(P. 385)
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On disait que Dieu, pour mettre à l’épreuve l’humanité devenue aussi orgueilleuse qu’au temps de Noé, avait ordonné aux sages de l’époque, et parmi eux au Bienheureux Leibowitz, de construire de grandes machines de guerre, telles qu’on n’en n’avait jamais vu sur terre, des armes d’une telle puissance qu’elles contenaient le feu même de l’Enfer. Et Dieu avait permis que ces mages plaçassent ces armes entre les mains des princes, en leur disant : « Nous n’avons construit cela pour vous que parce que les ennemis ont eux aussi de telles machines et pour qu’ils sachent que vous les avez et qu’ils aient peur de frapper. Faites attention, Seigneur, craignez ces engins tout autant que les ennemis vont maintenant les redouter, et que personne ne déchaîne cette terrible chose que nous avons inventée. »

Mais les princes, ne tenant aucun compte des paroles des sages, pensèrent tous : Si je frappe assez vite, et en secret, je détruirai les ennemis dans leur sommeil, personne ne m’attaquera en retour et la terre sera à moi.

Car telle était la folie des princes. Et ce fut le Déluge de Flamme.

Tout fut fini quelques semaines – quelques jour même, dit-on – après qu’on eût déchaîné le feu d’enfer. Les villes ne furent plus que flaques de verre entourées de vastes étendues de décombres. Des nations avaient disparu de la surface de la terre, le sol était jonché de cadavres d’hommes et de bétail ; et toutes les bêtes sauvages, et les oiseaux dans les airs et tout ce qui volait, et tout ce qui nageait dans les fleuves, rampait dans l’herbe, creusait des trous, gisait aussi sur la terre ; ils avaient tous péri et pourtant, là où les démons des Retombées couvraient la campagne, les cadavres ne pourrissaient pas pendant un certain temps, à moins d’être en contact avec de la terre fertile. Les immenses nuages de colère enveloppèrent les forêts et les champs, flétrirent les arbres, firent mourir les récoltes. Il n’y avait plus qu’immenses déserts là où autrefois était la vie. (pp. 94-95)
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Et qui vous a dit que la contemplation et le travail etaient incompatibles, hein ?
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