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Critiques de Yveline Feray (33)
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Contes d'une grand-mère vietnamienne

Un recueil de 10 contes vietnamiens avec une préface d'yveline Feray , grande spécialiste du Vietnam qui a recueilli ces différents contes et explique - t- elle les a réécrit en respectant l'âme vietnamienne

Le premier conte est une version de Cendrillon , très belle .

Mes préférées car dans tout recueil de contes chacun a ses préférés selon sa sensibilité sont Mademoiselle Crapaude , et le Carambolier .

En lisant ces contes on a l'impression d'être à une veillée près de l'arbre le plus important du village , les contes sont une mémoire à entretenir avec leur universalité et leur spécificité propre

Un très beau livre que je recommande à tous les tous les esprits curieux , à tous les conteurs dans l'âme , à tous les amoureux du Vietnam .

Merci aux Editions Philippe Picquier pour l'envoi de ce livre .
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Contes d'une grand-mère tibétaine

Grand-mère, oui, raconte moi encore le pays d'en haut, là où la neige touche le ciel, les contes du vetala d'or ou du cadavre levé... ce pays où l'âme des cimes inspire le voyageur, où le puissant sait encore écouter le sage, où le merveilleux se mêle à la matière en décomposition, où les pierres et les rongeurs soufflent le destin des humains , où la ferveur et l'opiniâtre pratique enseignée par les maîtres protège des pires démons, où la vision claire combat les trois poisons : désir , répulsion, ignorance. Raconte encore, grand-mère, la sagesse populaire, penchée sur les os des oracles, qu'éclaire pourtant le dharma... parle nous encore de cette voix que le toit du monde souffle encore sur notre horizon malade.
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Monsieur le paresseux

J'ai le sentiment que j'en ai pas fini avec l'Asie et plus particulièrement avec le Viet Nam. J'ai besoin de renouer avec le mode de vie Chinois ou la culture Vietnamienne ou le Japon des geishas ou l'Inde de la colonie anglaise. Je reviens à ces sujets pour me ressourcer, me sentir dans un cocon de sérénité et de paix intérieure loin des turpitudes du quotidien. Lire l'Asie c'est comme savourer un thé aux fleurs de lotus ou un thé à la pêche (mes préférés) aux senteurs exotiques. Les pages se tournent avec anxiété: le paresseux va t-il réussir sa mission ?

Le destin de Lè Huu Trac s'en trouve changé à jamais.

On partage avec lui ce voyage tant redouté.

J'ai, personnellement, apprécié les discussions avec le Prince Héritier, si mâture, pour un enfant. A chaque page tournée, j'espérais le voir rétabli et la maître médecin enfin délivré. L'Auteure Yveline Féray a le style singulier des conteurs d'antan pour nous faire vivre ce roman.

Une aventure pleine de rebondissements et de sagesse qui nous fait voyager au temps des Empereurs du Pays des Dragons.
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Contes d'une grand-mère indienne

Ces contes nous permettent de découvrir les divinités indiennes mais la lecture en est très difficile compte-tenu du grand nombre de mots qui ont des explications en note.

Certains contes prônent la soumission de la femme ce qui m'a dérangé. " Ah, il allait rappeler à son épouse, avec des coups au besoin, que les femmes ne devaient avoir qu'un seul objet de respect : leur époux!"

Dans ces contes, il est beaucoup question de bien, de mal, de beauté, de divinités, de démons, de nymphes... Des contes qui raviront, je n'en doute pas , des amateurs de contes fantastiques ce qui n'est pas mon cas.
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Contes d'une grand-mère cambodgienne

J'ai lu ces contes pour ne pas limiter le Cambodge (dans sa littérature) à la terreur des khmers rouges. J'ai découvert une culture héritée de l'Inde avec une mythologie de dieux hindouistes et bouddhistes qui au fond décident des destins, où les femmes ne sont que de dociles épouses (au moins dans nos contes de fées, elles tombent amoureuses...)

Ces "contes d'une grand-mère" (titre de la collection des Editions Picquier) racontés en fait par un grand-père car dans la tradition "la parole se transmet d'homme à homme" est une lecture agréable mais sans coup de cœur.

