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Critiques de Wander Antunes (60)
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Gilda

Une bande dessinée "à l'ancienne", où les traits des personnages ne sont pas lissés pour faire propret à vocation universelle. Ici, il y a des poils, des trognes, c'est plutôt bien tenté, même si certaines cases souffrent de défauts assez perceptibles : mise à l'échelle de certains personnages, etc...

Le scénario lui-même est classique et nulle surprise ou presque dans le déroulé de cette aventure initiatique du dénommé Ernie Adams ce héros qui a pour vocation, en fin d'album, de devenir un privé à l’ère de la prohibition.

Sauf que...

Il semble n'y avoir jamais eu de suite à cette bande dessinée...
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Toute la poussière du chemin

Tom s’est pris la crise des années 30 de plein fouet, tout ce qu’il avait à perdre, il l’a perdu.

C’est avec l’âme vide qu’il traverse aujourd’hui son pays, avec pour seul objectif de survivre au jour le jour.



Mais les rencontres du quotidien raviveront bien vite sa rage de vivre et de justice, c’est ce personnage plein d’humanité qui nous partage son aventure et ça fonctionne bien.



Une juste dose d’émotions dans un récit vrai et humain !
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Les ailes de l'espérance, tome 1 : Anges

L’histoire se passe en 1940 en Angleterre

On va suivre le séduisant Vic Stone, pilote émérite durant une bataille contre les allemands.

Malheureusement l’affrontement se passe mal et Vic sera obligé de se poser à terre avec son Hurricane en feu.

Sentant sa dernière heure arriver et sa mort aux mains des Allemands, la chance lui sourit car son ennemi est abattu par l’un des coéquipiers de Vic.



Dans cette histoire on va vivre l’horreur de la guerre dans les airs, mais aussi une histoire de viol et de meurtre dans le village voisin à la base militaire.

Lors de l'atterrissage forcé Vic va faire la rencontre de la magnifique Ruby et une relation va naître en eux.

Mais voilà Ruby cache bien des secrets, et elle est prête à tout pour s’occuper de son fils, quitte à se faire connaître de toute la base militaire pour ses talents cachés….

Et pour rajouter encore un peu d’intrigue, il y a une affaire d’espionnage.



Je ne vais pas vous le cacher, j’ai adoré ma lecture .

Une histoire passionnante, et les intrigues sont bien écrites et les scènes d’affrontements sont magistrales.

Les dessins sont superbes avec un sens du détail incroyable pour les avions. Les personnages ont beaucoup de charme et les couleurs apportent du peps à l’ensemble.



Une BD que je recommande énormément, surtout si vous êtes fan d’aviation ou d'histoire de guerre.
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L'homme qui corrompit Hadleyburg

Dans cet album, l’auteur nous propose une adaptation libre d’une nouvelle de Mark Twain, allant jusqu’à y faire figurer Tom Sawyer et Huck Finn.



Au centre de cette fable moralisante et pleine d’humour : Hadleyburg, ville dont la réputation de ses citoyens incorruptibles éclipse celle des villes voisines.



Tout est calme jusqu’au jour où un voyageur dépose un sac contenant 40000$ à remettre au citoyen qui dans le passé, a sorti notre inconnu d’un mauvais pas.



Commencent alors les spéculations les plus folles et surtout la mise à nu de la nature de toutes les « bonnes personnes » d’Hadleyburg.

Le scénario est réussi mais ne compense pas pour moi un dessin un peu trop simple. Alors que la couverture et les premières pages nous font espérer un dessin de caractère, l’essentiel de l’album fait place à de grandes planches au trait assez épais. Dommage.

Néanmoins l’idée reste intéressante et la lecture source d’un moment agréable à passer.
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Big Bill est mort

Une lecture qui est beaucoup conseillée, mais que j'ai trouvé simplement correcte. C'est la faute, en ce qui me concerne, à un thème que j'ai déjà vu, revu et rerevu, à savoir la ségrégation aux USA. Alors certes, c'est fait d'une bonne manière (surtout dans le personnage de Big Bill qui est bien loin d'être un saint), mais pour le reste la plupart des personnages ont un air de déjà vu, les situations ne m'ont pas paru innovantes non plus et au final je n'ai pas été transcendé plus que ça par l'histoire.



