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4.26/5 (sur 83 notes)

Nationalité : Népal
Né(e) : 1975
Biographie :

Mingyour Rinpoché est un moine bouddhiste tibétain, 7e représentant de la lignée de réincarnation de Yongey Mingyour Dorjé.

Son père était Tulku Urgyen Rinpoché et sa mère Sam Chodron, descendante des rois du Tibet, Songtsen Gampo et Trisong Detsen.

En 1984, Mingyour Rinpoché alors âgé de 9 ans rejoignit le monastère de Nagi Gompa pour y étudier le bouddhisme avec son père, Tulku Urgyen Rinpoché. Il reçut les enseignements du Mahamudra, les Quatre Dharmas de Gampopa, mais aussi les méthodes Dzogchen du Trekchö et du Tögyal.

À l'âge de 11 ans, à la demande de Taï Sitou Rinpoché, il poursuivit ses études à Shérab Ling, l’équivalent de Palpung, mais en exil en Inde. À l'âge de 12 ans, il fut intronisé par Taï Sitou Rinpoché comme 7e Yongey Mingyour Dorjé.

En 1988, âgé de 13 ans, il effectua sa première retraite spirituelle à Shérab Ling. À l'âge de 17 ans, il fut désigné comme maître de retraite par Taï Sitou Rinpoché.

À 19 ans, il étudia au Collège monastique de Dzongzar. À 20 ans, il fut désigné par Taï Sitou Rinpoché comme son représentant à Shérab Ling, où il enseigna en tant que Khenpo.

À 23 ans, Mingyour Rinpoché prit ses vœux monastiques avec Taï Sitou Rinpoché.

En plus de ses responsabilités au monastère de Shérab Ling, Mingyour Rinpoché est le responsable du monastère de Tergar Osel à Kathmandou, au Népal, et du monastère de Tergar Rigzin Khachö Targyé Ling à Bodhagaya, en Inde.

Il enseigne aussi régulièrement en Europe, aux Etats-Unis et en Asie, où il dirige plusieurs centres de Méditation de Tergar et plusieurs groupes de méditation.
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Bibliographie de Yongey Mingyour Rinpoché   (5)Voir plus

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Citations et extraits (151) Voir plus Ajouter une citation
« Quand on apprend à rire de soi, n’importe quel aspect de l’existence acquiert une espèce de luminosité. »
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Yongey Mingyour Rinpoché
Les fixations, les concepts et les dualités qui ont entretenu nos illusions se dissolvent - Même pour ceux qui n'ont jamais médité. Reste une forme très élémentaire d'ignorance - l'incapacité à reconnaître la nature de notre propre conscience. Mais, avec la dissolution du corps, l'écart entre l'esprit d'ignorance et la sagesse devient très, très étroit.
La désintégration naturelle du corps donne à l'esprit une possibilité accrue de reconnaître la pureté fondamentale de sa vraie nature.
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Yongey Mingyour Rinpoché
Lorsque j'ai commencé à pratiquer la méditation de la compassion, j'ai observé que ma sensation d'isolement commençait à s'atténuer, tandis que je ressentais de plus en plus une impression de force. Là où, auparavant, je ne voyais que des problèmes, je me mis à ne voir que des solutions. Alors que je considérais mon bonheur comme plus important que celui des autres, je commençais à percevoir le bien-être des autres comme le fondement même de ma paix intérieure.
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L'interstice entre les pensées - comme entre les respirations ou les humeurs - nous permet d'entr'apercevoir l'esprit nu, l'esprit qui n'est pas obscurci par des idées préconçues et des modèles de la mémoire. C'est cet éclat nouveau qui nous surprend et nous fait accéder à l'Éveil, qui nous rappelle que les nuages ne sont que des soucis superficiels et temporaires et que le soleil brille que nous le voyions ou non. Prendre note de cet interstice nous fait découvrir un esprit qui ne cherche pas à s'accrocher à une histoire de perte ou d'amour, à une étiquette de gloire ou d'infamie, ou à une maison, une personne, un animal familier. C'est l'esprit affranchi des fausses perceptions qui nous enferment dans des cycles répétitifs.
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Il n'est certes pas facile de renoncer à l'habitude de se considérer comme une victime. Mais en assurant l'entière responsabilité de ce qui nous advient, nous pouvons nous ouvrir des possibilités que nous n'avions sans doute jamais imaginées. Notre vie peut devenir un espace de jeu où d'innombrables occasions d'apprendre et d'inventer nous sont offertes, et où notre impression de limitation personnelle et de vulnérabilité est peu à peu remplacée par un sentiment d'ouverture et de choix illimités.
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En un lieu appelé Bodhgaya, il s'assit sous un arbre et plongea de plus en plus profondément à l'intérieur de son esprit, déterminé soit à trouver la réponse qu'il cherchait, soit à y laisser la vie. Au bout d'un grand nombre de jours et de nuits, il trouva enfin l'objet de sa quête: un état de conscience fondamental, immuable, indestructible et d'une envergure infinie. Lorsqu'il émergea de sa méditation profonde, il n'était plus Siddharta, il était le Bouddha, terme sanskrit qui signifie « l'Éveillé » (...)
Comme la perception profonde du Bouddha allait bien au-delà des idées ordinaires que les êtres se font d'eux-mêmes et de la nature de la réalité, il fut contraint de communiquer ce qu'il avait appris au moyen de paraboles, d'images, de métaphores.
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Ils peuvent même être en mesure de rester dans cet état de reconnaissance pendant plusieurs jours, permettant ainsi au processus de purification et de réalisation de se poursuivre. Autrement dit, la mort permet d'accéder à une illumination complète.
Pendant que nous sommes en vie, même ceux qui ont atteint un niveau de réalisation très élevé, conservent généralement quelques bribes de concepts, une légère trace de fixation de l'esprit. Le processus de dissolution physique permet à l'esprit de purifier intégralement de ces traces. En ce sens, mon père a atteint l'Illumination complète après être resté assis trois jours en méditation mourante.
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On appelle les facteurs conditionnants, les afflictions mentales, les trois principales sont l’ignorance, l’attachement et l’aversion. Elles constituent la base de tout ce qui nous empêche de voir les choses telles qu’elles sont.
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Le temps et les efforts que les gens consacrent à accumuler et à préserver leurs richesses matérielles ou « extérieures » leur laissent très peu l'occasion de cultiver leurs « richesses intérieures » – des qualités comme la compassion, la patience, la générosité et l'équanimité. Ce déséquilibre rend les gens particulièrement vulnérables quand ils sont confrontés à des problèmes sérieux comme le divorce, les maladies graves et les douleurs chroniques, d'ordre physique ou émotionnel.
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Peu à peu, je commençais à reconnaître la fragilité et le caractère éphémère des pensées et des émotions qui m’avaient perturbé pendant des années, et je comprenais comment, en me focalisant sur de petits ennuis, je les avais transformés en énormes problèmes. Du seul fait de rester assis à observer à quelle vitesse et, sous bien des aspects, avec quel illogisme, mes pensées et mes émotions allaient et venaient, je commençais à voir directement qu’elles n’étaient pas aussi solides et réelles qu’elles en avaient l’air. Puis, une fois que j’eus commencé à lâcher prise sur ma croyance à l’histoire qu’elles avaient l’air de me raconter, je perçus peu à peu « l’auteur » qui se cachait derrière : la conscience infiniment vaste, infiniment ouverte, qui est la nature même de l’esprit.
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