Petite note négative en plus, l'avant-conte d'Yveline Féray m'a paru plus indigeste qu'utile et avoir mis les notes en fin de chaque conte ne facilite pas la lecture, c'est dommage.



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Dix mille printemps : Coffret tomes 1 et 2

La biographie de Nguyen Traï (1380-1442), héros emblématique de l'histoire du Vietnam, sorte de Cyrano qui ne pourrait que séduire beaucoup de lectrices et lecteurs de babelio.



Le verbe, l'esprit peuvent renverser des montagnes, changer le cours de l'histoire.

On pourrait sans pêcher par anachronisme lui associer la célèbre maxime de Bergson "il faut agir en homme de pensée et penser en homme d'action"

.

Quelques éléments d e contexte historique.

Au XV ème siècle le Vietnam n'existe pas dans sa structure actuelle. Au Nord, le Daï Viet, à l'ombre de l'Empire du milieu, avec une forte capillarité notamment en raison des occupations régulières du territoire. Au centre et au sud le royaume Cham, imprégné d'influences Khmer et indiennes.

Le Daî Viet s'étend vers le sud préfigurant les terribles conflits du XX siècle mais se retrouve en guerre avec le retour de la puissance chinoise avec la dynastie Ming qui envahi le Daî Viet, met en place un pouvoir inféodé le tout aux dépens évidemment du peuple martyrisé.



Un homme de lettre, Nguyen Traï cherche une épée pour mener son combat libérateur et le trouve conformément aux augures, le seigneur de guerre Lë Loi, futur empereur et qui se révélera fourbe et ingrat envers son ami une fois son pouvoir établi.

Il ne fut pas seulement son mentor spirituel mais également son stratégie développant un combat de guérilla qui malgré des défaites se révéla gagnante contre les forces de ce grand empire.



Dans cette monumentale fresque, Yveline Feray nous retrace avec un style lumineux ces pages historiques et permet au lecteur de s'immerger grâce à une précision époustouflante dans l'environnement physique et sociologique des protagonistes de premier plan et des plus anonymes.



L'auteure permet également au lecteur de partager le cheminement spirituel de Nguyen Traï qui n'est pas sans rappeler, par séquences, certaines flagrances du Tao, d'où un rythme parfois plus lent.



La conclusion n'incite pas à l'optimisme sur la condition humaine en particulier sur la perversion du pouvoir sur les âmes animées des meilleures intentions.



Une œuvre d'orfèvre
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Contes d'une grand-mère chinoise

Des petites histoires qui nous emmène au pays du soleil levant avec tout un panel de descriptions des us et coutumes, des légendes et contes fantastiques.
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L'oiseau magique

Un roi épouse trois soeurs. La plus jeune tombe rapidement enceinte, et lorsqu'elle accouche de trois magnifiques bébés, les deux autres épouses sont folles de jalousie. En l'absence du roi, elles volent les bébés et les jettent à la rivière, dans des pots de terre. le roi, découvrant trois chiots à la place de ses enfants est fou de rage et fait enfermer son épouse. Pendant ce temps les bébés sont recueillis et élevés par un prêtre tibétain. Ils grandissent et préparent patiemment leur retour...

Voici un album dont le grand format permet d'apprécier pleinement les magnifiques illustrations : couleurs chatoyantes, précision des traits, beauté des personnages et des paysages, variété des perspectives... Je n'arrive pas à déterminer quelles sont les techniques utilisées, je ne pense pas que ce soit de la peinture, peut-être du crayon, et parfois on dirait qu'il y a du collage, mais en tout cas ce sont des dessins absolument remarquables et on peut déjà passer beaucoup de temps à les observer, comme des tableaux.

L'histoire suit la trame classique des contes : une situation initiale, un événement perturbateur, des péripéties, un peu de magie, des bons, des méchantes et toute la sagesse tibétaine, mais la magie opère et on est transportés bien loin, dans les montagnes tibétaines, le temps d'une lecture...

A partir de 8 ans
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Contes d'une grand-mère indienne

Ce livre est plus qu'un simple livre de recueils de contes, ce sont des contes liés à la religion de l'hindouisme principalement et nous permet de réfléchir sur nous même et nos comportements. On y découvre également la grande présence des dieux, la lutte du bien contre le mal, le karma, ...

