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Critiques de Yann Queffélec (628)
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Happy Birthday Sara

L'intrigue est plutôt pas mal mais je n'ai pas accroché au style d'écriture de Yann Queffélec et aux personnages et cela m'a gâché ma lecture (méli-mélo de pensées et d'actions des personnages difficiles à suivre et vulgarité sans intérêt).
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Happy Birthday Sara

Grosse déception. J'ai trouvé l'ensemble confus et la lecture heurtée. Mais bon, c'est du Queffelec. La lecture n'est pas toujours sans heurts ! La déception provient surtout du décalage brutal entre mes attentes et la réalité.



Mes attentes ?



En faisant allusion dès l'épitaphe de départ au terrible naufrage en mer baltique du paquebot Estonia qui sombra, en moins d'une heure de temps, dans la nuit du 28 septembre 1994, provoquant la mort de 859 passagers sur les 989 à bord, je me suis imaginé que ce roman évoquerait un message, une direction, une opinion, même ténu, en lien avec cet événement. D'autant que, bien que l'enquête officielle ait conclu à un accident, les circonstances de ce naufrage suscitent toujours autant de questionnements et théories du complot diverses, que le débat autour du non renflouage ne cesse par ailleurs d'alimenter.



La réalité ?



J'ai été incapable de cerner les motivations de l'auteur. Simple hommage ? Version d'une de ces théories du complot x ? Hypothèse sur la cause de ce naufrage ? Réhabilitation ? Coïncidence ? Je n'ai pas su démêler ou il voulait en venir. C'est comme s'il avait utilisé des éléments qui font référence aux faits réels, un nom de paquebot (Estonia), un trajet (Tallin et Stockholm), un naufrage, pour créer une fiction lambda sans aucun rapport avec les événements réels. Sauf qu'en choisissant d'y faire référence, il devient difficile d'en faire abstraction.



Je n'aurais pas eu connaissance de ce naufrage, j'aurais certainement abordé cette lecture de manière complètement différente, comme n'importe quelle fiction, en me laissant porter (entrainer?). Et c'est probablement de cette manière qu'il faut l'appréhender. Ne "voir" que l'histoire d'une jeune fille de 18 ans, Sara, qui cherche à comprendre pourquoi son père, le capitaine Oleg Johanson, alors maître de l'Estonia, s'est fait radié de la marine pour avoir pris la décision d'interrompre la croisière et de rebrousser chemin, sans jamais s'en expliquer ; et que son enquête mène, de déconvenues en revirements, vers des révélations & des découvertes lugubres.



Peut être suis-je tout simplement passé à coté de cette histoire ? Je ne sais pas quoi en penser. En tout cas, je n'arrive pas à me départir d'un désagréable arrière gout d'inachèvement. Bien sur, cela n'engage que moi.

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Happy Birthday Sara

Sara a 18 ans. Elle prévoit passer la nuit sur le bateau Estonia et plusieurs aventures arrivent.



À voir ce court résumé, j'aurais pensé lire quelque chose de palpitant. Toutefois, j'ai été déçue. Les intrigues sont quelque peu brouillonnes et le tout m'a laissé sur ma faim.



Seul point positif. C'était rapide à lire.
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Happy Birthday Sara

J'ai eu beaucoup de mal à aller au bout du livre : le style ne m'a pas plu , l'écriture est spéciale , les personnages peu attachants et que de longueurs !

Sara s'est embarquée sur un ferry le jour de ses 18 ans pour prouver que son père qui a été capitaine sur ce bateau a été injustement renvoyé . Elle ne sait pas à qui se fier parmi les anciens employés et va naviguer à l'aveugle alors que la mer est déchaînée .
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Happy Birthday Sara

Difficile de résumer ou de raconter l'histoire car sinon le charme de l'écriture si particulière de Yann Queffélec est rompu.

Car en effet au début du livre on ne comprend pas grand chose mais on est quelque peu fasciné par sa façon d'écrire et d'amener son histoire qui donne envie de continuer sa lecture.

