Yves Coppens

- Moi : Maman il y a quoi là-haut ?



- Maman : Dieu, père de jésus, il veille et te surveille, il voit tout, il entend tout, il est le créateur de l’univers…



- Moi : Ouahhhhhhhh, et superman il est quoi lui ?



- Maman : Euh superman, euh bah… bon allez faut dormir maintenant...



- Moi : Bonne nuit maman...



- Maman : Bonne nuit mon ange…



Élevé toute mon enfance par l’illusion d’une création divine, je suis passé à côté du merveilleux et du passionnant, bercé par la bêtise religieuse, enfermé trop longtemps dans l’ignorance, j’ai fini par me réveiller doucement pour enfin commencer à me poser des questions …



Et puis l’adolescence… Grande et très longue pause…



Et me voilà aujourd’hui à la recherche d’un savoir que je n’ai pas acquis, on m’a longtemps appris à culpabiliser mais trop peu à rêver...



Les auteurs vulgarisent la création de l’univers : du néant à maintenant, de manière simple et accessible, ils nous content cette belle histoire de l’évolution, ces vérités, ces doutes, ces interrogations, de cette part de hasard qui nous échappe laissant les religions combler notre ignorance…



Lecture vertigineuse, incroyable, passionnante, rassurante : tous mes raisonnements personnels n’étaient pas si bête finalement…



- Moi : Maman je crois que superman n’existe pas...



- Maman : Je voulais te le dire depuis si longtemps...



- Moi : Et dieu non plus…



- Maman : Ne dis pas bêtise…



Oui j’en veux à mes parents et j’en veux à la religion de m’avoir privé si longtemps de garder ma tête dans les étoiles…



A plus les copains

D’abord le personnage est sympathique, modeste (et si l’on avait un doute, la lecture de ces mémoires viendrait relever, tant le parcours brillantissime de celui qui considère le terme de savant comme prétentieux est édifiant).



Sur le ton de la confidence, comme au cours d’une conversation e salon, il se confie: l’enfance, les origines de la passion, le parcours scolaire hors-norme puis les études spécialisées, rien en semble avoir perturbé ce trajet somme toute linéaire (c’est du moins ce qui transparaît) : dans le milieu universitaire , les luttes de pouvoir sont féroces, mais ne semblent pas avoir atteint le paléontologue. A moins qu’il ait volontairement passé sous silence les aléas d’une telle trajectoire. D’autant qu’on retrouve dans le récit des année sur le terrain, l’ « exotite », une tendance à tourner en dérision ce qui fut très certainement au moment des faits des incidents non négligeables ou des conditions matérielles difficiles.



Le scientifique est inséparable de l’homme et les pages que l’on parcourt sont imprégnées des connaissances pointues du chercheur. Il est clair qu’à part le doux nom latin de Lucy, déjà entendu ou lu dans d’autres contextes, rares seront les notions taxonomiques ou chronologiques qui s’installeront durablement dans ma mémoire. Peu importe. Tous ces paragraphes sont les paroles d’une mélodie qui constitue la personnalité d’Yves Coppens.



Et puis tant pis pour le chauvinisme : il a aussi la qualité d’être breton!. Et cela compte dans l’agrément que suscite la lecture, car les lieux évoqués dans la première partie, celle de l’enfance , me sont des lieux familiers. Et qui mettent en évidence ce don naturel d’observation de l’auteur, qui donnent l’impression que les fossiles se précipitent à sa rencontre dès qu’il met les pieds dehors!



C’est dense , c’est riche, c’est pragois un tout petit peu trop (les pages de titres honorifiques divers et variés n’ont pas un grand intérêt pour le lecteur), mais c’est une biographie plaisante qui induit un autre regard sur ce personnage médiatique qu’est Yves Coppens
Lien : http://kittylamouette.blogsp..

Ecrire des memoires ? Quelle drole d'idee ! Maman etait une pianiste confirmee. Elle etait ne a Nantes.

Je me livre en pature . Au travers de mes propres memoiresbet a la lumiere des decouvertes fondamentales qui ont rythme ma vie, j'ai restitue mes memoires.

Trois grands scientifiques : Hubert REEVES, Joël DE ROSNAY , Yves COPPENS, et le journaliste Dominique SIMONET, nous racontent en trois actes notre histoire.



