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Critiques de William Boyle (210)
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Éteindre la lune

Dans ce roman en forme de conte noir, on se promène dans Brooklyn aux côtés de losers magnifiques qui font de leur mieux pour vaincre les aléas de la vie en restant dignes. L’écriture, très cinématographique, l’atmosphère générale et le lieu, m’ont rappelé le film Smoke. Son charme irrépressible saisit dès les premières lignes et ne nous quitte plus jusqu’à la fin. C’est juste magnifique. Boyle est décidément un auteur à suivre de très près.
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La Cité des marges

Cette fois-ci c'est une série de drames qui se déroulent dans Brooklyn en 1990. La mafia ritale, la pauvreté, les gens qui n'ont jamais quitté le quartier,… Chacun essaye de se faire une place au soleil. Donnie, flic véreux et violent qui assassine un jouer endetté, avec ses 2 collègues qui ne valent pas mieux. Son fils s'est suicidé, sa femme s'est barrée. Ralph son pote qui a perdu et un bébé fille et se prend d'affection pour une jeunette du quartier qui aurait son âge. Sauf que Donnie a violenté son petit ami. C'est croisée de destins chargés de malheurs.

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Éteindre la lune

Je ne puis mettre plus d'une étoile car j'ai abandonné le livre peu intéressé par cette histoire de romance et celle des voyous de brooklin, trop nombreux et dont je n'arrivais plus à suivre les noms. A partir du moment où on a du mal à entrer dans le sujet mieux vaut s'arrêter.
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Tout est brisé

A la loterie de la vie, Erika a tiré un lot de merde.

En l'espace de 2 ans, elle perd son mari (tumeur au cerveau), puis sa mère (grosses complications d'une fracture de la hanche).

Elle s'installe dans la maison de ses parents (étanche comme une passoire, glaciale tout l'hiver) pour prendre soin d'un père grabataire et irascible.

Son maigre salaire de secrétaire médicale est tout juste suffisant pour assurer les dépenses courantes.



Lorsque le roman démarre, son fils unique rentre au bercail, faute d'une meilleure option.

Les poches vides, le moral en berne, avec une sévère addiction à l'alcool.



On l'aura deviné, le récit n'est pas riant.

Mère et fils tentent maladroitement de recoller quelques morceaux.

Le fil psychologique est plutôt finement tendu, l'écriture simple et plaisante.

Pas si mal que ça...
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Éteindre la lune

C'est une croisée de destins au cœur de Brooklyn. Jack a perdu ses parents puis son épouse puis sa fille à ses 18 ans. Bobby et son pote Zek sèche l'école et vont s'amuser à jeter des détritus sur les voitures du haut d'un pont. Pour y donner du piment, ils finissent par lancer des pierres jsqu'au jour où un jet porvoque un accident mortel. Quelques années plus tard, Jack s'inscrit à un atelier d'écriture animé par Lylli qui fut un temps la demi soeur de Bobby qu'elle a perdu de vue. Bobby qui continue à faire des bêtises sans en mesurer les conséquences va ressurgir dans leur vie,

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Le témoin solitaire

Premier roman de William Boyle que je lis et j'ai adorée cette expérience. Nous entrons dans une grande balade à travers le quartier de Gravesend au sud de Brooklyn avec comme acolyte, Amy Falconetti, jeune femme qui s'est trouvée dans la religion et la vie de paroisse du quartier. Après une vie mouvementée dont la perte de sa mère et l'abandon de son père, Amy décide de rendre service à plusieurs petites vieilles de l'église. Malheureusement, une rencontre hasardeuse dans la cuisine de l'une d'elle va la faire changer,. Elle assiste donc à un crime et choisi la mauvaise option, ne pas appeler la police et se charger elle même de l'enquête.

Roman noir d'une grande beauté, il s'y retrouve mêlé à une super cartographie du quartier pas mal de religion et des personnages plus cabossés les uns que les autres. On sort de cette lecture empli de nostalgie avec qu'une seule envie, visiter Gravesend et ses multiples ruelles.
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Éteindre la lune

William Boyle nous emmène à Brooklyn, là où il a vécu et où il fait vivre Jack, Lily, Francesca, trois personnages abîmés par le deuil, Bobby dont la mère est partie lorsqu'il avait six ans, Max l'arnaqueur qui veille sur ses parents, Charlie French le bad boy à la gachette facile. L'histoire se passe en 2001, bien avant la vulgarisation des téléphones portables. Il y a de la nostalgie lorsque que Boyle nous parle des téléphones publics,de sa ville si proche de New York, des pizzérias aux pizzas peut-être un peu caoutchouteuses et de la maison de Jack.