Le dessin est très bon, il a d'ailleurs un coté vieille pub américaine dans son trait, et c'est pas dépaysant. J'ai aussi noté que la colorisation est pas mal du tout, se mélangeant plutôt bien avec le dessin.



Bref, une bonne BD bien faite mais qui ne m'a pas transcendé, faute à un sujet que j'ai déjà beaucoup trop vu et donc il faut maintenant beaucoup pour m'impressionner. Ça reste à lire si vous tombez dessus.
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Un paradis distant

Une suite dans la même veine du premier tome, et avec les mêmes qualités/défauts : les dessins sont toujours aussi sympathiques, avec un côté très ambiance américaine. S'ajoutent des personnages bien campés, de bonnes idées dans les personnages et une histoire qui se conclut de façon assez nette.



Mais, là encore, c'est un peu trop convenu dans les attitudes et dans les situations. Et même, le sujet a déjà été traité je ne sais combien de fois, et je n'ai pas eu l'impression de lire quelque chose de neuf à ce propos. C'est pas que c'est mauvais, c'est que j'ai pas eu l'impression d'un immanquable.
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L'homme qui corrompit Hadleyburg

C’est l’adaptation en bande dessinée d’une nouvelle de Mark Twain, l’histoire d’un village qui se croit le plus vertueux du pays. Un homme mystérieux offre un sac d’or à un villageois lui demandant de retrouver l’homme qui l’avait aidé autrefois pour lui remettre ce sac. C’est une fable morale sur l’orgueil et la cupidité, burlesque et cynique. J’ai aimé l’histoire, son ironie, un peu moins le dessin, le trait est très classique, les illustrations très grandes, expressives mais très conventionnelles, elles se contentent d’illustrer le propos, sans y apporter un esprit particulier, trop neutre à mon goût. Ça a été une lecture en demi-teinte, je ne suis pas certain que l’adaptation en bande dessinée apporte du nouveau au texte original, j'attends autre chose d'une adaptation.
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L'homme qui corrompit Hadleyburg

J'entame avec quelques jours d'avance mon mois de la BD avec "L'homme qui corrompit Hadleyburg" de Wander Antunes, d'après Mark Twain. Je ne connais pas l'oeuvre de Mark Twain. Il est vrai que j'ai découvert les aventures de Tom Sawyer à la télévision quand j'étais gamine.

Dans ce roman graphique, j'ai aimé l'avant-propos de l'auteur qui écrit une lettre à Monsieur Twain lui exposant son admiration et son enfance bercée par les aventures de Huckleberry Finn. Il explique son approche de l'oeuvre de Mark Twain et le choix de réunir un texte "L'homme qui corrompit Hadleyburg" avec Tom Sawyer et Huck Finn.

Les premières planches racontent la visite de Mark Twain à Londres et ses pensées sur la probité de ses habitants.

Hadleyburg est une petite ville américaine qui s'enorgueillit d'être la plus honnête. Une nuit, un homme se déplaçant en calèche s'arrête chez un couple âgé, d'honnêtes citoyens. Cet étranger remet une sac sensé renfermé 40 000 dollars et un mot qui explique tout.

Ce sont les personnages qui prédominent dans les plans plus que le décor de la ville. En plusieurs séquences Wander Antunes croque l'arrivée de l'étranger et sa fuite, le dilemme du vieux couple, l'annonce de la fortune presque tombée du ciel et le naufrage de toute une élite, de nantis dont la haute moralité vole en éclats devant les journalistes venus des quatre coins des Etats-Unis et sous le regard ébahi de Tom et Huck. Il y a quelques flash-back. Les couleurs accompagnent chaque personnage et chaque péripétie jusqu'au dénouement final où le noir domine.

J'ai pris du plaisir à fréquenter l'univers d'Antunes et Twain.
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L'homme qui corrompit Hadleyburg

De Mark Twain, je ne connaissais que Tom Sawyer et Huckleberry Finn, que l’on retrouvera justement dans cette adaptation, alors qu’ils ne s’y trouvent pas dans le roman original.



Hadleyburg est une petite ville qui a une réputation de probité. Oui, mais, jamais personne ne les a soumis à la tentation !



"Il est hasardeux de se prétendre honnête quand on n’a jamais vraiment fait face à la tentation".