Cette merveilleuse aventure qui s’étend sur 15 milliards d’années, depuis le Big Bang, en passant par l’apparition de la vie sur Terre, jusqu’à l’homme.

Ces trois scientifiques répondent à des questions passionnantes, avec beaucoup de simplicité, et nous éclairent sur le mystère et la beauté de la vie. Des questions comme celle-ci :



Y a-t-il une intention dans la nature ?

« On peut dire , d’une certaine manière, que la complexité, la vie et la conscience étaient déjà en puissance dès les premiers instants de l’univers, comme inscrite dans la forme même des lois.[…] Si la nature avait eu l’intention d’engendrer des êtres conscients, elle aurait « fait » exactement ce qu’elle a fait. »



Nous sommes des poussières d’étoiles et connaitre notre histoire nous apportera peut-être la sagesse et l'humilité nécessaires pour vivre en harmonie avec notre planète. Notre évolution se veut désormais plus technique et morale que biologique. Il ne faudrait pas que la nature se soit trompée en atteignant ce niveau d’évolution. Ce serait dommage d’en arriver là :



« On peut résumer le drame cosmique en trois phases : La nature engendre la complexité ; la complexité engendre l’efficacité ; l’efficacité peut détruire la complexité. »



Ne décevons pas la nature ; continuons « l’Aventure Univers ».

Ce livre donne, de façon très claire et accessible au tout public, un point de vue scientifique sur les questions existentielles de l'origine de l'univers, de l'origine de la vie, et de l'origine de l'homme, autant des questions éminemment pasionnantes.



Très agréable à lire, vivant.



Une réussite de vulgarisation scientifique.

Dialogue entre le paléontologue et François L'Yvonnet où les enjeux des mécanismes de la selection naturelle et l'évolution sont mis en perspective avec l'évolution de la culture de l' "homo ludens". Passé, présent et futur de notre corps, notre métabolisme interne, nos manière d'appréhender physiquement le réel sont bien liés avec notre capacité d'apprendre et d'organiser le monde. De la station verticale à la place du sport dans notre société, Yves Coppens nous brosse une vue extrêmement claire mais puissamment fondée de notre civilisation tellement dépendante de notre nature.

D’où venons-nous ? Vers où nous dirigeons-nous ? Pourquoi existons-nous tel quel et non sous une autre forme ? Que sait-on sur l’univers ? Autant de questions que chaque individu se pose à un moment de sa vie. Pour nous donner quelques éléments de réponses, Dominique Simonnet, journaliste de son état, a réuni autour de lui trois spécialistes avec lesquels ils organisent un dialogue sous forme de questions-réponses.



Parmi eux, nous retrouvons Joël De Rosnay qui nous évoque l’apparition de la vie sur Terre, puis Hubert Reeves sur les questions liées à l’univers et enfin Yves Coppens qui nous parle de l’homme et de son évolution. Chacun des ces éminents spécialistes fait un effort de vulgarisation parfait, qui rend le récit accessible à tout un chacun. Et cela est très important car, comme le dit le titre, c’est « la plus belle histoire du monde » qui nous est contée ; et c’est notre histoire.



La première partie concerne l’univers et aborde des sujets aussi divers que sa naissance, ce qu’il y avait « avant », ce que l’on connaît et où s’arrête nos connaissances, pourquoi le Big Bang est la thèse commune largement retenue, à quoi ressemble l’univers à ses débuts, etc. Hubert Reeves est un habitué en ce qui concerne les ouvrages de vulgarisation ; aussi il maîtrise les métaphores simples pour illustrer des propos parfois complexes. Pour moi, il s’agit d’un grand homme, d’un passionné et vous le ressentirez rien qu’en lisant ce livre.



La seconde partie concerne l’apparition de la vie sur Terre. C’est un chapitre vraiment intéressant, qui nous apprend d’où vient la matière vivante, qu’elle est la différence avec la matière inerte, comment la vie s’est-elle imposée sur notre planète, que serait-elle sur d’autres planètes, etc. Je dois bien avouer que les lumières de Joël de Rosnay m’ont appris beaucoup d’éléments dont je n’avais aucune idée. Ici aussi, le scientifique utilise des images parlantes pour le néophyte.



