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Critiques de William Boyle (210)
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Tout est brisé

L’écriture est belle, sans conteste. La noirceur y est profonde et totale.

Les personnages sont très forts.

Erika tout d’abord. C’est une femme qui vient de passer les pires moments de sa vie, à veiller jusqu’à la mort deux êtres chers. Son mari, décédé d’une tumeur au cerveau et sa mère, des suites d’une opération.

Son fils a arrêté ses études et est parti sans laisser d’adresse, sans donner de nouvelles.

Enfin son père, malade et âgé, quasiment impotent, a un caractère hargneux, à la limite de la méchanceté et du harcèlement moral.

Jimmy, lui, a souffert du rejet de son père à l’annonce de son homosexualité. Alcoolique, dépressif, il n’a plus ni ami, ni toit, ni argent. Dans une impasse, il est obligé d’appeler sa mère à l’aide et de retourner chez elle.

Alors pourquoi je n’ai pas accroché à ce roman ?

Beaucoup trop déprimant pour moi. Même si j’aime la noirceur, j’ai besoin d’une petite lueur, quelque part. Et ici, tout est sombre, triste et sans espoir. Dans ce roman, votre empathie doit être exercée au maximum et j’ai atteint mes limites.

Je retiens cependant l’écriture et le style, particulièrement travaillés.

Pour les amateurs de drames.


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Tout est brisé

Avec cette nouvelle parution, William Boyle relate le quotidien d'une famille comme il en existe beaucoup selon deux points de vue: la mère et le fils.

La mère, Erica, la cinquantaine, secrétaire dans un cabinet médical, se sent seule et fatiguée. Veuve, elle doit s'occuper de son père acariâtre qui refuse de se rétablir en maison de repos et elle n'a plus de nouvelles de son fils.

Le fils, Jimmy, est parti s'exiler au Texas. Sans toit, sans argent et alcoolique, il se voit contraint à retourner chez sa mère à Brooklyn.

Il s'instaure une cohabitation difficile entre ces trois personnages. Tout au long du récit, on découvre l'évolution de ces relations père-fille et mère-fils. On comprend également d'où vient le mal-être de Jimmy. Et on se demande où l'auteur va emmener toute cette famille et si il va en ressortir quelque chose de positif.



J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce livre mais on s'attache facilement à ce duo mère-fils. L'auteur a su décrire avec justesse le malaise ambiant qui existe dans une partie de la société actuelle. Ce livre nous fait réfléchir et se poser des questions sur notre entourage.
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Tout est brisé

Déçue d'avoir été déçue
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Gravesend

William Boyle nous livre ici une belle galerie de portraits de gueules cassées.

Conway, son père Pop, Stéphanie, Eugène et Sweat survivent quelque peu dans la banlieue de Brooklyn.

Même ceux qui arrivent à s’échapper de Gravesend finissent malgré tout par y revenir…

Ici, nous ne croiserons pas beaucoup de policiers, pas d’enquêtes à élucider, car les affaires se règlent très vite et parfois, souvent même, brutalement.

Ce roman noir, très juste critique sociale est un vrai bon moment de lecture et « The Wrong Number » figurant en première page s’avère être le « bon numéro » pour figurer le millième de la série « Rivages Noir »
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Gravesend

Une plongée au coeur de Gravesend !



Gravesend, quartier pauvre de Brooklyn, vit à son rythme. Ses habitants ont chacun leurs blessures, leurs histoires et vivent avec comme ils le peuvent.

Conway rêve chaque jour à sa vengeance, au jour où l'assassin de son frère aîné, lâchement tué parce qu'il était homosexuel, sortira de prison.

Ray Boy retrouve sa liberté après plus de quinze ans derrière les barreaux pour l'assassinat de Conrad, frère de Conway.

Eugene est un ado paumé qui est attiré par la violence et souhaite reprendre le flambeau de son oncle, Ray Boy qui a régné sur le quartier avant d'être enfermé pour meurtre.

Alessandra est de retour suite au décès de sa mère. Elle vient épauler Pop, son père, alors que sa carrière d'actrice est au plus bas.

Stéphanie vit toujours chez ses parents et n'a jamais connu l'amour.



Tous ces personnages ont un destin mêlé, associé à leur quartier Gravesend.

