Citations de William Blake (307)
Voir le monde dans un grain de sable
Et le paradis dans une fleur sauvage
Tenir l'infini dans le creux de sa main
Et l'éternité dans une heure.
C’est avec les pierres de la Loi qu’on a bâti les prisons et avec les briques de la religion, les bordels.
L'arbre qui fait verser aux uns des larmes de joie n'est aux yeux des autres qu'une chose verte qui se dresse en travers du chemin. Certains ne voient dans la nature que ridicule et difformité ; d'autres, c'est à peine s'ils voient la nature. Mais aux yeux de l'homme d'imagination, la nature est l'imagination même.
(Extrait d'une lettre écrite en 1799 par William Blake au révérend John Trusler)
Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile.
To see a world in a grain of sand,
And a heaven in a wild flower,
Hold infinity in the palm of your hand,
And eternity in an hour.
Auguries of innocence
( Voir le monde dans un grain de sable
Et le ciel dans une fleur sauvage,
Tenir l'Infini dans la paume de la main
Et l'éternité dans l’heure qui vient. )
Celui qui veut conquérir la joie,
Malgré lui, la brisera ;
Celui qui, quand elle passe, sait doucement l'embrasser
Pourra toute sa vie en profiter.
He who binds himself to a joy
Does the wingèd life destroy ;
But he who kisses the joy as it flies
Lives in eternity's sun rise.
Pour créer la moindre fleur, des siècles ont travaillé.
C'est avec les pierres de la Loi qu'on a bâti les prisons et avec les briques de le religion, les bordels.
Le chemin de l'excès mène au palais de la Sagesse.
Ceux qui répriment leur désir, sont ceux dont le désir est faible assez pour être réprimé.
Il importe peu qu'un homme prenne la bonne route ou la mauvaise, pourvu seulement qu'il la suive avec sincérité et dévotion, jusqu'à sa fin, car toute route le conduira à son but.
Ce qui est maintenant prouvé ne fut jadis qu’imaginé.
The Doors of perception
Si les portes de la perception étaient purifiées,
Toutes les choses apparaîtraient à l'homme telles qu'elles sont, infinies.
Car l'homme s'est enfermé, jusqu'à voir toutes choses
Au travers des étroites fentes de sa caverne.
L’imagination n’est pas un état ; c’est l’existence humaine toute entière. »
Voir un univers dans un grain de sable,
Et un paradis dans une fleur sauvage,
Tenir l'infini dans la paume de la main,
Et l'éternité dans une heure.
Sans contraintes il n'est pas de progrès. Attraction et Répulsion, Raison et Énergie, Amour et Haine, sont nécessaires à l'existence de l'homme.
J'allais au jardin d'amour
et vis ce que jamais je n'avais vu
une chapelle était bâtie au milieu
là où, sur le gazon, j'avais coutume de jouer
Les portes de cette chapelle étaient closes,
et au dessus était inscrit : "tu ne dois pas";
alors je revins au jardin d'amour
où croissaient jadis tant de suaves fleurs;
mais je le vis rempli de tombes
et de dalles où eussent dû être des fleurs
des prêtres en robes noires y passaient et repassaient,
attachant avec des ronces mes joies et mes désirs.
Ainsi, une portion de l'être est le Prolifique, l'autre portion le Dévorant. [...] Il y a et il y aura toujours sur la terre ces deux classes d'hommes, et elles seront toujours ennemies ; essayer de les réconcilier, c'est s'efforcer de détruire l'existence.
Ma mère gémissait ! Mon père pleurait.
Et je bondis dans ce monde dangereux :
Impuissant, nu et criard ;
Comme un démon caché dans un nuage.
L'homme croit voir le monde à travers deux yeux, deux petites ouvertures étroites, et les choses lui apparaissent dès lors limitées et à distance.
En réalité, nous ne voyons pas le monde à partir de petites ouvertures, deux petites fissures mais à partir de l'espace infini.
Quand on s'éveille à cette vision sans voyant, alors les choses sont unes avec l'infini et deviennent elles-mêmes l'infini.
Et c'est la libération.