A quatorze ans, Bobby a causé la mort d'Amélia la fille de Jack, lors d'un jeu bête, tellement bête. Mais la vie ne permet pas de revenir en arrière et effacé les bêtises. Depuis, il porte cette mort et vit dans une culpabilité infinie qui l'a enfermé. Ainsi va la vie : Bobby va rencontrer Francesca alors qu'il accompagne Max le roi de la pyramide de ponzy , Jack va rencontrer Lily à un atelier d'écriture animé par la jeune fille, Charlie va aller tuer quelques personnes après avoir confié un sac rempli de drogue et d'argent à Max. Beaucoup d'humanité, de sincérité et d'empathie dans ce livre que j'ai adoré.
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Tout est brisé

Erica se sent si seule à Brooklyn. Après son mari, c’est sa mère qui est décédée d’une mauvaise chute. Elle doit jongler entre son travail et son père, qui sort de l’hôpital après une mauvaise pneumonie. Plutôt bourru et têtu, celui-ci ne veut pas rester en maison de repos. Quand Erica reçoit enfin des nouvelles de son fils Jimmy, parti vivre à Austin, elle voit là une petite lumière dans son obscur quotidien. Mais Erica et Jimmy ne se comprennent pas. La cohabitation est chaotique et chacun tente difficilement un pas vers l’autre…



Je découvre William Boyle avec ce roman, Tout est brisé. L’histoire d’Erica et Jimmy est celle de la vie ordinaire, de relations familiales tendues et d’une Amérique où les rêves ne sont pas aussi faciles à atteindre que ce qu’on veut bien le dire…



Comme dans la réalité, Erica et Jimmy sont deux personnages ambivalents. Ils sont touchants dans leurs fragilités, leurs peurs, leurs angoisses, mais ils sont aussi un tantinet exaspérants dans cette façon mélancolique de voir l’avenir. Erica, que rien ne fait vibrer, pour qui tout est insurmontable, ne voit que l’ancien petit garçon qu’était son fils. Jimmy lui, n’a jamais vraiment quitté l’adolescence, sans qu’aucune responsabilité ne lui incombe, sans jamais vouloir se prendre en mains.



Entre tensions, regrets, culpabilité et reproches, ces deux-là se regardent en coin et ne laissent aucune place aux sentiments. Ils leur faudrait pourtant peu de choses pour compter l’un sur l’autre.



On les quitte au cœur d’une tempête, espérant que cet isolement les rapproche, qu’enfin ils puissent s’appuyer sur une épaule solide et enfin calmer ce vide qui les détruit de l’intérieur…
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Éteindre la lune

Les chouchous du comité de lecture polar.

Les coups de coeur des bibliothécaires

Dans ce roman en forme de conte noir, on se promène dans Brooklyn aux côtés de losers magnifiques qui font de leur mieux pour vaincre les aléas de la vie en restant dignes.

En s'amusant à lancer des cailloux sur des voitures, Bobby, 14 ans, touche une conductrice qui perd le contrôle de son véhicule et meurt dans l'accident. Quelques années plus tard, Jack, le père de la victime, un redresseur de torts de Brooklyn, s'inscrit à un atelier d'écriture dans l'espoir d'exorciser sa douleur. Il y rencontre Lily, qui n'est autre que l'ex-belle-soeur de Bobby.

L’écriture, très cinématographique, l’atmosphère générale et le lieu m’ont rappelé le film Smoke. Son charme irrépressible saisit dès les premières lignes et ne nous quitte plus jusqu’à la fin. C’est juste magnifique. Boyle est décidément un auteur à suivre de très près.

Par Flo, Bibliothèques de la Ville de Paris


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Tout est brisé

Petite lecture bien sympathique pour commencer l'année. C'est cours, mais pas besoin d'écrire un pavé pour raconter les émotions.



