AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Yves Thériault (103)


- Il est tout de même fou, ou en amour, ce qui est tout comme.
Commenter  J’apprécie          10
Je voudrais voir les seins blonds d'Annette, au soleil de mer qui a des choses de lumière bleue dans le jaune.
Commenter  J’apprécie          10
Cette année-ci, le blé sera beau ; la terre a bu le sang de l'homme.
Commenter  J’apprécie          10
Il faut que je tue ce que j'aime...
Commenter  J’apprécie          10
Il est un devoir sacré des chefs d'habiter les lieux les plus escarpés de l'honneur. C'est la condition première de ceux à qui les dieux ont confié un destin de puissance. Nul ne peut régner qui a perdu la face, car alors son règne serait une duperie.
Commenter  J’apprécie          10
Il est des signes dans le ciel qui interdisent la levée des guerriers. Et il n'est point de combat plus guerrier que le combat de l'homme contre la nature. Le combat de l'homme contre l'homme n'est qu'une gymnastique d'insectes et aucun dieu ne s'en préoccupe.
Commenter  J’apprécie          10
Pourquoi me dire inférieur à toi qui périras au bout de trois jours en mes forêts?
Commenter  J’apprécie          10
Je n'ai rien vu d'écrit dans le ciel qui me fasse, moi le Peau-Rouge, inférieur au Premier Ministre blanc qui règne à Ottawa.
Commenter  J’apprécie          10
Tu es probablement un Blanc qui se croit savant et n'a jamais appris la seule science qui compte, celle de vivre.
Commenter  J’apprécie          10
Intégrer, cela veut dire absorber en soi un peuple jusqu'à ce que rien ne subsiste de lui qu'un souvenir et les mensonges odieux des manuels d'histoire.
Commenter  J’apprécie          10
Les Indiens cruels,les Indiens hypocrites et rusés !
Ces êtres qu'on disait immondes d'avoir seulement voulu défendre leur pays contre l'envahissement des Blancs.
Commenter  J’apprécie          10
Ashini, moi ,le roc,le granit tenace, la haute pierre des sommets mangée par le vent, polie par les pluies froides.
Ashini,possiblement roi de tout ce grand lieu.
Seul de cette semence, seul de cette servitude.
Mais seul.
Je crois que je voudrais savoir pleurer.
Commenter  J’apprécie          10
L’essentiel en ce pays étrange était la ruse.
Condition de vie, condition de survie. A la ruse des bêtes dont on tire tout, opposer sa ruse à soi, humaine, mais délibérément ravalée au niveau animal.
(p. 201, Chapitre 31, “Pilayi - Les bouchers”).
Commenter  J’apprécie          10
Le mal du Blanc proliférait, cette évolution de l’individu s’opposant de plus en plus aux conditions. Chez Agaguk, la fuite vers la solitude, la libération. Chez les autres, quelle forme prendrait cette émancipation nouvelle ? Agaguk pouvait-il compter que l’on s’en tiendrait aux stricts diktats de la tradition alors que lui-même s’en était si peu soucié quand il s’était agi de partir avec Iriook ?
(p. 46, Chapitre 8, “Inu.sik - La vie”).
Commenter  J’apprécie          10
C'est une suite de preuves dans la vie. On vit en se prouvant les décisions, en se prouvant les actes.
Commenter  J’apprécie          10
Il y a toujours de la joie dans la musique.
Commenter  J’apprécie          10
C'était de l'eau bonne, vivante sur la langue quand on la lampait. De l'eua engendrée par Kije-Manito et rendue aux gens de Sang.

Ikoué le savait, qui venait de découvrir le ru caché, qui y avait trempé les doigts pour goûter l'eau neuve.
Commenter  J’apprécie          00
Lorsqu'il repartit cette deuxième fois vers le mikiouam de son père et avant que de quitter le ruisseau, Ikoué s'étendit un dernier moment à plat ventre sur la berge. En geste de boire cette eau, il la toucha de sa bouche, comme s'il voulait poser sur l'onde mouvante un tendre baiser.

C'en était fait, l'eau et lui s'appartenaient maintenant l'un l'autre.
Commenter  J’apprécie          00
Tu n'a peur de rien, tu n'as peur de personne. Sauf de toi-même. C'est la pire de toutes les peurs.
Commenter  J’apprécie          00
"Mais soudain les bras ne voulurent plus tenir la marmite et ils se replièrent, et l'Edith laissa glisser son fardeau vers le sol, et elle se laissa glisser elle aussi à côté, et elle se mit à pleurer, avec de la rage dans les pleurs, et un malheur immense et un son qui était celui des vents d'automne, et de la feuille mutilée, de la louve à qui l'on vient de tuer le petit.
Une plainte qui montait de la chair, et qui avait des sons venus des origines mêmes."
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Yves Thériault (312)Voir plus

Quiz Voir plus

Belle et laide

Une surprise cause parfois la mort; une chute en plein milieu du récit attaque l'enfant du couple : Fabien et Édith; quelle surprise a marqué l'enfant et a tenté Fabien à tuer son bébé ?

L'enfant est criminel
L'enfant est aveugle et sourd
L'enfant pue
L'enfant ne grandit pas

13 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : La fille laide de Yves ThériaultCréer un quiz sur cet auteur

{* *}