Alors un homme, désireux de se venger, va foutre le renard dans les poules. S’il a eu, à un moment donné, le désir de se venger en tuant ceux qui l’avaient offensé, il a trouvé que c’était trop simple, il fallait que les coupables souffrent.



Si je n’ai pas vraiment les dessins, le scénario, lui, m’a plu ! Le plan de l’homme en noir est audacieux, ne demandant que peu de travail, puisque ce seront les habitants de la ville qui feront tout à sa place.



Une fois le ver dans le fruit, le renard dans les poules, il suffit de s’asseoir, de prendre du pop-corn et de regarder l’âme humaine se corrompre, faire des plans sur la comète, parce qu’avec 40.000$ proposé, tout le monde se sent pousser des ailes et s’imagine être l’élu. Y en aura-t-il pour rester honnête et ne pas avoir le tournis ??



Une bédé qui se lit avec délice, le sourire aux lèvres devant ses personnes qui se vantaient de leur probité, de leur honnêteté et qui vont se déchirer devant un sac d’or, le tout sous le regard amusé et cynique d’un balayeur, de Tom Sawyer et d’Huckleberry Finn et sous les yeux du pasteur qui ne sait plus à quel saint se vouer.



Les dialogues sont excellents, surtout lorsqu’on ne voit pas les personnages, mais que l’on assiste à l’orage qui a lieu dans le ciel, parfaite illustration de ce qui se passe à l’intérieur, avec les notables.



Une excellente bédé.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Toute la poussière du chemin

La crise économique de 1929 a jeté des gens sur les routes, sans oublier le Dust Bowl. Les banques ont tout pris aux fermiers, aux pauvres gens et ensuite, elles ont fait faillite (les hauts placés sont sans doute foutu le camp avec le fric des autres).



Tom fait partie de ces hobboes qui voyagent en train, dans cette Amérique exsangue, dans ce Sud ségrégationniste, raciste, méchant, violent, meurtrier, où les gens n’ont que les mots « nègres » et « lynchage » à la bouche.



Le road-trip de Tom n’est pas de tout repos. Lorsqu’un pays est en crise, la solidarité fout souvent le camp la première et on a l’impression que le cerveau reptilien est seul aux commandes, tant les gens deviennent agressifs, violents, avec des tendance meurtrière. C’est le replis sur soi. L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine à la violence.



J’ai apprécié les dessins dans des tons lavés, jaunâtre, ces visages pas toujours détaillé. Bizarrement, ça a passé comme une lettre à la poste. Idem avec le scénario, qui est simple, mais très fort, très profond.



Si le récit semble saccadé, il se lit pourtant très facilement et trouve son rythme assez vite, nous emportant dans cette Amérique de 1929 où l’on voyage en schmet dans les wagons de trains de marchandises.



Tom est un personnage tourmenté, mais attachant, on apprendra plus tard ce qui le tourmente ainsi. Au moins, lui, ne perd pas son humanité, alors qu’il était si facile de la paumer sur les chemins poussiéreux et semés d’embûches (et des types armés), de devenir égoïste et de bouffer les autres pour ne pas être bouffé aussi.



Une bédé forte, âpre, qui ne fait pas dans le sentimentalisme, même si elle laisse la porte entrouverte pour apporter un peu de lumière dans ce monde sombre, rempli de brutes armées de gourdins, de flingues et qui n’hésite pas à tirer sur tout ce qui n’appartient pas à leur ville, village… Les flics n’étant pas mieux.



Ce petit côté manichéen ne m’a pas empêché de savourer cette bédé, car tout le monde n’était pas mauvais dans l’affaire et la solidarité, même en voie de disparition, se débattait encore pour exister.



Une bédé à découvrir, assurément !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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L'homme qui corrompit Hadleyburg

J'attendais cette BD avec impatience !

Alors, où somme nous ? Dans une ville nommée Hadleyburg.

On est aux États-Unis et cette ville est considérée comme la ville la plus intègre, la plus sympathique et la plus honnête de tous ! Une réputation forte dont les habitants sont fiers !



Mais comme on dit :"Il est hasardeux de se prétendre honnête quand on n'a jamais vraiment fait face à la tentation" . Car oui, au final, sans tentation, on reste honnête.

