L’écriture est belle, sans conteste. La noirceur y est profonde et totale.
Les personnages sont très forts.
Erika tout d’abord. C’est une femme qui vient de passer les pires moments de sa vie, à veiller jusqu’à la mort deux êtres chers. Son mari, décédé d’une tumeur au cerveau et sa mère, des suites d’une opération.
Son fils a arrêté ses études et est parti sans laisser d’adresse, sans donner de nouvelles.
Enfin son père, malade et âgé, quasiment impotent, a un caractère hargneux, à la limite de la méchanceté et du harcèlement moral.
Jimmy, lui, a souffert du rejet de son père à l’annonce de son homosexualité. Alcoolique, dépressif, il n’a plus ni ami, ni toit, ni argent. Dans une impasse, il est obligé d’appeler sa mère à l’aide et de retourner chez elle.
Alors pourquoi je n’ai pas accroché à ce roman ?
Beaucoup trop déprimant pour moi. Même si j’aime la noirceur, j’ai besoin d’une petite lueur, quelque part. Et ici, tout est sombre, triste et sans espoir. Dans ce roman, votre empathie doit être exercée au maximum et j’ai atteint mes limites.
Je retiens cependant l’écriture et le style, particulièrement travaillés.
Pour les amateurs de drames.
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