Le sujet est grave comme beaucoup de roman de cet auteur et il l'évoque avec justesse.



lu en 2011.
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Happy Birthday Sara

Je n'ai pas du tout aimé.



Le style m'a beaucoup déplu: c'était confus, j'avais souvent besoin de retourner en arrière pour essayer de tirer tout ça au clair. Certes, on cerne très bien ainsi la confusion qu'il y a eu vraisemblablement à bord lors du naufrage mais, du coup, je ne suis pas certaine d'avoir suivi le fil de tous les évènements.



Dommage, l'histoire était très bien ...
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L'amante

Un fort joli roman. Marc est étudiant à Paris,il vit avec sa petite soeur. Un jour , lors d'une prise de sang, il tombe amoureux d'Alba une'infirmière, et fera tout pour la conquérir... L'écrivain m'a beaucoup charmé avec ce roman, mentionnant les amourettes de Marc, souvent pieds nus, dévoilant leur jolis orteils. J'ai cru rêver car comme vous l'aurez peut-être deviné les pieds nus c'est ma passion.
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L'amante

Si j'ai bien compris, les hommes recherchent toujours l'image de la mère… Quoique le personnage du roman soit tout jeune….
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L'amante

L’Amante/Yann Queffelec

Yann Queffelec reste un virtuose du langage pour décrire les errements de Marc, ses amours manqués et ses passions inassouvies. Mais on est assez loin des « Noces Barbares » (Prix Goncourt) pour tenir le lecteur en haleine. En effet le personnage de Marc Elern, dix-neuf ans, un père toujours en voyage, orphelin de mère, avec une sœur de seize ans aveugle de naissance, reste un mystère dans sa relation avec Alba la belle infirmière, puis Aline. En fait, il se pourrait bien qu’il fût toujours à la recherche d’une mère trop tôt disparue.

Le beau style de l’écrivain sauve le roman :

« Le visage d’Aline irradiait une tendre phosphorescence qui lui descendait jusqu’à la naissance des seins, entre les plis vert tilleul d’un chemisier de satin. Quand elle se penchait vers moi, les plis se tendaient sur des rondeurs qui m’enchantaient. J’étais ébloui par sa beauté, par sa fraicheur diabolique de gamine au seuil de la quarantaine, une maman. »

Et la conclusion pleine d’humour :

« L’aventurier des mers a, paraît-il, une femme dans chaque port. Moi c’est l’inverse. Un port, un havre dans chaque femme. »

Une dernière jolie phrase :

« Aimer est toujours le plus beau des voyage…il continue. »

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L'amante

Du style certes mais cela ne fait pas tout. L'histoire n'est pas hélas à la hauteur du quatrième de couverture. Sympa...
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L'amante

Après le décès de sa mère, Marc – jeune homme rêveur et abandonné – tombe amoureux de la mystérieuse Alba. Ils se tournent autour, se cherchent… Elle est l’amante dont il rêve jour et nuit ; dont il cauchemarde aussi, parfois…

Le père de Marc est souvent en voyage, laissant son fils livré à lui-même. Surtout qu’il doit veiller sur sa sœur, Cathy, aveugle et loin d’être bête ! Cette dernière fait tourner la tête de Tim, le meilleur ami de Marc.

Jeux dangereux, jeux amoureux, coups de bluff et coups de théâtre vont s’enchaîner… Sans pour autant nous exalter.



Le style de Queffélec est tantôt délicat, tantôt vif. Cet auteur a incontestablement du talent, néanmoins, je n’ai pas été très séduite par ce roman. C’est doux, ça se lit vite. On s’attache un peu aux personnages, mais on n’a aucune difficulté à refermer le livre pour vaquer à d’autres occupations.
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L'amante

L'histoire : un jeune homme de 18 ans Marc, vient de perdre sa mère, morte d'un cancer. Il s'occupe presque tout seul de sa jeune soeur, aveugle de naissance, avec qui il a un lien très fort d'amour et de haine. Le père est constamment en voyage. Un seul ami, pas très net, morose.....Marc fantasme sur l'amour qu'il ressent pour une voisine qu'il épie dans l'immeuble vis-àvis du sien.......