Nous suivons Erica, qui vie avec son père tyrannique et malade, dans sa maison de Brooklyn. Il passe son temps à lui en faire voir de toute la couleur. Elle espère que son fils Jimmy, avec qui elle entretien des rapport compliqué depuis quelques années, puisse enfin venir la soutenir au lieu de passer son temps à la fuire loin de la ville. Jimmy lui, vit comme un renégat à Austin, mais quand il décide enfin de venir voir sa famille, il ne se sent pas à sa place. Pourront-ils enfin, lui et sa mère, renouer des liens, qui pourront faire du bien à sa mère et lui faire changer son quotidien ?



Bien que la fin soit un peu trop bâclé à mon goût, j'ai adorée le personnage touchant de Erica, la mère, qui est dépassée par son père et son boulot, et qui recherche l'amour de son fils, et qui tente malgré tout de lui prouver qu'il représente tout pour elle. J'ai été touché aussi par Jimmy, le fils, qui à trop de traumatisme en lui et qui a du mal à ressentir des sentiments pour sa mère. Il ne parle pas, ne la touche pas, on a l'impression qu'il est indifférent, et vidé de tout. Jusqu'à ce qu'on en apprennent plus sur lui et ce qu'il se passe au fond de son cœur.



Histoire très touchante d'une famille déchiré mais à reconstruire.
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Éteindre la lune

Roman un peu terne malgré les sujets abordés (drames familiaux, criminalité, rédemption par la culture, rencontres variées, difficultés sociales). On se déplace de façon très réaliste dans un quartier de Brooklyn, on y rencontre des habitants de tous âges, bien décrits et globalement attachants, mais l’intrigue qui les lie m’a semblée faible et présenter bien moins d’intérêt que la galerie de personnages proprement dits.
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La Cité des marges

Après avoir oublié ce roman dans ma PAL de septembre pour le Challenge Gallmeister, j’ai oublié d’en faire une critique… décidément !

Pourtant ça a été pour moi une super découverte de William Boyle. J’aime beaucoup cet univers italo - new-yorkais entre mafia et flics ripoux. Moi qui ne suis pas une grande connaisseuse de romans noirs j’ai complètement accrochée à cette lecture.

Comme son nom l’indique, l’histoire se déroule dans une ville « à la marge » (Brooklyn, dans le quartier de Gravesend si connu de Boyle puisqu’il y a grandi, Coney Island…) avec des personnages à la marge également, chacun dans leur genre … une galerie de portraits qui semblent vivre au tournant de leurs vies, là, juste devant nos yeux.

L’ex-flic bourru un peu trop porté sur la bouteille qui est finalement moins insensible qu’on pourrait le penser, le prof paumé qui a tout mais reste dans les jupes de maman, cette veuve qui a du mal à reprendre pied …



L’histoire commence par un règlement de compte qui dégénère… un « petit » débordement qui aurait pu passer inaperçu dans cet univers mafieux et corrompu. Mais c’était sans compter sur les rencontres du destin, qui, de fil en aiguille, vont changer le cours des événements…



J’ai beaucoup aimé l’écriture de William Boyle qui nous entraîne dans cet univers que l’on s’imagine fort bien. Jusqu’au bout, on se demande comment tout cela va se terminer … je vous laisse lire du coup !
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L’amitié est un cadeau à se faire

Alors c’est une histoire avant tout de nanas. Il y a Rena, veuve d’un mafioso, qui s’ennuie sévère. Il y a sa fille, Adrienne, en rupture totale avec sa mère. Il y a aussi la petite-fille, Lucia, ado rebelle, pas commode du tout (c’est un pléonasme, non ?). Et puis, une nana hors norme, Lacey Wolfstein, actrice de films pornos en retraite.

Bien sûr, leurs chemins vont se croiser.

