J'ai d'abord choisi ce livre "30 jours à tuer" pour le concept : le premier roman crée sur Internet, avec plusieurs personnes qui écrivent chacune un chapitre différent. Je trouvais ça plutôt sympa, découvrir plusieurs style d'écriture dans un seul et même livre, ça me branchait ! L'histoire ma plût dès le début, j'ai été transporté dans la "vie" de Clara Turner, j'ai ressenti tous les sentiments qu'elle a pu ressentir, et la douleur que ça a du être pour elle l'histoire, si atroce soit-elle, qu'elle a malheureusement vécu. Le dénouement de l'histoire est très inattendu, j'ai été surprise, je l'ai bien aimé, quoique je l'ai trouvé un peu rallongé, avec des passages qui auraient pu être supprimé vers la fin. Je suis quand même contente de ma lecture, qui a été rapide, assez simple à lire et très constructive.
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Effectivement, ce roman écrit à 7 plumes soulève le drame de la peine capitale. On s'attache à Clara et à son histoire, à sa dérive fatale. J'ai aimé le style de chacun des écrivains. Une initiative intéressante.
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J'ai beaucoup aimé ce livre plein de rebondissements une fin que nous prend par surprise.
Quand je l'ai lu je ne savais pas que c'était une nouvelle écrit par plusieurs auteurs. Tous les chapitres sont bien liés aux autres et l'on se croirait prise dedans avec le personnage.
Je te laisse le découvrir.
Belle lecture 🌺📖
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Super agréable en premier le format est original comme un calepin...
Puis, les nouvelles sont courtes certes (7 pages soit 7 jours) mais elles sont bien construites malgrès toutes. De plus, les nouvelles respectent le calendrier l'été, noël,...
J'ai adoré la nouvelle "good save the trees"...
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Une année rythmée par ces histoires à 7 plumes ne pouvait que bien se passer. Tous les matins, avant le petit déjeuner, le rituel de la lecture de la page du jour a su me mettre de bonne humeur.
Les histoires sont assez inégales. Certaines sont jouissives, d'autres presque incompréhensibles.
Mais ce qui est surtout sympa, c'est d'imaginer les auteurs lancer une histoire, en compléter une, en terminer une autre, rire et partager une belle complicité et tenter d'être plus fou que son compère. L'exercice doit être passionnant ! Et la lectrice que je suis a apprécié l'expérience et a été ravie du dépaysement et du voyage !
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Un livre très original sur le mode du cadavre exquis, un auteur commence une histoire qui est poursuivie par un autre, du coup ça part dans l'inattendue. Ils nous invitent même à finir une des histoire. A lire pour changer un peu de l'habituel.
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Sur la couverture de récit il est écrit 'document'. L"éditeur aurait pu marquer 'roman'. car il aurait pu être l'intrigue d'un roman, d'un thriller tant cette affaire de naufrage sent le glauque, la raison d'état. Ce livre est non seulement un bel hommage à ces cinq hommes disparus au large de la Cornouaille mais cri d'alarme de Yann Quéffelec : " Un jour quelqu'un finira par parler et dire enfin la vérité" mais en attendant ne laissons pas cette affire tomber dans l'oubli
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Surprenant. Plus dans le journalistique. Je n'ai pas trop l'habitude de ce genre de lectures... et j'avoue qu'au départ ce livre m'a destabilisée, moyennement plu.
Seulement, voilà : ce "sujet" m'intéresse vraiment, alors je poursuis ma lecture, par curiosité.
Vient alors ce moment béni de lecture où je ne peux plus rien lâcher... Ce d'autant moins que voilà justement la presse qui remet le sujet dans le fil de l'actualité... (allez, par curiosité, jeter un oeil sur internet, ne serait-ce que pour voir à quoi ressemble ce chalutier encore entreposé à Brest...).
J'ai choisi ce roman parce que mes parents avaient un ami marin-pêcheur au Guilvinec, Jean, à qui je pense bien souvent. Et puis je me souviens aussi son accent, inimitable, et toute cette histoire autour du Bughaled Breizh, c'est tellement son univers... un peu le mien aussi. En tout cas, celui de mon enfance dont je suis encore toute imprégnée...
Côté romans, traitant de la mer qui emporte les marins bretons, deux m'ont totalement transportée :
- L'Herbe d'or, de Pierre Jakez Hélias,
- Pêcheur d'Islande, de Pierre Loti.
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Le Point. 05/11/2021.
La justice britannique s’est rangée, vendredi 5 novembre, à la thèse de l’accident de pêche pour expliquer le naufrage du chalutier français Bugaled Breizh, qui a fait cinq morts en 2004, écartant la thèse du sous-marin défendue par les familles des victimes. Cinq ans après le non-lieu définitif prononcé en France, les proches des victimes espéraient que les trois semaines d’audiences tenues en octobre à la Haute Cour de Londres permettraient de faire apparaître de nouveaux éléments susceptibles de relancer l’enquête.