Dans la biographie de Yann Queffélec on lit ceci : "Ses personnages sont bien souvent des écorchés vifs. Mieux que personne, Yann Queffélec sait manier l'écriture comme un poinçon, en vue de descendre jusqu'aux tréfonds de la nature humaine, de remuer les pulsions primitives et les démons qui agitent tous les coeurs. Il ose dire 'l'indicible"."

Avant ce livre je n'ai lu de cet auteur que "les noces barbares"......Il est clair que ces 2 livres ne respirent pas "la joie de vivre" !! On ne s'évade pas vraiment (pas du tout) en lisant du Queffélec......c'est très certainement pour tout cela que j'ai eu du mal à apprécier cette lecture.



lu en 2006.
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L'amour est fou

L'amour est fou est le premier livre de Yann Queffélec que je lis. J'ai malheureusement été assez déçu par l'histoire, que je trouve sans grand intérêt, ennuyante par moments... Le sujet choisis est quand même pas mal, quoique difficile à traiter, mais j'ai bien aimé certains passages, des moments forts qui font ressortir le côté de l'autre qui demeure imprévisible et indéchiffrable. Je ne pense pas que je me souviendrais vraiment ce cette lecture, elle était finalement, assez quelconque.
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L'amour est fou

L'amour est fou - Yann Queffélec



Après le départ de son amie Alba, Marc 25 ans se met en relation avec la mère d’Alba, Aline 41 ans. Marc a perdu sa mère à 18 ans. Il est aujourd’hui sans emploi ; ne voit plus sa sœur aveugle, ne voit plus Tim son éternel copain et essaye tant bien que mal de rétablir un dialogue avec son père.

Est-ce pour cette raison qu’il voit en Aline une relation à toute épreuve ?

Mais si Alba revenait ? Aline reste sur ses gardes et pose la question à Marc.

Et puis un matin, après cinq ans, Alba téléphone à Marc…

Histoire mélo-dramatique tangible où la voix effacée de Marc parvient à faire parler davantage son corps. Perturbé, perdu, éperdu dans des rêves masochistes, de fantasmes refoulés, les vérités s’invitent dans un orgueil insensé.

La relation mère-fille ne vaut pas mieux. Le comportement jaloux de chacune d’elles se réfléchit dans les pensées critiquables. Leurs imaginations désenchantées, leurs failles, dans l’extase des peaux marqueur de maux, les odeurs du sexe sont portées jusque sur la grève.

Car la mer reste toujours aux côtés de l’auteur, comme l’amour, ce sentiment absent entre lui et son père.

Un roman partiellement autobiographique qui n’est pas la plus belle des histoires d’amour, mais j’avoue que j’avais oublié son écriture travaillée où l’attirance reste en proie à ses grands thèmes.

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L'amour est fou

Voilà un livre usant où rien ne se passe sinon l'ennui d'un être totalement immature coincé bien volontairement entre deux femmes, la mère et la fille, et ne cherchant jamais rien d'autre que de vivre au chevet des autres en se prenant pour un presque écrivain. Doit-on voir une part d'autobiographie avec quelques coups manqués pour régler son pas dans celui de son père ?



Voilà surtout un livre insipide et même irrespectueux pour les lecteurs.
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L'amour est fou

nouveau roman: la puissance des corps. (similitude avec :le choix de Sophie)
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L'amour est fou

L’amour est fou/Yann Queffelec

On retrouve Marc Elern, vingt-cinq ans, qui dans « L’amante » découvrait l’univers féminin en la personne de la belle Alba. Il avait alors dix-neuf ans. Il s’était amouraché d’elle sans la connaître et se rappelle :

« À Montparnasse, quand nous dormions ensemble, elle était emmitouflée jusqu’aux yeux. À l’océan, sa nudité frôleuse m’avait laissé le goût fuyant d’un reflet, d’un clin d’œil, comme si je détenais une miette sur les milliers qui composaient la clé d’un secret qu’elle me refusait… »

Quasi orphelin d’un père égyptologue toujours en voyage et d’une mère décédée, frère d’une sœur aveugle de naissance, Cathy, il n’a finalement jamais consommé son amour pour la belle infirmière. Alba la mythomane a disparu. C’était cinq années auparavant.