Enfin, comment pouvait-on terminer cette lecture autrement qu’en évoquant l’Homme. La dernière phase de l’évolution jusqu’à présent. La théorie de Darwin, les différentes espèces de pré-hommes qui ont peuplé la planète et cohabité des milliers d’années. Yves Coppens, un des découvreurs de l’australopithèque Lucy, nous en apprend plus sur le berceau africain de l’humanité, la colonisation de la Terre, et les diverses évolutions de notre genre.



Ainsi, en trois parties, les auteurs nous offrent un panorama succinct mais complet sur ce qui fait notre monde, notre environnement, notre vie. Un épilogue nous ouvre des perspectives sur les évolutions futures de l’univers, la vie et l’homme. Puisqu’il serait bien égocentrique de penser que nous sommes l’aboutissement de l’intelligence.

Un livre que je conseille vivement.

Bien sur, on peut ne pas être passionner par le sujet. On peut aussi faire parti de ceux qui n'y croient pas préférant une explication divine avec un monde qui a 4400 ans.

Si ce n'est pas le cas, je vous encourage à lire se livre ou encore à regarder la série télévisée du même nom. C'est passionnant pour les amateurs profanes dont je suis. Un exemple de vulgarisation à la portée de tous.

C'est aussi un moyen de prendre conscience de notre origine commune quelque soit l'endroit où on nait aujourd'hui même si sa déplait aux nationalistes de tous poils et de tous lieux

C'est réaliser que nous n'avons jamais été, que nous ne sommes pas et ne seront jamais sédentaires

C'est comprendre que l'évolution a pris de multiples formes au gré des séparations puis des rassemblements

C'est admettre que le mélange, l'échange, le brassage sont des facteurs clés de l'évolution

C'est une ode à la pluralité, à la différence (minime à l'échelle de l'histoire) et à la fraternité

C'est réaliser que les migrations sont vieilles comme la vie sur terre et qu'elles ont toujours les mêmes origines

C'est laisser nos égoïsmes au fond du tiroir

C'est parler, sourire et rire ensemble

C'est vivre

Je l'avais lu avec beaucoup de plaisir il y a une bonne quinzaine d'années. Je viens de le relire avec tout autant de plaisir. Trois grands scientifiques capables de vulgariser, avec autant de pédagogie, les avancées de la connaissance sur la "formation" de l'univers, la création des étoiles et des planètes, l'apparition de la vie puis de l'homme sur terre, c'est rare ! Un livre dont on devrait imposer la lecture à tous les jeunes lycéens ...

Quelle histoire… que la nôtre !



Pour un littéraire comme moi… vulgarisation réussie! Concis, cet ouvrage nous plonge dans des explications simples sur des mécanismes complexes. Du Big Bang à nos jours, des spécialistes de renom nous défrichent l'essentiel de notions souvent ardues pour le commun des mortels.

A lire, même pour les plus allergiques aux sciences…

Lucy rêve. Lucy mange des images. Pas de mots, mais une envie, un besoin. Une force. Rêver, imaginer, comprendre. Marcher, prendre le risque, rejoindre l'inconnu, ces « autres » qui lui semblent différents mais infiniment semblables. Pierre Pelot, Yves Coppens et Tanino Liberatore ont uni mains, voix, et esprits en amitié commune pour pour nous faire parvenir les gestes de Lucy. La mise en marche de la conscience. Résonance d'émotions, émergence de sentiments.

Cela aurait pu être un conte, et c'est là tout le rêve d'une humanité. Et si Lucy fut emportée par les tumulte des eaux, ce n'est pas parce qu'elle a voulu rejoindre « les autres », c'est que la peur, la crainte, lui a ordonné peut être cette minute de trop. Ce rapport aux « autres » qui lui a imposé cette distance, distance qui ne lui permit pas de rejoindre, à temps, les « autres ».

Je suis allée rendre visite à Lucy, au musée de Paléontologie de Paris. Et je me suis demandée si Lucy avait emporté avec elle son rêve.

« Dans les beaux-arts et dans les sciences … l’esprit humain a dépensé autant d’imagination que partout ailleurs. »Jacques Hadamard – dans « Essai sur la psychologie de l’invention en mathématique ».

Art, poésie, et sciences sont les plus grands projectionnistes de l'histoire que nous créons.



Astrid Shriqui Garain

C'est effectivement la plus belle histoire du monde, et en plus, c'est la notre !

