Citations de Warren Ellis (208)
Je veux devenir Président parce que je vous hais. Je veux vous faire chier. Je veux vous faire fermer vos gueules et vous calmer. Je veux que vous viviez vos vies misérables sans déranger.
Suis parti me suicider, de retour d'entre les morts vendredi. Nourris le chat.
-Nous sommes en présence de mots incroyablement anciens provenant d'une race essentiellement étrangère. Ça devrait être plus compliqué que ça.
-Arrête, John. Même larynx, même structure pulmonaire. Dix doigts, menant naturellement à des mathématiques en base 10. On est semblables (...) Qu'est-ce qui te chiffonne ?
-Tu veux vraiment savoir ? Tu peux en dire très long sur une culture rien qu'en analysant son langage. Imaginons que nous sommes des extraterrestres décryptant un texte en Inuit. On découvre qu'ils ont cinquante et quelques mots pour "neige". Qu'en déduirait-on ?
-Qu'il doit beaucoup neiger chez eux. Je pige.
-Alors voilà. Pour l'instant, j'ai repéré 163 mots différents pour "meurtre".
J’étais d’une humeur plutôt paranoïaque surtout que la curetonne d’en face avait recommencé à clouer des belettes à ma porte.
L'amour d'Ellis pour la littérature et l'histoire, passé par le prisme de sa propre et étrange vision, le place aux côtés de son contemporain Alan Moore [...] Alors que tant de comics se rebootent, s'Ultimate-isent ou se Year One-isent en une frénésie masturbatoire, ces deux-là créent des univers aussi riches et étranges qu'on puisse l’espérer, à la fois curieusement familiers et complètement nouveaux. Ils sont les deux piliers des comics modernes.
Joss Whedon
Ils pensent, comme beaucoup de gens, que la peur suffira. Que la peur maintiendra tout le monde à sa place. Que la peur empêchera tout le monde de se concentrer sur ce qui se passe vraiment. [...] Je n'ai pas peur d'eux. C'est eux qui ont peur de moi. Ils ont peur de la vérité.
[Captain America] Vous connaissez la Wunderwaffe, sergent ?
[sergent] J'ai entendu des histoires. De sacrés gadgets.
[Captain America] Wunderwaffe. "Les armes merveilleuses". Les allemands construisent de sales machines. C'est comme s'ils étaient en liaison avec l'Enfer et qu'ils commandaient leur artillerie directement aux boutiques du Diable.
Nous entretenons des rapports étranges avec nos fictions ici. Parfois nous avons peur qu'elles se réalisent. Parfois nous aimerions qu'elles le fassent.
On ne peut jamais se débarrasser complètement des réacs, quel que soit le nombre de capotes qu'on vende.
Elle a croisé les bras et elle s'est engagée vers l'hôtel.
"Pas de cul tant qu'on crèche ici", elle a décrété.
Je suis resté seul dans la rue étrangement silencieuse pour Las Vegas, et j'ai écouté mon pénis pleurer.
Quelle que soit la grandeur de l'idée qui les rassemble, les gens sont petits, faibles, mesquins et inquiets. Ce sont les gens qui tuent les révolutions.
Suivez-moi jusqu'en enfer, abrutis, allez... Suivez quiconque a le sourire, la couverture, l'image qu'il faut... Suivez quiconque dire : "Je vais m'occuper de vous, je vais prendre toutes les décisions importantes à votre place pour que vous puissiez retourner vous faire chier les uns les autres et vous foutre en l'air dans une béate ignorance..."
- [...] je suis restée chez moi pendant des semaines à travailler sur... ...je n'ai aucune idée de ce sur quoi je travaillais. À prédire l'avenir peut-être ?
- Je ne sais même pas si je peux faire ça. Mon Dieu, et si je m'étais effacé la mémoire en essayant ?
- Et si j'avais laissé ma mémoire dans le futur et que je devais la récupérer ?
Vous faites des lois qui organisent et protègent le groupe. Deux mille ans plus tard, vous mettez Hitler au pouvoir, car, après tout, vous n'êtes que des singes.
Les gens me disent toujours : "Tu fais du bon travail, Spider, tu changes les chose, Spider." Et c'est des conneries. Je ne change rien, putain. Je suis un auteur. Un journaliste. Je ne peux rien changer. Ce que je fais, c'est vous donner les outils pour comprendre le monde, pour que vous changiez les choses. Et je suis coincé ici à espérer que ça arrive un jour.
Cinq ans à la montagne, mon pote. J'ai des poils à des endroits dont j'ignorais même l'existence.
J'aimais bien les émeutes, fut un temps.
Je me mettais des fringues bien épaisses qui supportent de se frotter aux trottoirs, je m'infectais avec quelque chose de bien contagieux et je sortais casser du flic.
Ah, c'était chouette d'avoir neuf ans.
Franchement, dit Scarly, si j'avais su que le mariage c'était autant d'emmerdes, je serais jamais allée dans les manifs pour demander d'y avoir droit. Vous pouvez vous le garder, hétéros de mes deux.
LUKE : Quelle est la nature du temps ? Est-ce que le temps a une forme ? Est-ce une flèche ou un enchevêtrement de racines ? Ou peut-être est-ce un énorme cul qui nous balaie de ses pets colossaux ?
La fusion du FSB, de la mafia et de gazprom : voilà qui dirigeait la Russie. Et il était certains qu'ils créeraient un dieu servile pour les protéger. Pour eux, lâcher Perun ou assassiner un journaliste, c'était pareil. C'étaient toujours les affaires.