Mais comment va réagir la ville d'Hadleyburg quand un sac contenant 40 000$ rentre dans l'équation ?



Est-ce que les habitants vont rester honnête ? Violent ? Manipulateur ? Tous les habitants ? Seulement certains ? Et surtout, ce sac de 40 000$, c'est pour qui ?

Le ver est dans le fruit, le top départ est lancé et nous voilà donc plongé dans une situation... délicate !



L'histoire haletante qui donne envie de frénétiquement tourner les pages afin de connaître la suite, le récit d'une justesse folle qui nous plonge dans l'univers d'Hadleyburg et les dessins qui apportent une harmonie générale quasi parfaite tant sur l'ambiance générale que sur la précision des visages, cette BD est un vrai coup de cœur !
Lien : https://www.labulle-lunelopo..
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L'homme qui corrompit Hadleyburg

Le bûcher des vanités



Désormais seul aux commandes, Wander Antunes adapte avec L'homme qui corrompit Hadleyburg une nouvelle de Marc Twain plutôt méconnue sous nos latitudes…



Librement adapté du roman éponyme, l’auteur brésilien fait de Tom Sawyer et de Huckleberry Finn les témoins amusés du drame humain qui se joue dans ce récit qui porte un regard cynique et désabusé mais oh combien lucide sur notre humanité…



Ce faisant, il rend un hommage appuyé à l’œuvre de l’écrivain américain que son dessin épuré, son encrage généreux et ses couleurs élégantes retranscrivent avec audace et justesse…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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L'homme qui corrompit Hadleyburg

Les dialogues sont étoffés et les décors ne bougent pas beaucoup, et pourtant on s’accroche à cette histoire aux caractères lourds et aux maisons grinçantes.
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Un paradis distant

La crise des années 30 aux USA. Une petite ville où tout le monde se connait, et ou chacun gère ses affaires à sa façon. La vieille noire qui a perdu tous ses enfants d'un côté, les blancs de l'autre.

Et au milieu arrive le gars qu'on a pas vu depuis 10ans parce qu'il était en prison : et qui va faire éclater quelques vérités.



J'ai aimé cette ambiance, dure du fait de la crise économique mais aussi en raison des relations entre les différents personnages : une espèce de jeu de manipulation sordide pour tous.



Et j'aime beaucoup le dessin, surtout ces long paysages d'introduction et de conclusion de l'histoire.

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L'homme qui corrompit Hadleyburg

Voici une bien belle mise en image du récit fe Mark Twain, quu n'a pas résisté à l'idée, excellente, d'y intégrer deux témoins célèbres Tom Sawyer et Huckleberry Finn.



L'histoire est une vengeance imaginée par un homme de passage dans la ville d'Hadleyburg, réputé pour être la plus honnête et respectable du pays, du monde.



Mal traité, éconduit, notre homme mystérieux a même imaginé assassiner les notables de la ville pour effacer l'affront subit. Mais cette solution radicale, avait laissé place à une autre forme de vengeance, celle qui mettrait à mal la réputation de cette ville, leur fierté, leur orgueil.

Les priver de cela à jamais, voilà ce qui appaiserait sa soif de vengeance.



Et pour l'accomplir, il a concocté un plan audacieux et astucieux, mais les acteurs seront les notables eux-mêmes, seront-ils à la hauteur des espérances de notre homme mystère ?
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L'homme qui corrompit Hadleyburg

Cet album (à la couv magnifique !) paru ce jour à la Boîte à Bulles est une adaptation libre d’une nouvelle de Mark Twain. L’auteur-dessinateur brésilien Wander Antunes y convie d’ailleurs Huckleberry Finn et Tom Sawyer mais plus en observateurs du récit qu’en acteurs…



Hadleyburg est une ville soi-disant réputée pour son honnêteté… Mais comment va-t-elle réagir face à la tentation ? Un sac de 40 000 dollars en l’occurrence… La machination est en marche.



Mark Twain, mis en scène dans les 2 premières pages de l’album, pointe l’être humain dans toute son hypocrisie, sa lâcheté, son vice. Hadleyburg n’est pas seulement cette petite ville américaine, c’est toutes les villes, c’est l’humanité, c’est l’homme.