C'est aussi une histoire racontée avec simplicité, et accessible pour les petits et les grands.

Les auteurs nous content cette histoire plus qu'ils nous la racontent, et on se laisse bercer avec douceur par le mélange de leurs plumes.

Un merveilleux ouvrage pour publique averti. Car attention, dans ce livre, le lecteur doit savoir que de nombreux nom scientifiques des espèces sont cités, ce qui peut perturbé sa lecture, bien que le reste est très compréhensible. Il faut dire qu'il s'agit d'un cours que Yves Coppens a donné au Collège de France. Il n'y a donc aucune critique à faire, le but n'est pas de faire de la vulgarisation, mais bel et bien de parler à un public avertit de comment les changement de climat, diagnostiqué à partir des sédiments, c'est donc grâce à de la géologie que l'on en vient à savoir quel était le climat de chaque époque, les fossiles montrent une évolution... d'ailleurs parallèle à celle du cheval! Ce qui n'est pas étonnant car le cavalier qui c'est intéressé à l'évolution du cheval vous dira que l'on est passé d'un petit individus forestier à un grand cheval de plaine, comme certains singes des forêts ont évoluer un humain de plaine plus grand par l'acquisition de la stature debout. Le discours fait par l'un de nos plus grands paléontologue français, Mr Yves Coppens est donc un résumé de ce que l'on connait sur le sujet.... Un cours de fac, c'est cela... Pour publique avertit ou amateur qui n'a pas peur des multiples nom d'espèces cités, notamment d'espèces humaines....

Ceci est tout simplement un magnifique ouvrage de vulgarisation scientifique qui nous expose les avancées de la science dans sa tentative de reconstituer l'histoire du monde et répondre aux questions qui ont été du ressort de la philosophie et de la religion à savoir d'où venons nous? Que sommes-nous? Pourquoi sommes-nous là ?

Grâce aux avancées incroyable dans la physique, l'astronomie, la chimie, la biologie et autres sciences exactes, nous commençons à avoir un début de réponse pour expliquer ce qui nous entoure et essayer de résoudre les mystères de notre univers.

Un magnifique ouvrage que je recommande à toutes et à tous car il est vraiment destiné au grand public qui veut en savoir un peu plus sur le monde et son histoire.

J'aurai tenu jusqu'à la moitié du livre, assez je pense pour en faire une critique "honnête". Et c'est une franche déception. Pourtant j'ai depuis l'adolescence une affection pour Yves Coppens, probablement l'un des paléontologues les plus médiatisés de l'histoire. Assurément un scientifique brillant et un vulgarisateur de génie. Donc quand j'ai entendu parler de ce bouquin, je l'ai acheté de suite, m'attendant, avec délice, à ce que me soient contées des conversations éclairées entre le savant et les "grands" de ce monde rencontrés au cours de sa très longue carrière. Malheureusement on ne trouvera quasiment rien de cet ordre dans ce livre, du moins dans la moitié que j'ai lue avant d'abandonner, à la fois excédée et en proie à un profond ennui. Ce livre est un long babillage/badinage autour de mondanités, toutes plus ou moins semblables, auquel l'auteur se trouva mêlé: réceptions en tous genres, remises de médailles ou de prix (si Yves Coppens portait un jour toutes les médailles qui lui ont été attribuées, il ressemblerait sans doute à un général-dictateur exotique), ponctués de quelques anecdotes plus légères que les bulles qui y furent servies. L'auteur est doté d'un certain sens de l'humour, certes, mais il est surtout animé d'une excellente opinion de lui-même. Celle-ci est certes justifiée mais la relation par le détail de cette accumulation d'honneurs finit par revêtir un caractère assez embarrassant et donne finalement l'impression que l'intéressé a passé sa vie dans les cocktails, dîners et remises de médailles en son honneur, ce qui, pourtant, ne fut assurément pas le cas.

Au final j'ai l'impression que les éditions Odile Jacob ont voulu faire une sorte de cadeau de fidélité à l'un de ses auteurs fétiches en publiant cette collection de souvenirs qui présente certainement un intérêt dans un cadre familial, amical ou encore à l'intérieur du cercle des collègues de Mr Coppens mais qui, à mon sens, aura du mal à garder son lecteur "lambda" jusqu'au bout de sa lecture. Dommage...