Marc est sans emploi fixe mais donne accessoirement des cours de tennis aux dames.

Et puis il s’en est allé dans les bras d’Aline, quarante-deux ans, la mère d’Alba.

Malade d’une jalousie irrépressible à l’encontre de sa fille, Aline est une mère moraliste et juge, qui se sent obligée toujours de prendre position pour trancher ; comme une mère, la vraie, que Marc a perdu à l’âge de dix-huit ans et qui fut la première femme de sa vie.

Et puis un beau jour, le téléphone sonne : c’est Alba ! Celle qui fut elle aussi la femme de sa vie, la fille de la femme de sa vie d’aujourd’hui ; la fille et la mère étaient les amours de sa vie. Les femmes de sa vie.

Le mensonge en guise de viatique, Marc va papillonner déci delà.

Aline résistera-t-elle aux infidélités de Marc ?

Toujours virtuose du dialogue et du style, Yann Queffelec joue avec les mots une petite musique qui nous dépeint le monde de l’amour dans un récit partiellement autobiographique. Ajoutez un humour latent qui reste pour lui une arme redoutable :

« Une lettre de papa, c’est un colis piégé ! »



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L'amour est fou

Roman qui raconte la vie amoureuse de Jean-Marc coincé entre Alba et Aline.
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L'amour est fou

Le récit mêle le présent mais également les pensées de Marc qu’il adresse à son père et les lettres qu’il ne lui a jamais envoyées. On ne sait jamais trop où on se situe ce qui est étrange et déroutant. L’histoire est bien écrite mais l’histoire est longue et n’avance pas. On s’ennuie autant que le narrateur dans sa vie oisive et monotone. Ce n’est qu’avec le retour d’Alba qu’on avance un peu et qui met un peu d’action dans le récit. Au final, on est autant perdu que Marc, qui ne sait pas ce qu’il veut et qui recherche une mère avec Aline.
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L'aventure : Le choix d'une vie

A l'initiative de Patrice Franceschi, 9 écrivains (dont lui-même) nous offrent de courts récits illustrant l'Aventure sous toutes ses formes.



Gérard Chaliand (poète, voyageur et enseignant) au Viêt Nam en 1967

Patrice Franceschi (écrivain voyageur) se joint à une caravane de 200 chameaux et traverse le Sahara oriental. Une vie de nomade, loin des contingences matérielles.

Alexandra Lapierre (romancière et historienne) sur les pas d'une héroïne d'un roman en germe; Artemesia Gentileschi.

Alain Mabanckou (Romancier) en proie à son double-animal et les croyances africaines.

Pascal Manoukian (Journaliste et écriain) sur les trace d'une peuplade indienne des forêts du sud de la Colombie; les Macujés.

Michel Moutot (Journaliste, reporter à l'AFP) pour la sauvegarde d'une langue en voie de disparition, parlée par la plus petite tribu d'Afrique, les El Molo.

Yann Queffélec (écrivain et marin à ses heures...) convoyant un voilier-épave de Carthagène à Brest en 1978. Une première expérience maritime aux confins de l'insouciance suicidaire.

Sylvain Tesson (écrivain voyageur) mène une très courte réflexion sur l'aventure humaine intérieure au sein des grandes métropoles ou se côtoient -sans se voir- richesse et détresse extrême.

Valérie Zenatti (écrivain et scénariste) marquée à jamais par le conflit armé de Sarajevo (1994) .



Chacun d'entre-eux -à sa façon- tente de définir la notion d'Aventure. Loin des clichés cinématographiques, l'Aventure se décline de mille et une façon.

Des témoignages courts, forts et intelligents. L'Aventure au bout du Monde, au bas de chez soi et dans la littérature.

Une palette d'écrivains qui savent de quoi ils parlent.

Chapeau bas !
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