Wander Antunes adapte avec brio cette histoire ciselée et finalement universelle, c’est le mythe de la tentation ! Il offre un dessin expressif avec de savants gros plans sur les visages menteurs, des couleurs vintage qui évoluent au fil de l’album et comme il l’explique dans l’avant-propos, on sent bien son admiration pour Mark Twain.



Un bel album, une histoire fine et intelligente, c’est une jolie réussite que cette adaptation d’une nouvelle méconnue de l’auteur des aventures de Tom Sawyer.

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Un paradis distant

Une suite en quelques sorte de "Big bill est mort".

Quelques années plus tard.

Le contexte reste le même , sur fond de ségrégation raciale, un homme blanc sort de prison dix ans après y être rentré et revient se venger de l'injustice l'y ayant conduit...

La mère de Big Bill quant à elle, rumine la mort de ses douze enfants, mais une surprise l'attend.

La vie ne valait pas chère dans cette Amérique profondément raciste, s'accrocher à un semblant de paradis, y croire et espérer des jours meilleurs semblait vain...

J'apprécie les traits du dessin et le scénario tient la route.

Un bon moment de lecture.
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Big Bill est mort

Belle illustration du cauchemars ségrégationniste aux États-Unis.

Les traits de dessin sont dignes d'un caricaturiste à mon sens.

La tonalité du récit historique passe toujours aussi bien par le biais de la bande dessinée.

Le ton est donné dès le titre et on alterne entre présent et retour en arrière pour comprendre, ce qui a conduit Big Bill à être pendu devant sa demeure familiale, ainsi que la vengeance venant assouvir l'impossible justice pour la communauté afro-américaine.
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Les ailes de l'espérance, tome 2 : Démons

J’ai lu le tome 2 de : Les ailes de l’espérance de Antunes et Du Caju. Celui-ci m’a globalement déçu alors que le premier opus avait été un coup de cœur.



Le tome 1, nous plonge au cœur de la bataille d’Angleterre en 1940. On suit Vic Stone et Ruby dans leurs combats. L’un est aviateur, l’autre est une maman célibataire en grande difficulté. J’étais totalement plongée dans leur quotidien qui mêle émotions et intrigues.



Les évènements reprennent là où tout s’est arrêté. Les révélations étaient de tailles ! Mais dans cette suite, tout va beaucoup trop vite ! L’ensemble manque de consistance. L’histoire se clôture rapidement et cela amoindrie le suspense.



Le seul gros point positif de ce tome est pour moi le graphisme incroyable ! L’ambiance du récit est accentuée par un trait graphique précis et la mise en couleur. Les batailles sont d’ailleurs immortalisées avec succès et les avions conformes aux modèles utilisés. La connaissance transpire de la bande dessinée.



C’est une duologie sympathique mais qui aurait mérité un opus supplémentaire.
Lien : https://lacitadelledemeslect..
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Les ailes de l'espérance, tome 2 : Démons

Un avion allemand vole à toute vitesse vers un petit village au grand étonnement des villageois, celui-ci ne déverse pas des bombes mais des tracts. Sur ceux-ci on peut voir figurer le visage de la fille retrouvée morte aux abords de la base et un message accusant les aviateurs. En haut lieu, les sanctions tombent immédiatement. Les potentiels suspects sont suspendus de vol, ce qui va créer des tensions. En effet, cela amoindri le peu d'aviateur qu'il reste. De son côté, la belle Ruby est partagée entre la trahison et le fait de pouvoir soigner son fils gravement malade. 



Ce second tome est à nouveau la scène de superbes combats illustrés par Thomas de Caju. Les carlingues sont détaillées au millimètre près et l'action est passionnante à regarder. Du côté du scénario, on en apprend un peu plus sur les personnages apparaissant dans la première partie. Cela permet de dévoiler l'intrigue autour de la belle Ruby. Malheureusement, cela manque de consistance. La résolution de l'histoire se fait un peu trop vite et tue tout suspens. Néanmoins, ce récit permet de découvrir dans quelles conditions les pilotes de la RAF se battaient face aux assauts de plus en plus nombreux de l'ennemi. En sous effectif, avec des aviateurs peu expérimentés face à des adversaires mieux équipés. C'est la période la plus sombre de son histoire.



Lu et commenté sur izneo
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