Nous voici embarqués dans une équipée rocambolesque, complètement déjantée, joyeuse et solidaire. Autant je n’avais pas vraiment adhéré à L’usine de lapins, autant là j’ai suivi ces femmes qui auraient pu baisser les bras et se morfondre face aux turpitudes de leurs vies. Que nenni. C’est gai, c’est un peu fou et ça fait du bien.
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L’amitié est un cadeau à se faire

Une conjonction d’événements amène à une hallucinante scène de violence chez Wolfstein, ancienne actrice porno chez qui la veuve d’un mafioso s’est réfugiée. Ce roman est échevelé, les personnages attachants (attachantes car ce sont surtout des femmes), ils sont tous cabossés mais trouvent du sens dans l’amitié et l’entraide. Très prenant et assez drôle !
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Le témoin solitaire

LE TÉMOIN SOLITAIRE de WILLIAM BOYLE

Brooklyn, Amy aide à l’église et va porter la communion à domicile à des personnes très âgées ou handicapées. Elle va régulièrement chez Madame Epifanio, 90 ans, qui s’inquiète de ne plus voir Diane, qui vient lui tenir compagnie et lui faire un peu de ménage. Depuis quelques jours c’est son fils Vincent qui la remplace et Madame Epifanio ne l’aime pas, s’en méfie d’autant qu’il a une clé pour rentrer chez elle. Il rappelle à Amy un garçon de son enfance et elle décide de le suivre, c’est quelque chose qu’elle a déjà fait avec un amant. Amy est désormais lesbienne a un proprio sympa, vit de petits boulots, son seul regret est d’être séparée d’Alessandra. Au milieu de sa filature elle voit débarquer Fred, son père, la dernière fois qu’elle l’a vu, elle avait 12 ans. Alcoolique, homme à femmes, elle s’interroge sur sa présence qu’elle espère brève. Elle continue de filer Vincent qui se prend un couteau dans la gorge et décède. Elle a l’idée de ramasser le couteau et de le garder. Cacher à la police une telle pièce à conviction est très risqué surtout si l’assassin est au courant…

Un roman noir qui ne manque pas de charme dont les principales qualités portent sur les caractères, Amy et Alessandra, mais la trame est quand même bien mince et il y a beaucoup mieux dans le genre.
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Tout est brisé

TOUT EST BRISÉ de WILLIAM BOYLE

Brooklyn. Erica en plus de son travail doit s’occuper de son père malade qui veut à tout prix quitter son lieu de convalescence alors qu’il n’a pas les moyens d’avoir une aide à domicile. Erica a un fils gay, Jimmy qui ne donne jamais de nouvelles. Elle a également une sœur, Jeannie qui ne croit ni aux médecins ni aux hôpitaux et qui n’a jamais le temps de venir aider sa sœur. Quand Jimmy demande à Erica de lui payer un billet d’avion pour rentrer à la maison elle est ravie, un peu moins quand elle le voit, il ressemble à un clochard, ce qu’il est en fait. Jeannie va arriver au même moment.

C’est un roman tout simple, sans artifice, une famille déglinguée où une femme tente seule de maintenir un semblant de normalité entre les survivants. Le père malade odieux et tout puissant, terrorisant sa fille, le fils Jimmy, lucide mais incapable de mettre en œuvre ses résolutions et Erica, sorte de mère courage sur laquelle tous se reposent.

Un style minimaliste pour une histoire de losers poissards. Une belle découverte.
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Le témoin solitaire

Parce que j'avais bien aimé "L'Amitié est un cadeau à se faire", je me suis lancée dans ce roman et, je m'y suis ennuyée au point d'abandonner vers la page 200 et lire après en diagonale jusqu' à la fin, page 284.

Désolée de n'avoir rien eu à quoi me raccrocher : ni le style ( pas d'humour, aucune poésie ). Ni les personnages, ni l'histoire...





Une jeune femme qui a tourné le dos à son passé est témoin d'un meurtre. Au lieu d'appeler les secours, elle vole l'arme du crime, qu'elle planquera chez elle, après l'avoir nettoyée. C'est que, voyez-vous, elle a déjà été témoin d'un crime dans son adolescence, et avait été fortement invitée à se taire. Ce n'est pas vraiment une excuse, ni une explication car Amy ,si elle se tait, décidera tout de même de retrouver le tueur.



Des réactions bizarres.