Mais alors que la justice française n’avait pu trancher entre l’hypothèse d’un sous-marin et celle d’un accident de pêche, le juge Nigel Lickley s’est montré plus catégorique et a douché leurs espoirs. Le chalutier a « coulé en raison d’un accident de pêche », a-t-il tranché en rendant ses conclusions, ajoutant qu’aucun autre vaisseau n’était impliqué que ce soit en surface ou non. Le magistrat a indiqué que la « cause probable » du naufrage est que son train de pêche se soit enterré dans le fond marin, conduisant vraisemblablement « à une perte progressive de la stabilité du navire ».
Le bateau breton a sombré très rapidement le 15 janvier 2004 au large des Cornouailles, au sud-ouest de l’Angleterre, où il pêchait dans des conditions météorologiques plutôt bonnes. Les cinq marins qui se trouvaient à bord avaient été emportés par le fond. « Je chavire, viens vite ! » avait lancé ce jour-là le patron du Bugaled Breizh (« Enfants de Bretagne » en breton), Yves Gloaguen, dans un appel de détresse à l’un de ses confrères à la mi-journée.
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Un travail de journaliste mais une plume d'écrivain. Yann Queffélec s'autorise le lyrisme, les effets littéraires, imagine des pensées, des dialogues, des situations, se met dans la peau de ses personnages, construit son livre comme un roman mais n'utilise que des éléments établis et solides pour élaborer son propos. Du grand art pour une bien sombre affaire...
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La lecture de ce livre me laisse un peu mitigée.
Il faut dire que je l’ai lu assez rapidement, quasiment d’une seule traite. Il était facile à lire. Or je pense qu’un livre qu’on lit aussi vite, c’est qu’on l’apprécie.
Et pour autant il y avait bon nombre de passages où j’étais perdue, je ne savais plus de quel personnage on parlait, je ne savais plus si on parlait du présent, du passé ou du futur.
Sans compter l’histoire à laquelle je n’ai absolument pas accroché. Je n’ai ressenti qu’une totale indifférence pour les personnages. J’avoue que je m’en fichais un peu de ce qui leur arrivait, de qui ils étaient. J’ai eu l’impression d’une histoire qu’on survolait sans entrer vraiment dedans.
En fait, j’ai eu l’impression que l’histoire ne servait que de décor à un autre thème important du livre, le sexe. Tout tournait autour du sexe, c’était sans cesse des allusions par-ci par-là. Comme si au fond, il n’y avait que ça dans ce bouquin. Et sincèrement, ça m’a dérangé. Ce n’était pas d’amour dont l’auteur parlait, mais vraiment de sexe et personnellement, un peu ça va, mais trop, c’est trop.
Non vraiment, je n’ai pas aimé, et en fait, si je l’ai lu si vite, c’était pour en être rapidement débarrassée.
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Une lecture simple, pour se distraire. Le suspens n'est pas exceptionnel, mais le récit est assez agréable. Rien de plus classique qu'une bonne histoire autour d'un héritage.
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J'aime beaucoup Yann Queffelec: son écriture, son regard cynique sur les familles, sa haine des non-dits...Mais là j'avoue ne pas être entrée dans cette histoire compliquée, les personnages n'ont pas retenu mon attention. Pas le moment peut-être?
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Dès les premières pages j'ai retrouvé cette odeur de vieille serpillière qui m'avait saisi à la lecture d'un autre opus du même auteur, "Noir animal", encore appelé "La menace". Et pourtant, ô surprise, de page en page est apparu un autre aspect du talent de cet auteur que j'avais jusqu'à présent mis sur ma "liste noire" des auteurs à fuir. J'ai découvert un humour ravageur, assorti d'une attaque en règle contre la sauvagerie des rapports familiaux dès lors que l'argent, des sommes considérables d'argent, sont en jeu. Ici il s'agit de la succession de l'oncle Richard, parti faire fortune en terre lointaine et revenu passer ses vieux jours dans le manoir familial de Trémazan, où il compte bien jouer une farce à cette famille qu'il surnomme (à juste titre) la famille Mic-Mac. "Affreux, bêtes et méchants", le célèbre film d'Ettore Scola, dépeint assez bien l'ambiance qui règne dans ce pandémonium. Mais que vient faire Boris, le fils caché issu d'un inceste, dans cette histoire abracadabrantesque ? Et l'amour dans tout ça ? Le titre lui-même est un pied de nez à la curiosité du lecteur croyant naïvement tomber sur une affriolante histoire de sexe. Un délire d'imagination qui ravira les amateurs de romans déjantés…
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