Citations de Zoé Brisby (357)
Elle ferma les yeux pour se concentrer et retrouver la maîtrise d'elle-même. Elle voulut s'asseoir et Alex plaça un coussin derrière son dos.
– Ça va, réussit-elle à articuler.
– J'ai cru que vous étiez morte !
– Il ne faut jamais mettre la charrue avant la peau de l'ours.
Maxine se rendit compte que, comme la plupart des enfants abandonnés, Léonie s'était persuadée que c'était de sa faute. Qu'elle avait déçu ses parents à la naissance au point qu'ils avaient choisi de l'abandonner. Bien sûr, il ne venait jamais à l'esprit de ces enfants qu'ils puissent être des victimes plutôt que des coupables.
Laisse les gens normaux où ils sont. Ils sont ennuyeux ! Arrête de penser que les autres ont une meilleure vie que toi, tu n'en sais rien.
- Le secret du bonheur c'est de se contenter de ce qu'on a.
- Qui a dit ça ? le Dalaï-Lama ?
- Kung-Fu panda
[Max et Alex]
Quand tu es vieux, c'est presque comme être un enfant. Sauf qu'au lieu de te mettre en boule et de pleurer, ton corps se racornit et tu baves. Ceux qui viennent pour te consoler portent une blouse et des papiers de tutelle. Quand tu es vieux, tu es dépossédé de ta propre existence. Ton corps ne t'obéit plus et tout le monde pense savoir ce qui est mieux pour toi. Pour un bébé, on sait que ça ne va pas durer, mais pour un vieux, c'est la seule perspective avant la fin. On te dit où tu dois vivre, parce que, évidemment, tu ne le sais pas et que tu n'es pas capable de vivre seul, alors que tu l'as pourtant fait pendant plus de soixante-dix ans. On te dit ce que tu dois manger, parce que, évidemment, tu ne le sais pas non plus.
Parce que tu es subitement devenu bête? Non, tu es simplement devenu vieux, et tout ça «c'est pour ton bien». Être vieux, c'est comme être un bébé qu'on prendrait pour un débile.
- La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance.
Leurs efforts furent récompensés par la vue splendide sur une mer de nuages cotonneux. Kylian avait attendu ce moment avec impatience. Il pût lire le regard de ses compagnons toute la plénitude que ce spectacle lui avait procuré plus tôt. Un silence recueilli s'installa tandis qu'ils se ressourçaient et profitaient du camaïeu de bleu reflété dans le lac. Quand l'infini s'offre, les mots deviennent superflus.
- Vous verrez, vous allez vous plaire ici.
Luc se leva d'un bon.
- Mais non, justement! Je ne veux pas rester. Je dois sortir.
- Vous avez raison, il faut vous aérer. Je m'apprêtais à aller me suicider. Je compte me pendre au grand pommier. Souhaitez vous, vous joindre à moi?p35
- Normal que Laly ait été en colère. Personne n'aime être pris pour le dindon de la garce.
- J'écris depuis des années dans des petits carnets qui ne me quittent jamais. J'écoute le bruissement du monde et essaie de le traduire en mots.
Comment une femme aussi belle et intelligente pouvait-elle tomber sous la coupe d'un homme pareil ? Pourquoi les géants qui écrasaient les autres avaient du succès alors que ceux aux pieds d'argile, comme moi, restaient dans l'ombre ? Depuis quand la gentillesse était-elle devenue un défaut ?
- Le dalaï-lama dit qu'il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, seulement des gens qui ne savent pas lire le ciel.
Le manque de confiance en soi est un poison qui donne au premier venu le pouvoir de vous déstabiliser complètement.
Trop de bonheur d’un coup, ça épuise, quand on n’est pas habitué.
Quand tu es vieux, c’est presque comme être un enfant. Sauf qu’au lieu de te mettre en boule et de pleurer, ton corps se racornit et tu baves. Ceux qui viennent pour te consoler portent une blouse et des papiers de tutelle. Quand tu es vieux, tu es dépossédé de ta propre existence. Ton corps ne t’obéit plus et tout le monde pense savoir ce qui est mieux pour toi. Pour un bébé, on sait que ça ne va pas durer, mais pour un vieux, c’est la seule perspective avant la fin. On te dit où tu dois vivre, parce que évidemment, tu ne le sais pas et que tu n’es pas capable de vivre seul, alors que tu l’as pourtant fait pendant plus de soixante-dix ans. On te dit ce que tu dois manger, parce que évidemment, tu ne le sais pas non plus. Parce que tu es subitement devenu bête ? Non, tu es simplement devenu vieux, et tout ça, « c’est pour ton bien ». Être vieux, c’est comme être un bébé qu’on prendrait pour un débile.
Ce que je veux dire, c’est que tu n’es naturellement pas doué pour le bonheur. Certaines personnes naissent avec ce don et d’autres, moins chanceuses, doivent apprendre à développer la capacité à s’émerveiller, à profiter. Mais la bonne nouvelle, c’est que c’est possible, tu peux apprendre. Peut-être pas maintenant, car tu es trop enfermé dans ta dépression pour te rendre compte des belles choses, mais plus tard, quand du temps aura passé, que tes blessures auront un peu cicatrisé et que tu y verras plus clair.
- Il est si impressionnant.
- Qui?
- Ernest.
- Vous trouvez ?
- Il est tellement élégant, raffiné, cultivé. J'adore ses pulls en cachemire.
- Ses tentatives de suicide récurrentes ne vous effraient pas?
La patiente haussa les épaules.
- On a tous nos défauts.
𝑷𝒐𝒖𝒓𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒍𝒆𝒔 𝒈𝒆́𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒆́𝒄𝒓𝒂𝒔𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒂𝒗𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝒔𝒖𝒄𝒄𝒆̀𝒔 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆𝒖𝒙 𝒂𝒖𝒙 𝒑𝒊𝒆𝒅𝒔 𝒅’𝒂𝒓𝒈𝒊𝒍𝒆, 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒎𝒐𝒊, 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍’𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 ? 𝑫𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒍𝒂 𝒈𝒆𝒏𝒕𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕-𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖𝒆 𝒖𝒏 𝒅𝒆́𝒇𝒂𝒖𝒕 ?
Il y a deux catégories de personnes. Les premières se referment comme une huitre après avoir souffert. (…) Les deuxièmes vivent chaque instant comme une chance.
Ce n'est pas ta famille qui te définit, ce sont tes choix, tes actes, ce que tu es en train de faire maintenant.