Un personnage bizarre à la suite du décés de sa mère et d'une rupture amoureuse, a versé grenouille de bénitier et travaille pour l'église. Elle qui avait du style en s'habillant aux frippes , a choisi de virer souris grise avec serre-tête et toute la panoplie. C'est une gentille fille qui aide les paroissiens et on ne comprendra pas trop son re-basculement vestimentaire suite au meurtre. Elle ne s'est pas remise de sa dernière petite amie, qui répond "présente" dés qu'elle la rappelle alors que c'est cette dernière qui avait rompu cinq ans avant. Ça aussi , je n'ai pas compris... L'errance solitaire et affective d'Amy est assez bien rendue, mais ça donne un aspect malaisant et déprimant à une histoire policière assez poussive et incongrue. Pourquoi décide -t-elle d'enquêter ? Il n'y a pas d'enjeu affectif, pécunière, Trop de flou a eu raison de ma patience.

Le côté policier n'améne aucun suspens. L'histoire est assez plate.

On sent l'auteur précis dans les détails sur le quartier dans lequel évolue son héroïne ( sud de Brooklyn ), mais comme mon voyage New Yorkais est loin, ça ne m'évoque pas grand chose. Ça aurait pu être LE truc qui me sauve de l'ennui, le truc qui m'amuse, une ballade dans la Grosse Pomme ne se refuse pas , mais hélas,♫ j'ai la mémoire qui flanche, j'me souviens plus très bien ♫.

C'est un rendez-vous raté avec un auteur qui m'avait bien plu, avec une maison d'édition que j'affectionne grandement. Il me reste le plaisir de la couverture ( toujours très soignées chez Gallmesteir/Totem ). Un vrai bonheur visuel...
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L’amitié est un cadeau à se faire

« L’amitié est un cadeau à se faire » Ce titre pourrait tenter les amateurs de Feel good mais non ce n’est pas un bonbon littéraire ! Peut être un arrière goût de sucettes à l’anis …



Le film (lapsus révélateur) démarre par un premier mort, le mari de Rena, mafieux assassiné des années auparavant, sur le perron de leur propre maison.

Le voisin Enzio, un vieillard libidineux viagra-lisé tente de la mettre dans son lit en l’invitant à boire un verre avec, pour musique d’ambiance : un film porno !…

Alors démarre une folle course poursuite, un rythme effréné, des morts mais pas de temps mort, des bains de sang, carnages gratuits, coups de marteau fatals …: crises de fous rires pour le lecteur !

Ces hommes, revendiquant un code d’honneur, ont la gâchette facile, sont obsédés par leurs bagnoles et leur référence cinématographique : le porno.

Ils représentent à eux seuls tous les clichés machistes !

Une multitude de personnages mais pas tous en même temps et beaucoup meurent donc on suit !

Une pause nostalgique dans ce tourbillon où les souvenirs refont surface pour les trois copines et même Richie qui pleure son Adrienne réussit presque à m’attendrir !

Cette accalmie dure peu, revoilà Créa le psychopathe et son massacre au marteau : l’horreur !

Effectivement excès de tout et caricatures pourraient rendre l’histoire absurde mais… ce roman est un cadeau époustouflant à se faire !

C’est un polar burlesque vu du côté des femmes.

Elles partagent la même expérience, celle de la bêtise et de l’arrogance des hommes qu’elles regardent tomber comme des mouches !

Un puissant hymne à la liberté et aux femmes !

Et c’est vrai que ce livre leur fait la part belle :

ces copines qui ont désormais la soixantaine, courageuses, belles et terriblement attachantes.

Elles carburent à l’alcool fort et à la liberté radicale.

Elles se font confiance, ne se jugent pas, s’entraident.

Même si la vie n’a pas été tendre pour certaines,

Elles se font le cadeau d’une amitié, à priori improbable mais il faut toujours se méfier des « à priori »



« Cà signifie que l’amitié est la plus belle des histoires d’amour. Et que les hommes gâchent tout, mais parfois des climatiseurs leur tombent sur leur putain de tête quand ils marchent dans la rue. »



Merci aux amis Babéliots pour leurs critiques : elles m’ont permis de découvrir ce livre :

Je suis rentrée dans ce roman, à toute allure, sortie sans aucune égratignure et ... me suis régalée !



Pour reprendre les dernières citations d’un ami babéliot, sensible comme moi à la poésie de Tachan, parti récemment dans le silence des médias !

