Citations de Yuhki Kamatani (79)
Je ne sais pas du tout à quoi ressemblera l’avenir mais pour ne pas me noyer dans tout cet air pur, je m’applique à respirer de toutes mes forces.
Il y a de grandes chances pour que la distance qui nous sépare ne se réduise jamais. Ces murs qui existent entre nous et les gens, on ne les sent qu’en s’efforçant de les percuter. Ces efforts finissent parfois par saper même les cœurs bienveillant… Mais puisque nous sommes tous à bord du même bateau, il faut parfois briser le silence.
C'est fou ce que j'ai peur que mon unique vie s'achève...
Quand les gens demandent qui je suis je leur réponds que je suis ce qu'ils voient en moi.
S'ils pensent que je suis un homme c'est le cas, si ils me prenne pour une femme, c'est vrai aussi.
-Mais maintenant que je relis votre asexualité votre absence de désir j'ai l'impression que tout c'eclair...
Et que je réussis à vous cerner un peu.
Peut-être que je me trompe sur toute la ligne...
Dans ce cas je vous demande pardon.
- oui tu te trompes ce n'est pas mon asexualité qui m'a fait devenir personne.
Ce n'est qu'une de mes facettes un des éléments qui constituent mon identité comme pour toi tasuku...
Ta personnalité ne se résume pas au fait d'être gay.
-Oui c'est vrai
Je n’ai pas besoin de croire aux dieux… Parce que je place ma foi en l’humanité.
Dans la réalité, tout ne se finit pas toujours de façon aussi claire et nette que dans la fiction.
La vie est trop courte. J’ai décidé de vivre comme je l’entends, quitte à mourir demain.
Tu avais l’air de quelqu’un qui a perdu le monde entier et que la mort attire à elle.
Machiya s’est changée en planète errante … Mais moi … Je continue de chanter.
Je ne sais toujours pas qui est vraiment Tsubaki, mais je crois que j’ai senti la douleur qu’il a en lui. En le voyant les nerfs à vifs, angoissé et déboussolé, en voyant ses larmes, il m’a rappelé celui que j’étais il n’y a pas si longtemps.
— Tsu… Tsubaki, tu aimes les poissons rouges ?
Même si quelqu'un nous fait du mal, nous aurons toujours la force de nous relever. Je n'en ai pris conscience qu'après avoir moi-même blessé quelqu'un.
Les gens m’ont collé trop d’étiquettes, il est temps d’en changer.
On ne peut pas savoir ce qui nous attend derrière une porte tant qu’on n’en a pas franchi le seuil.
On a le droit de changer. On a le droit de changer l’image qu’on donne de soi.
J’ai renoncé à définir ce que je suis, et je m’arrange pour que les autres ne puissent pas le faire à ma place !
Mais faire ce qu’on veut et être libre, ce dont deux choses différentes.
Enfin, c’est en se trompant qu’on finit par apprendre.
A force de lire toutes sortes de bouquins, j’ai compris comment fonctionnent les gens. J’ai appris à donner le change à l’extérieur, mais au fond de moi, je suis tout embourbée.