Ce livre nous permet de découvrir une partie du Râmayâna, la grande épopée hindoue.

Après la fin de chaque chapitre, est donné la définition des mots intraduisibles ou la fonction des dieux et déesses citées .... qui est toujours très utile.

Un livre différent mais tellement intéressant à lire.
Lien : http://atasi.over-blog.com/c..
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Contes d'une grand-mère vietnamienne

Voici un recueil de contes vietnamiens. L'imaginaire y est très riche, luxuriant. Les personnages sont pleins de couleurs, comme les monstres et génies qui les côtoient. J'ai vraiment aimé les lire, avec la sensations de les entendre, "racontés". Les messages, revirements de situations, issues sont captivantes car surprenantes, non manichéennes, chamarrées. Un régal.
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L'oiseau magique

Le contexte de lecture



Un album que j'ai dans ma bibliothèque depuis quelques temps déjà et que je n'avais pas encore découvert tant la couverture sublime m'impressionnait. J'adore le travail d'Anne Romby qui mêle avec brio textures et peintures.



L'auteure Yveline Férey

C'est une spécialiste des contes asiatiques dont elle collecte les histoires et les retranscrit dans des recueils qui commencent tous par Contes d'une grand-mère chez Picquier éditions.















Quelques-uns de ces contes ont été illustré comme La Carambole d'or, le Fou des fleurs notamment pour ce dernier par Anne Romby.







L'illustratrice Anne Romby



Anne Romby est une magicienne de l'illustration, une poétesse de la peinture. Chaque page ou miniature est un régal pour les yeux. Je ne peux que conseiller Fleur de Cendre, version asiatique de Cendrillon, Le Prince de Venise, la cachette magique d'Ahram Waoune, la Princesse sans nom ou encore Zhao, l'enfant-peintre.











L'objet-livre



La beauté de l'ouvrage tient aux illustrations majestueuses et très colorées d'Anne Romby.

Les pleines pages nous emmènent dans un monde imaginaire proche du Tibet et de ses coutumes.



Les couleurs des carnations sont magnifiquement rendues. J'aime énormément le fond de ciel bleu intense qui ravive les couleurs chaudes des vêtements et des personnages.











Le rendu texturé de la neige, des chiffons effilochés par le vent ou des fourrures amènent également de la matière, une légèreté, une douceur, une fragilité , du mouvement, tout comme les squelettes de feuilles et les pétales translucides rappellent le côté éphémère et fragile de la vie.





Les portraits des personnages sont superbes de détails, proches des portraits réalisés par les carnettistes de voyage.





Il ressort une véritable douceur de ces portraits sauf bien sûr pour les deux sœurs aînées, machiavéliques aux regards sournois et lorsque le roi est en colère et fait enfermé sa jeune épouse, ses yeux expriment cette noirceur.



Anne Romby excelle également dans l'expression du mouvement : voir la course du roi à cheval lors de l'annonce de l'accouchement, ou encore le moine sorcier qui vole dans les airs et joue avec les vents.











Anne Romby présente une nouvelle facette de son talent d'illustratrice avec les représentations très réalistes des oiseaux, mais aussi une mise en scène soignée avec l'association nature et personnages ou oiseaux.













Les thématiques d'un conte classique



Les épreuves jalonnent ce conte et touchent tous les membres d'une même famille.

Telle une descente aux enfers, les trois épouses sur leurs chevaux arrivent au royaume de l'Ouest qui va sceller leurs destins respectifs. La convoitise,la jalousie, l'envie de pouvoir, les complots vont percer dans ce royaume en guerre.





Ici les trois sœurs révèlent déjà leurs vraies natures : prétention, noirceur pour les deux premières, modestie et pureté pour la dernière



Véritable récit initiatique qui va ramener les enfants vers leurs origines, mais non sans leur faire subir des épreuves tout au long de leur jeune vie.





La figure du moine, père de substitution et passeur de sagesse est le personnage central, l'équilibre de ce conte. Sa forme d'oiseau en fait le messager de la vérité, du savoir. Il ne se révèle qu'à la jeune fille qui est sereine, apaisée dans ce monde de guerres, de conflits familiaux. L'épilogue ne peut qu'arriver lorsque la paix est enfin possible.