Dans le milieu des années 70, dans l'Ethiopie actuelle, des fouilles mettent à jour de nombreux fragments de squelettes d'ancêtres de l'homme âgés d'environ 3 millions d'années. Cette découverte a permis de mettre en lumière la présence de celle qui fût nommée Lucy, préhumaine mangeuse de plantes, une australopithèque et celle d'un humain probable, mangeur de viande, peut-être un homo-habilis.

De l'hypothèse de cette coexistence temporelle entre deux hominidés de nature différente dans cette partie du monde, est née l'idée de cette histoire, Le rêve de Lucy, qui nous parle de l'émergence de la conscience et de l'émotion chez les premiers humains.

Le livre commence par un prologue qui explique les limites flou entre la science et la fois, mais pose aussi une question que se pose aussi Agatha Christie au début d'un de ses romans policiers, le Cheval pale : où se situe le commencement ? Deux noms incontournables parmi les scientifiques Français, grands scientifiques et grands pédagogues nous sont très connus : l'astrophysicien Hubert Reeves et le paléontologique Yves Coppens ( dont j'ai vue une conférence pendant mes études au Muséum d'Orléans, rencontre inespéré d'un homme modeste auxquels je n'ai pas eut l'occasion de parler, très accessible autant en conférence que dans ses livres sauf quand il s'agit de parler à de grands scientifiques.... là il parle leur langage!). Je ne connais pas Joël de Rosney ni Dominique Simmonet, mais tant de gens de valeurs me sont inconnus et je suis sûr que leur place dans ce livre admirable, ils le doivent à du talent personnel! La science ne garde jamais longtemps en lumière ses serviteurs, fut-ils de bonnes qualités!

Et ce livre aurait pu être dans la bibliothèque de Maria Montessori, pour peu qu'il soit traduit en italien ou en anglais cette admirable docteur à la création pédagogique magnifique, qui prouve chaque jour ses résultats malgré ses trop nombreux détracteurs qui n'ont pas, je le précise bien, ni ouvert ses livres, et ne sont même pas toujours rentré dans une classe Montessori... car la création de la vie était un sujet que le Dr Montessori pensait être du plus grand intérêt pour intéresser les enfants à l'étude, au point que dans les classes Montessori ( ce que je cherchais moi -même enfant sans avoir de réponse avant la fac hélas, ou un petit cours trop cours d'une école privé sur la dérive des continents!) et certainement qu'elle aurait aimé l'élargir carrément à la création de l'univers, pour peu que les explications et les mots choisis soient simples, et accompagné d'une bande chronologique élégante et simple!

Dominique Simmonet nous écrit un excellent prologue pour présenter le sujet et nous dresse les portraits de trois scientifiques que je sais être fidèles pour au moins deux d'entre eux ( le troisième m'est inconnu) même si je ne les connais hélas par personnellement.... et introduit par des questions, chacune des trois parties du livre: la création de l'univers, l'apparition de la vie, l'Homme, chacun de ces trois scientifiques traitant de sa spécialité de façon très accessibles, en grands vulgarisateurs qu'ils sont, ce mettant à la porter de l'individu qui ne connait rien à la science! Un résumé très pédagogique sur ce qu'on sait du plus grand sujet du monde, souvent sujet de religion... et qui ne devrait pas être source de discordes mais au contraire d'ouverture, car même en science, il existe des zones d'ombre sur le sujet!

Magnifique livre, car un bon livre de vulgarisation, ce n'est pas ânonné un cours sans faille à apprendre par coeur sans le remettre en question comme on le voit dans nos écoles c'est nous expliquer le hautement probable, le faiblement probable... et le quasiment peu crédible... et pour le reste, une de vos questions reste sans réponse ? Mais alors c'est à vous de vous faire scientifique et de la chercher! C'est ce qu'on ne nous enseigne pas à l'école et pourtant, c'est ce que les grands scientifiques, les meilleurs vulgarisateurs n'arrêtent pas de nous rabâcher un livre magnifique, simple en ne simplifiant pas le problème, un livre juste.... sans faille à l'époque de son écriture... et laissant à l'avenir le soin de faire avancer un peu plus en profondeur la question... un livre qui n'est pas pour les chercheurs de certitudes, sans remise en question, d'une réponse avec un point final, mais bien au contraire, on dit ce qu'on sait, et l'on pousse les suivant à confirmer ou non, à approfondir!