« Entre l’amour et l’amitié il n’y a qu’un lit de différence »

Je rajouterais

« qu’l’amour et la l’amitié ont la même gueule d’innocence »

« Entre l’amour et l’amitié se cache un petit bout d’enfance »



Pour les hommes de ce livre, je choisirais :

« Les z’hommes »

Z'aiment les femmes comme des fous

C'est si pervers mais c'est si doux

Enfin quoi c'est pas comme nous

Les z'hommes

Z'aiment les femmes à la folie

Passives muettes et jolies

De préférence dans le lit

Des z'hommes

Au baby-room ou au boudoir

À la tortore ou au trottoir

Z'aiment les femmes sans espoir

Les z'hommes

Prostituées ou Pénélopes

Apprivoisées ou antilopes

Toutes les femmes sont des salopes

Pour les z'hommes



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L’amitié est un cadeau à se faire

Ce roman est un véritable road movie, il a d’ailleurs un côté Thelma et Louise : déjanté, un brin loufoque, parfois bien trash pour dire l’amitié, la sororité mais aussi la violence.



L’histoire pourrait se résumer à : « Un premier vieux essaie de se la (Rena) faire, un deuxième vieux titre sur sa fille et un troisième vieux pervers termine le travail. C’est une espèce de conte totalement tordu. »



Trois femmes, trois générations réunies dans cet opus assez jubilatoire. Rena donc, veuve d’un mafieux, finit par écraser un cendrier sur la tête d’Enzio, son voisin qui espérait bien prendre du bon temps avec elle (en regardant un film porno !). Elle le laisse pour mort et lui emprunte sa Chevrolet Impala de 1962. Oui mais, touche pas à mon engin … il se lance à sa poursuite !

Suite à ce geste malheureux, Rena espère se mettre à couvert chez Adrienne, sa fille, qui lui claque la porte au nez. Elle trouve finalement refuge chez Wolfstein, voisine d’en face et une ancienne actrice porno où la rejoint Lucia, sa petite fille qui n’en peut plus de sa mère.

Vous ajoutez à cela un ancien amant de Wolfstein, éconduit une fois délesté de 15.000 dollars, un mafieux qui poursuit l’amant (lui même pas très net) d’Adrienne et le spectacle peut commencer.



Les situations sont parfois cocasses, les dialogues enlevés et drôles, le tout d’un rythme effréné. Pas de pause dans ce road movie : on passe d’un personnage à un autre, reprenant la course poursuite là où on l’avait laissée avec un autre protagoniste.



C’est parfois un peu gros, mais ça marche : les méchants très méchants, les mecs obnubilés par leur bagnole, des crimes bien sanglants, une adolescente difficile, de l’alcool et des histoires olé olé pour mettre tout le monde à l’aise. Au-delà de ces clichés très machistes, c’est une ode à l’amitié que célèbre ici William Boyle, comme pour mieux saisir le contraste entre cette phallocratie ambiante et le courage et la beauté de ces femmes.



Une jolie découverte !
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L’amitié est un cadeau à se faire

Rena est veuve , son mari Vic, chef de la mafia de Brooklyn , s'est fait dessoudé devant sa porte. Sa fille Adrienne l'a rejetée et Rena se désespère de voir sa petite fille. Mais sur le moment, elle a d'autres soucis .Enzio, 80 ans , bourré au viagra lui montre un porno pour essayer de la faire succomber.



Il y a des livres où il ne se passe pas grand chose et d'autres comme celui ci , où il s'en passe presque trop.

Rien à dire , la lecture est agréable et on se laisse porter mais j'ai quand même eu comme une impression de trop plein, rendant finalement une bonne partie de l'histoire moyennement crédible.

Si le style de l'auteur n'a rien à voir avec ses romans "plus sérieux " qu'il a écrits, on retrouve son goût immodéré pour New York et le rock.

C'est un livre qui fait la part belle aux femmes , nettement plus courageuses , ou plutôt lucides que tous ces affranchis à la gâchette facile . Il y a en fil rouge le sens de la famille de Rena qui est forcément mis en exergue par le portrait des autres protagonistes , deux ex stars du porno à la magouille facile.

Un bon roman d'été , bien, trop, déjanté.

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