L'ombre oiseau du moine

Chaque enfant va essayer de retrouver son passé les deux frères vont se perdre dans un labyrinthe chatoyant de plantes et d'oiseaux et ne pas retrouver la trace de leur père spirituel. Ils font se figer telle la pierre en attente de l'espoir, la sincérité et la ruse incarnés par la jeune sœur.



Les personnages ne sont pas épargnés par la cruauté d'un monde qui est le miroir du notre.

La persévérance, la patience et la réflexion sont ici les vertus essentielles pour atteindre le bonheur.



Un conte riche de sagesse et magnifiquement mise ne images à découvrir pour se laisser embarquer par la magie dépaysante du récit et des illustrations.
Lien : https://chrisbookine.blogspo..
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L'oiseau magique

« Cela se passait dans ce Tibet si haut,

si haut qu’on l’appelle « le Toit du Monde ». »



A l’Est, un grand roi a trois filles.

A l’Ouest, un grand roi est veuf sans enfants.

Le second souhaite épouser les trois princesses qui rêvent de devenir reine.

Une suffira dit le roi de l’Est. Les trois ensemble attireraient le malheur. Il offre sa plus jeune fille qui est aussi la plus belle.

Obstiné, le roi de l’Ouest refuse le conseil et se marie aux trois soeurs.

Une fête grandiose est célébrée et le palais reçoit fastueusement. La montagne est en fête.



Trois ans plus tard, le roi est fier. Sa plus jeune femme est enceinte. Il doit partir pour un pèlerinage, mais l’ordre est donné de déployer « l’oriflamme aux cinq couleurs sacrées de l’arc-en-ciel », dès la naissance…

Trois beaux enfants naissent, le roi est fou de bonheur. On le voit galoper dans le vent pour rejoindre sa douce femme et ses enfants, deux garçons et une fille. Que Bouddha soit loué !

Alors que la jeune maman se remet de la naissance, épanouie de voir ses enfants magnifiques, les deux soeurs, jalouses de tant de bonheur, subtilisent les nourrissons et les remplacent par trois petits chiots. Elles mettent les bébés dans des pots de terre et vont les jeter dans la rivière.

Le drame ne tarde pas à exploser. Le roi enragé n’écoute pas sa femme crier son innocence et ordonne « qu’on l’enferme à vie dans un cachot sous le palais« .



Les flots de la rivière déposent quelque part sur ses rives, trois petites urnes. Un prêtre tibétain découvre alors un trésor inestimable…

Ce même lama se transformera en oiseau magique douze ans plus tard pour libérer à nouveau les enfants de terribles malédictions et les sauver des malveillances de leurs tantes, les reines.



A tous les enfants, il était une fois un conte qui finit bien.



J’ai choisi ce conte pour les illustrations d’Anne Romby. Textures, couleurs et dessins sont superbes. On retrouve comme pour « La Belle et la Bête » et « La princesse sans nom », des compositions végétales dans les parures des vêtements. Le blanc est crémeux, d’aspect pelucheux, il souligne et met en valeur les tableaux. Il y a beaucoup de lumière dans les couleurs qui amène richesse et dynamisme ; opulence et majesté de ton rouges, verts, bruns et bleus. Les compositions subliment l’histoire qui parle de royaume, de reine déchue, de roi perdu, d’enfants courageux, d’un prêtre sage réincarné en oiseau, de jalousie et de pardon.

Un bel album, où la cruauté du conte s’atténue par la beauté et la douceur des illustrations.
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L'oiseau magique

Yveline Féray est l'auteur de ce conte asiatique, inspiré de la tradition tibétaine. On y retrouve la spiritualité d'un lama qui se transforme en oiseau pour veiller sur les enfants de la jeune reine. Le texte est relativement conséquent mais écrit avec simplicité. Le vocabulaire est accessible ce qui n'enlève rien au style poétique de l'auteure.