Pour bien comprendre le monde physique :



Votre enfant pourra aussi apprécier sur le même thème dans la série la Grande Imagerie '( à partir de 10 ans) Les Engins de l'espace, l'Astronomie, les Avions.

Dans la collection mes p'tits docs : l'Espace, la sécurité routière

Mes p'tit question (Milan) : le climat les saisons

La terre la vie L Univers

Comment ça marche ?

Les inventions

Les grandes découvertes





Hubert Reeves L'univers se qu'on ne connait pas encore

(et peut être d'autres livres d'Hubert Reeves)



Mon coffret Montessori d'Astronomie Nathan



Dans la collection Mes questions de grand ( à partir de trois ans) les pompiers, l'Espace

Dans la collection Ma baby encyclopédie Larousse : Pourquoi ? et L Univers

Dans la collection Mes premières questions (Usborne) : Pourquoi il fait noir la nuit



Mes docs animés ou mes p'tits docs : la circulation, à partir de 4 ans chez Milan

A partir de 7 ans :

Mes p'tits questions (Milan à partir de 7 ans)

Le Président de la République

Policier, juge et avocat

La confiance en soi ( pour quand même avoir aussi du respect pour soit)

Les illusions d'optiques

Les 5 sens

Le sommeil et les rêves

Les catastrophes naturelles

S'il habite Paris, dans la même collection il y a un livre, ais on n'hésitera pas à l'aider à s'orienter dans sa ville, connaitre au moins où est la pharmacie, la poste, la mairie... le centre ville, pour orienter les gens... tout en lui disant de ne pas suivre des gens qu'il ne connait pas, et de ne rien accepter d'eux! Bref, le minimum vital!

(A lire de Maria Montessori : l'Enfant, de l'enfant à l'adolescent

Pour les enfants à partir de 10 ans la Grande Imagerie ( surtout pour des recherches sur une question précise, pour un exposé par exemple) notamment les inventions, l'astronomie la météo les engins de l'espace!

De Charlotte Poussin : Montessori de la naissance à 3 ans, Apprends-moi à faire seul, Montessori de 6 à 12 ans

De Marie Hélène Place : 60 activités Montessori pour mon bébé

D'Ëve Herrmann 100 activités d'éveil Montessori

L'intérêt de la série des livres chez Nathan sur les fiches d'activités c'est que dès que c'est possible, ils essaient de faire les expériences avec du matériel courant chez vous ou dans un magasin de bricolage.. mais ce n'est pas toujours possible... Mais comme votre enfant est particulier, il faudra faire le tri surtout en fonction de ces intérêts personnels... dès qu'on sort un peu à la fois des programmes officiels et de ce qui est nécessaire pour faire un citoyen qui s'intègre parfaitement dans la société... il faudra donc être vigilant sur les choix... et ne pas vouloir forcément tout faire...

Pour bien comprendre le monde du vivant :

Pour les enfants les plus jeunes : la planète terre, la montagne, les animaux en danger dès 3 ans ( Ma baby encyclopédie Larousse), le monde ( mes tous premiers docs, Milan 2-4 ans)

Plus complet : les mini guides découvertes de la Geste, assez complet pour les jeunes ( 4/8 ans!) ( surtouts sur les bords de mer, mais pas seulement!

Les livres des collections mes p'tites questions (la microbes, la biodiversité, les abeilles, les insectes, les coquillages, la Terre la vie l'univers,

La collection chez Fleurus idéal pour les exposés même si on préférera Milan pour les observations : la météo, les fourmis, les animaux disparus, les animaux en danger, les animaux étranges, les animaux d'Australie)

Et ce n'est qu'une partie des volumes de ces collections...

B.D. : pour les très jeunes : les amusez avec le Marsupilami

Une collection parfaite pour devenir pour chaque sujet un bon amateur la série pour les adolescents ( mais qui aidera aussi les adultes) Copain chez Milan : par exemple : Copain de la Nature, Copain de l'écologie, Copain des Chevaux, Copain du jardin, Copain des sciences, Copain de l'Astronomie, Copain de la Planète, Copain des petites bêtes, ce sont les plus complets pour possédé un sujet en amateur!

