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EAN : 9782213628721
93 pages
Fayard (15/03/2006)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Yves Coppens a prononcé sa leçon inaugurale au Collège de France en 1983. Est-il besoin de dire quels progrès ont effectué la paléoanthropologie et la préhistoire un peu moins d'un quart de siècle ?
La leçon de clôture qu'il a donnée en 2005 dresse un double bilan : celui de ses propres travaux mais aussi celui de sa discipline. On ne saurait imaginer sur les origines de l'humanité synthèse plus concise que ce texte aussi dense que brillant.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un merveilleux ouvrage pour publique averti. Car attention, dans ce livre, le lecteur doit savoir que de nombreux nom scientifiques des espèces sont cités, ce qui peut perturbé sa lecture, bien que le reste est très compréhensible. Il faut dire qu'il s'agit d'un cours que Yves Coppens a donné au Collège de France. Il n'y a donc aucune critique à faire, le but n'est pas de faire de la vulgarisation, mais bel et bien de parler à un public avertit de comment les changement de climat, diagnostiqué à partir des sédiments, c'est donc grâce à de la géologie que l'on en vient à savoir quel était le climat de chaque époque, les fossiles montrent une évolution... d'ailleurs parallèle à celle du cheval! Ce qui n'est pas étonnant car le cavalier qui c'est intéressé à l'évolution du cheval vous dira que l'on est passé d'un petit individus forestier à un grand cheval de plaine, comme certains singes des forêts ont évoluer un humain de plaine plus grand par l'acquisition de la stature debout. le discours fait par l'un de nos plus grands paléontologue français, Mr Yves Coppens est donc un résumé de ce que l'on connait sur le sujet.... Un cours de fac, c'est cela... Pour publique avertit ou amateur qui n'a pas peur des multiples nom d'espèces cités, notamment d'espèces humaines....
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
J'ai rêvé à une certaine époque que certains gènes auraient pu être capables d'enregistrer eux-mêmes le changement d'environnement et auraient pu par la suite transmettre génétiquement l'information à la descendance qu'ils étaient chargés d'équiper. Un Lamarkisme moléculaire en quelque sorte, aussi peu orthodoxe que celui d'origine! J'ai lu récemment chez Christian de Duve, déjà cité, son étonnement comparable au mien devant la justesse fréquente de la réaction de la nature aux sollicitations du milieu, ne ressemblant pas au hasard [note de Pégase Shiatsu ce qui devrait être un peu plus pris au sérieux dans le milieu médical!]
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Lorsque deux espèces, et à plus forte raison eux grades, partagent la même niche écologique, à terme, l'une élimine l'autre. Cette élimination n'a pas besoin d'avoir été violente ni délibérée - on a stupidement parlé de génocide-, elle n'a pas besoin non plus de se trouver une origine externe - pathologique - ou interne génétique ; elle peut relever simplement d'une compétition passive moins efficace. [note de Pégase Shiatsu : tout aussi aberrantes et bizarres certaines théories de lla disparition des chevaux préhistoriques en Amériques dont on peut trouvé bizarre que la pression de chasse par l'homme les aient vraiment fait disparaître à des temps historiques! La science hélas n'échappe pas toujours à des hypothèses sur des faits modernes n'ayant que peu de crédibilité dans les temps anciens!]
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Le préhumain, l'australopithèque ou kényanthrope, c'est fait Homo, comme l'Hipparion s 'est fait Equus. Cela signifie qu'à cette époque, l'hominidé fait totalement partie de son écosystème et qu'il subit les fluctuations du climat et du milieu comme n''importe lequel de ses voisins. Cela signifie aussi que c'est l'environnement qui a fait l homme et que, sans cet évènement, le genre Homo n'aurait eu aucune raison d'apparaitre, du moins là et à ce moment-là.
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La réponse humaine est une dissuasion intellectuelle ; Homo est un hominidé au cerveau plus gros, plus compliqué que celui de ses prédécesseurs et ancêtres, sûrement plus inventif face aux prédateurs et aux charognard qui lui disputaient les cadavres, et il présente en outre cette mâchoire à manger de tout que l'on a décrite, ayant élargi à la viande son menu végétarien d'antan.
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25.01.18 - INTEGRALE - Yves Coppens, Jérôme Garcin, Colombe Schneck..
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