Les illustrations d'Anne Romby sont grandioses et très jolies. Elle peint avec finesse et précision en particulier quand il s'agit de reproduire des textures en mêlant à ses peintures des matières végétales comme des feuilles ou du coton. L'album ayant des dimensions assez grandes (près de 30 cm de largeur et un peu plus de hauteur), les paysages, nombreux, ont un rendu magnifique. Sur les pages de texte, des crayonnés viennent délicatement embellir ses espaces blancs.
Lien : http://litterature-jeunesse...
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Le fou des fleurs

J'ai bien les dessins et l'histoire était bien, l'histoire est intéressante, j'ai vraiment aimé cette histoire.

J'ai bien aimé cette histoire parce que j'ai bien aimé les illustrations.

J'ai bien aimé Le fou des fleurs, il aime bien les fleurs.

J'ai bien aimé car c'est une belle histoire originale avec de belles illustrations.

J'ai bien aimé parce qu'il parle des fleurs.

J'ai bien aimé Le fou des fleurs car j'adore les histoires qui se passent en Chine, en plus il parle des fleurs, j'adore !

J'ai bien aimé Le fou de fleurs car il est très poétique et c'est une très belle histoire.

J'ai bien aimé ce livre car l'homme Xian passe son temps dans son jardin.

Classe de CM - Lecture CM 2014
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Le fou des fleurs

Magnifiques illustrations d'Anne Romby . Plaisir des yeux et plaisir des mots.
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Le fou des fleurs

« Notre vaste monde de poussière est plein d’histoires extraordinaires. Je pense en particulier au Fou des Fleurs. Alors, si vous voulez savoir ce qu’il arrive d’heureux à ceux qui chérissent les fleurs et de malheureux à ceux qui les saccagent, écoutez voir cette véridique histoire… »



L’histoire se passe mille ans auparavant, dans un petit village chinois appelé Joie Éternelle…

Qiu Xian, un vieux jardinier amoureux des fleurs, passe sa vie à les cultiver dans son jardin où règne une harmonie enchanteresse. Tout est fraîcheur, beauté et paix.



Un jour, le bandit Zhang Wei, fils d’un puissant mandarin, qui passait devant les grilles du jardin, tombe sous son charme et demande à l’acheter. Mais la réponse de Qiu Xian n’est pas celle qu’il attendait et fou de rage, il force les lieux avec sa bande et détruit toutes les fleurs.

Fou de douleur, Qiu Xian s’effondre auprès d’une très belle jeune fille venue le consoler. Il ne l’avait encore jamais vue, mais il se sentait si bien en sa compagnie que le vieil homme pleure son désespoir en toute confiance.

Ce qu’elle lui dit pour l’apaiser, et surtout ce qu’elle fait, redonne joie à Qiu Xian… car la jeune fille est une fée. Les pivoines, les violettes et toutes les autres fleurs massacrées reprennent vie.



Hélas, nous ne sommes qu’à la moitié de l’histoire qui conte d’autres mésaventures et rebondissements… Le méchant Zhang Wei a trop de noirceur en lui pour en rester là. Mais la fée des fleurs du lac de Jade veille sur Qiu Xian et, avec ses sœurs les fleurs, va rendre justice et offrir à son merveilleux jardinier un magnifique présent.



« Le Fou des fleurs » est un très beau conte plein de poésie, de sagesse et de spiritualité. L’histoire s’accompagne des dessins d’Anne Romby de si belle façon que le livre en devient précieux.

Pour enfants ou adultes, je ne peux que vous le recommander !
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Contes d'une grand-mère chinoise

Plus familier.e des folklores japonais et occidental, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert ces contes traditionnels chinois. Passé une préface certes touffue mais fort utile pour planter le contexte, c'est l'immersion totale et embarquement immédiat pour cette Chine antique empreinte de magie, où les Immortels se mêlent aux humains au gré de leurs envies... mais aussi les Yao, prompts à se livrer à leurs maléfices.



La première chose qui frappe, c'est la narration d'Yveline Féray. Sous sa plume, vivante et légère, les contes résonnent effectivement comme s'ils étaient racontés à l'oral, avec de petites phrases s'adressant de façon ponctuelle directement au lecteur. Ce qui n'empêche pas le vocabulaire d'être riche, en contradiction totale avec l'esprit de « littérature vulgaire » à laquelle appartiennent ces contes, tout en ajoutant vraiment à l'ambiance sans pour autant les rendre moins accessibles. De quoi casser l'image de « l'histoire pour enfants » qui colle au genre du conte pour lui rendre sa dimension originelle de divertissement universel. Bref, la lecture est toujours agréable, même si les histoires, elles, ne se valent pas toujours.