Pour les jeunes et adultes : Hubert Reeves explique ( les océans, la forêt, la biodiversité), et Silence cela pousse!

B.D. pour adulte : Tropiques toxiques et Algues vertes l'histoire interdite

Pour les adolescents :

Sciences en général : Copain des sciences, copains de l'astronomie, Les encyclopes L'Historie des sciences

Pour les aspects pratiques, Copain de l'astronomie Copains activités cabanes et cachette, copain à chacun son jardin, Copain de l'écologie, Copain de la cuisine, Copain de la nature, Copain de la planète, Copain de l'archéologie

Théorie écologie : Les encyclopes : Animaux des mers et des Océans

Adultes : Hubert Reeves Mal de Terre, la Terre vue du coeur, la plus belle histoire du monde (collectif )

Michel Serres : le Contrat naturel

Samuel Alisson : Evolution, écologie et pandémie

En plus de tous les livres de déterminations que vous pourrez trouver dont : le petit guide du bord de mer ( First, Cécile Carbonnier)

- Frédéric Jiguet : 100 oiseaux de l'hiver, 100 oiseaux rares et menacés de France, 100 oiseaux des Parc et des Jardins

.... pour les ouvrages les plus accessibles....

"La paléoanthropologie et l’archéologie ont le devoir scientifique et philosophique de reconstituer l’histoire de l’homme."



Yves Coppens, 83 ans, archéologue et paléoanthropologue français de renommée mondiale à qui on doit la découverte de l'origine de l'Homme, nous offre ici ses mémoires divisées en trois grandes parties qui couvrent chacune vingt-cinq ans de sa vie. Yves Coppens précise d'emblée que ce livre de Mémoires ne porte que sur ses "passions devenues profession", il n'y parle ni de sa vie personnelle ni de sa famille.



Dans "La coupole de granit" qui parcourt les années 1934 à 1959 qui pourrait s'appeler "La Bretagne" il déclare avoir été frappé dès le plus jeune âge d'archéologite et d'exotite, "l'attrait de l'ailleurs et des gens d'ailleurs m'a envahi avant que ne s'empare de moi l'attrait de l'avant et des gens d'avant, sans pour autant que l'ailleurs ne me quitte" Cet amoureux de l'histoire, de la préhistoire et des livres, "chercheur d'os et de cailloux", a pratiqué la prospection archéologique dès le plus jeune âge dans sa Bretagne natale, a découvert une chambre funéraire sous un dolmen le jour de ses vingt ans, a disséqué des éléphants d'Asie et reconstitué des mammouths, il a même obtenu d'exposer un mammouth à la maison de la radio à l'occasion d'une exposition organisée pour le dixième anniversaire de la Fondation de la Vocation.



Dans "Le sable et la cendre" de 1960 à 1984 qui pourrait s'appeler "L'Afrique", après vingt-cinq ans passés en Bretagne puis à Paris, Yves Coppens part en Afrique en janvier 1960. En effet l'étude de fossiles de vertébrés en provenance du Tchad l'a mis en contact avec des géologues en Afrique. Avec une mission paléontologique au Tchad, commence ainsi sept ans de travail de recherche sur le terrain avec la découverte du Tchadanthropus, fragment crânio-facial qui suscite un intérêt dans le monde entier. Après le Tchad Yves Coppens passera onze ans en Éthiopie où, comme au Tchad, il participe à des expéditions internationales et découvre Lucy en 1974 "ce personnage désormais universel que le mythe a ravi à la science".

Cette période se termine par son "mouillage" à Paris quand il cumule trois "flèches à son arc" : une chaire d'anthropologie au Muséum national d'histoire naturelle obtenue en 1980, et une chaire de paléoanthropologie et de préhistoire au Collège France ainsi qu'un fauteuil à l'Académie des sciences (en 1983), saint des saints de la publication scientifique avant que ne prédominent les publications anglo-saxonnes.



Dans "Le savant dans la cité" de 1985 à aujourd'hui qui pourrait s'appeler "Paris" Yves Coppens nous relate une période de sa vie qui l'a mené en Asie, en Amérique, en Océanie et en Europe. Il évoque ces multiples pays un peu en vrac et se définit comme un TGV, un très grand voyageur. Il parle brièvement de la naissance de son fils alors qu'il avait soixante ans, le "chaînon manquant", sa "plus belle découverte", seul moment où il aborde sa vie personnelle. Pendant cette période, il préside la Commission de préparation de la Chartre de l'environnement qui entrera dans le préambule de la Constitution française en 2005, il préside la commission pour préparer un dossier pour l’inscription par l'UNESCO des mégalithes de Carnac et préside le comité scientifique de la grotte de Lascaux.

