Yuhki Kamatani

On a le droit de changer. On a le droit de changer l’image qu’on donne de soi.

J’ai renoncé à définir ce que je suis, et je m’arrange pour que les autres ne puissent pas le faire à ma place !

Mais faire ce qu’on veut et être libre, ce dont deux choses différentes.

Enfin, c’est en se trompant qu’on finit par apprendre.

A force de lire toutes sortes de bouquins, j’ai compris comment fonctionnent les gens. J’ai appris à donner le change à l’extérieur, mais au fond de moi, je suis tout embourbée.

- Il faut que tu apprennes à t'affirmer dans la vie, ma fille.

Je me demande ce qui caractérise ma voix... Qu'est-ce qui fait ma personnalité... au juste ?

- Il s'agit juste de diriger les oreilles de la radio vers les sons. Ils sont toujours là, il suffit de savoir les écouter...

Pourquoi je me suis entêté à ce point... déjà ?

Ne laisse aucun regret derrière toi.

Je ne sais pas du tout à quoi ressemblera l'avenir... Mais pour ne pas me noyer dans tout cet air pur... Je m'applique à respirer de toutes mes forces.

Vous êtes aussi insaisissable qu'un nuage...

Mais je crois que ce n'est plus ce qui me donne envie de remporter le concours aujourd'hui. Ce qui me porte, ce n'est ni Kawami, ni mon avenir … Mais nous tous, les vingt-quatre membres de la chorale … Car c'est la seule chance que nous aurons de gagner cette compétition tous ensemble.

L'important, c'est de ne pas réduire le présent à une étape d'un bonheur à venir.

J'aime les ports. Un port, c'est comme une porte d'entrée dans un pays, on y croise des bateaux et des gens du monde entier.
Les rencontres, les adieux...c'est très enrichissant.

Tant pis si on n'arrive pas tous à se comprendre... Ce qui compte, c'est que chacun puisse trouver sa place dans le monde.

Il n'y a rien de plus frustrant que d'avoir quelque chose à dire et personne en face pour vous écouter.

Le suicide, c'est l'ultime expression de la liberté. De savoir que l'on peut choisir sa mort, ça aide à vivre.

Lorsque les oiseaux chantent, ils ne font que transmettre la chorale des anges.

Parfois, quoi qu'on fasse, on finit inévitablement par souffrir.