Rédemption, amour, destin, vengeance, violence, mafia, délinquance sont les mots clés de ce roman noir.



Ce roman est divisé en 2 parties : la première est plus psychologique, focus sur les personnages, leurs histoires et leurs sentiments, la seconde est noire, semant les cadavres dans son sillage.



Une belle découverte...



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Gravesend

Gravesend nous raconte la vie d’un quartier italien de New York dont la plupart des protagonistes vivent avec leur souvenirs et des regrets . Des souvenirs d’un frère trop tôt disparu et qu’il faut venger ,le regret de ne pas avoir réussie une carrière d’actrice sur la Côte Ouest , souvenirs d’un oncle qui a toujours servi d’exemple et dont on aimerait suivre les traces quitte à lâcher le système scolaire .Cinq jeunes gens dont on suit les péripéties au jour le jour , les errances et leurs aspirations qui pour certains les conduiront à leur perte . Des paumés magnifiques qui vivent le présent sans se préoccuper de ce que demain leur réserve .

Un roman coup de poing qui montre la jeunesse d’un quartier pauvre de New York dans ce qu’elle a de plus crue , sans pathos , mais avec beaucoup de réalisme . Un portrait implacable des laissés pour compte de cette Amérique des winner et qui n’a que faire de quelques loser nostalgiques sans d'autres ambitions que de tenter de survivre au quotidien .

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Gravesend

Un peu déçu par ce n°1000 de Rivages/Noir. Annoncé comme le nouveau Lehane ou Pelecanos, je m'attendais à une certaine efficacité et une peinture plus variée de personnages. C'est bien écrit mais les personnages sont tous très peu attachants là où ceux des auteurs susmentionnés le sont toujours. Bref, j'ai mis beaucoup de temps à m'interessé au sort de ces laissés-pour-compte de Brooklyn. La peinture du quartier, le véritable personnage principal du livre, est par contre très réussie.



Bref, une semi-réussite, un auteur potentiellement à suivre, mais je n'ai pas été emballé. Rivages ne tient pas son nouveau Elmore Leonard !
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Gravesend

Une tragédie noire, noire...bien écrite mais sans espoir..un portrait de l'Amérique sans concession. A découvrir.
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Gravesend

La collection Rivages/Noir fête ses 30 ans cette année et publie le numéro 1000 ! Pour cet événement François Guérif (directeur de la collection depuis sa création) aurait pu éditer un nouveau roman de James Ellroy ou pourquoi pas un inédit de Jim Thompson. Non. Il a fait le choix de publier un premier roman d’un auteur américain : William Boyle. Je vous l’annonce tout de suite, il a eu raison car ce « Gravesend » colle parfaitement à sa ligne éditoriale.

Gravesend est un quartier au sud de Brooklyn. Un quartier où l’on croise des italiens, des russes, des porto-ricains. Tous les enfants rêvent de quitter ce quartier. Alessandra est partie tenter sa chance à Hollywood mais revient après ses échecs. Ray Boy lui aussi revient dans le quartier après 16 ans de prison. Condamné pour homicide involontaire. Il a harcelé le jeune Duncan, homosexuel, jusqu’au point de non retour. Un soir après une énième correction Duncan tente d’échapper à ses agresseurs en se lançant sur l’autoroute. A sa sortie de prison Ray Boy est attendu par Conway, le frère de Duncan. Il veut venger la mort de son frère, pas si facile de tuer un homme qui a changé. Dans ce quartier il y a aussi Eugène, le neveu de Ray Boy. Eugène est handicapé et rebelle. Il veut devenir un caïd du quartier, tout comme son oncle avant le drame. Eugène voit dans le clan de M. Natale une porte d’entrée dans le banditisme.

Dans ce roman il est question de vengeance et de désenchantement de toute une génération. L’auteur brosse un portrait réaliste d’un quartier ordinaire américain où le rêve américain se brise contre les façades de bars ou sur les trottoirs. Avec ce premier roman William Boyle se pose comme le digne héritier d’un Jim Thompson, premier auteur publié dans la collection.


Lien : http://www.librairie-renaiss..
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Gravesend

Pour fêter son numéro 1 000, Rivages/Noir choisit d'éditer un jeune auteur inconnu : William Boyle. Un choix judicieux tant Gravesend est marquant.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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