Il évoque les comités, commissions et conseils dont il a fait partie, il cite ses innombrables articles scientifiques, émissions de radio et de télé, cours et conférences, livres, expositions, participation à des films documentaires, prix et distinctions reçus ainsi que les espèces d'animaux auxquelles on été donnés son nom. Le tout dans une sorte de listing assez fastidieux.... Yves Coppens dit aimer les listes...



Il découpe ainsi son agenda : un tiers de recherche sur le terrain, un tiers de direction de recherche, un tiers de diffusion de la recherche, chacun de ces tiers prédominant plus ou moins selon les périodes de sa vie.



Yves Coppens agrémente son récit de photos et de dessins très intéressants et a eu la jolie idée de terminer chaque partie de ses Mémoires avec de brefs portraits de personnes admirées, c'est l'occasion pour lui de rendre hommage à certains de ses professeurs, à certains de ses maîtres dans sa spécialité, à Marcel-Bleustein-Blanchet, à la Reine d’Angleterre... mais aussi à des amis ou collègues.



Cette lecture sort de mes lectures habituelles, je n'aurai certainement pas lu ces Mémoires sans le prix France Télévisions

J'ai trouvé les Mémoires de ce passionné d'archéologie, de préhistoire d'un intérêt assez inégal. La première partie m'a plutôt ennuyée car j'ai trouvé qu'il parsemait son récit de résultats scientifiques trop détaillés, trop chiffrés qui n'intéresseront que les passionnés d'archéologie. Quant à la dernière partie, quelques passages m'ont intéressée mais le catalogage exhaustif de ses innombrables activités dont je n'ai pas bien vu l'intérêt a pris trop de place dans cette partie de sa vie où la recherche de terrain était nettement moins importante.

Par contre, j'ai beaucoup aimé le récit de la période de sa vie qui se situe en Afrique, le récit de ses découvertes (même si le passage sur la découverte de Lucy est à mon goût beaucoup trop bref), les anecdotes qui parsèment son récit, les passages sur la logistique et l'intendance lors de ses expéditions africaines, sa passion pour l'Afrique transpire à chaque page.

Quant à l'homme qui apparaît derrière ce récit, je l'ai trouvé sympathique, plein d'humour, humble et honnête même si j'ai été étonnée qu'il taise les inévitables rivalités, luttes de pouvoir lors de découvertes majeures dont il a dû être parfois le témoin.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..

Lu, il y a quelques années. J'ai beaucoup aimé (et beaucoup recommandé) cette réflexion à trois (un astrophysicien + un biologiste et analyste systémique + un paléoanthropologue) sur l'histoire du monde.

Car Hubert Reeves, Joel de Rosnay et Yves Coppens excellent dans la communication et le partage de leurs passions.

Comme d'autres philosophes et scientifiques, Yves Coppens a donné un entretien à l'INSEP sur la place du sport dans sa discipline.



Il y évoque, bien évidemment, l'évolution des hominines, de Lucy aux Sapiens actuels en s'appuyant sur divers moments clés de la transformation, comme, notamment e passage de la quadrupédie à la bipédie (qui a permis l'accroissement du cerveau mais aussi la parole par une évolution de la mâchoire et du larynx).



Mais il nous reste encore des postures quadrupèdes, comme e balancement des bras lors de la marche ou la position de l'utérus ! 



D'autres éléments persistants peuvent provoquer des blessures sportives, comme le 'syndrome de Lucy', claquage aux muscles ischio-jambiers lorsque les footballeurs commencent leur sprint en position presque redressée. Il semblerait qu'il manque encore quelques degrés à la position debout et que la musculature humaine  ne soit pas encore totalement adaptée ! 



Cet essai montre également l'importance du jeu, tant auprès des jeunes enfants qu'observé chez les primates, source d'apprentissage, mais l'auteur porte un regard moins favorable à la compétition ... 



Bref, un recueil bien trop court, mais passionnant !  
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