Les six contes se veulent assez variés, mettent en scène tour à tour des yao plus facétieux qu'autre chose (« Cinq rats jouent de mauvais tours à la Capitale Occidentale »), des divinités bienveillantes (« Le fou des fleurs », « La Charmante ») ou des créatures carrément malfaisantes (« La tour du pic du Tonnerre ou le Serpent Blanc »). Ce conte, occupant à lui seul un bon tiers du livre, est pourtant le moins intéressant de tous, ses ressorts narratifs s'avérant particulièrement redondants. En plus, c'est longuet et il ne se passe pas grand-chose... Au moins, dans « Cinq rats... », le côté répétitif avait une vraie utilité dans le récit et le rythme de celui-ci ne laissait pas de place pour l'ennui. De même que dans « Le Chat-Flamme », où le côté totalement animalier ajoutait une touche d'originalité en plus. Enfin, reste le cas du très décousu « La nuit du mariage des rats », où, à côté du conte, l'on a droit à des explications sur les traditions locales. Si l'histoire comme l'aspect folklorique sont l'un comme l'autre intéressants, c'est la façon dont les deux sont rafistolés bout à bout qui laisse dubitatif. Dommage.



Un recueil inégal donc, mais qui n'est dénué ni de pépites, ni de charme. Car si la plupart des contes ont un déroulement prévisible, ils n'en restent pas moins ponctués de rebondissements, de magie, bref, de cette petite touche merveilleuse que l'on apprécie tant. Globalement, le bilan est donc positif, et l'on gardera plus facilement en tête les excellents « La Charmante » et « Le fou des fleurs » que cet envahissant « Serpent Blanc », que l'on aurait volontiers troqué contre autre chose.



Le dépaysement est donc bel et bien là, bref, pas toujours constant, mais présent.
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Contes d'une grand-mère tibétaine

Voici ma première excursion littéraire au Tibet. J’ai choisi ce livre pour le challenge organisé par Camille et Valérie, #1mois1paysenlivres. Au mois de mars, j’ai donc décidé d’aller découvrir cet endroit du monde qui pour certains est un pays et pour d’autres est une région de la République Populaire de Chine.



Dans ce recueil de contes, Yveline Féray réunit quelques textes et légendes qui m’ont plongés dans les origines du peuple tibétain. Je les ai lu vraiment avec envie de découvrir un peuple et une culture qui pour moi me semblent si loin, mais pour lesquels j’ai une fascination qui remonte à mon enfance.



Ces textes, je les ai tout d’abord lu dans ma tête, puis je les ai lu à voix haute. Ce sont comme l’explique Yveline Féray avant tout des chants racontés par des bardes et des oracles. Et vraiment, si vous avez l’occasion de lire ce recueil, je vous invite sincèrement à faire la même chose, le sens est différent, cela donne une autre dimension à ses textes.



Il s’agit de contes anciens et il y a un fort côté mystique et légendaire avec forcément une grande part de religion. J’ai eu par moment l’impression de retrouver la manière dont son écrit les Contes des Mille et une Nuit, surtout avec Les Contes du Cadavre levé. J’ai apprécié que certains mots et expressions soient restés en dialecte et qu’ils soient expliqués à chaque fois en fin de chapitres. Ce fut vraiment une très belle découverte.



Cette lecture m’a donné encore plus l’envie de découvrir ce pays en haut du pays d’en haut.
Lien : https://readlookhear.blog/20..
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Contes d'une grand-mère japonaise

j'ai aimé le côté conte, légende, mythologie, cette plongée dans le folklore japonais mais je regrette le style inégal qui m'a parfois fait décrocher d'histoires pourtant passionnantes. Cela a clairement gâché ma lecture sur certains cons.
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Contes d'une grand-mère vietnamienne

De jolis contes bien écrits et distrayants qui offre une fenêtre sur le folklore vietnamien et l'histoire de ce pays plutôt méconnu.

Divertissant et vite lu.
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