Citations de Zoé Brisby (357)
- C'était le dernier. Je fais une croix sur les hommes. Fini !
- C'est ce que tu dis à chaque fois.
- Je t'assure. C'est vraiment terminé ! […]
- Tu veux toujours un bébé ?
- Evidemment !
- Jusqu'à preuve du contraire, tu ne peux pas faire un bébé sans homme.
Brune prit le temps de savourer une gorgée chaude avant de rétorquer, une lueur mystérieuse dans le regard :
- Pas forcément.[…]
L'image d'un joli bébé joufflu aux yeux d'un bleu cristallin accueillait les visiteurs du site Internet.
- J'en veux un comme celui-là !
- Je ne pense pas qu'on puisse le commander en ligne, désolée. Ses parents ne seraient certainement pas d'accord.
- Si !
Justine se leva d'un bond pour se ruer sur son téléphone.
- Ses parents veulent le vendre ? ! C'est affreux. C'est du trafic d'êtres humains. Il faut les dénoncer. On ne peut pas laisser faire des choses pareilles ! […]
- Mais non, ce bébé n'est pas à vendre ! C'est une publicité, un exemple, pour montrer à quoi pourrait ressembler le mien. […]
- Tu m'expliques ?
- C'est le site d'une clinique de fertilité au Danemark. Je vais faire appel à un donneur.
- Au Danemark ? Pourquoi là-bas ? Pourquoi ne pas avoir recours à des donneurs français ? Je te l'ai répété mille fois, il faut consommer local. Tu as pensé à ton empreinte carbone ?
- Je ne vous parle pas du principe mathématique, mais de la règle de trois en survie.
- J'avais évidemment compris, cru bon d'ajouter Hubert avec un air suffisant.
Le guide soupira.
- Un être humain peut vivre trois semaines sans nourriture, trois jours sans eau et trois minutes sans oxygène.
Un silence accueillit cette leçon de survie.
Il y a deux catégories de personnes. Les premières se referment comme des huîtres après avoir souffert. Elles ferment le volet sur la fenêtre de leur vie. Il fait noir mais elles sont en sécurité. Les deuxièmes vivent chaque instant comme une chance. Elles ouvrent en grand leur fenêtre. Elles savent que des orages et des tempêtes se dechaîneront mais ne veulent pas se priver de la joie d'un soleil d'été.
Dans ma tête, la blague sonnait bien. Mais, comme souvent, il y avait un univers entre ce qui se passait dans mon esprit et la réalité.
La vie de ma mère, on va pêcher ! J'ai jamais essayé, à moins que manger des Croustibat, ça compte...
Assise sur un transat, elle portait un élégant maillot de bain jaune assorti à sa capeline et des lunettes noires alors qu'ils étaient en intérieur. Le raffinement incarné. La Grace Kelly des cliniques psychiatriques.
Il cachait les comprimés dans sa bouche et les infirmiers n'y voyaient que du feu. Il savait comment ça se passait dans ce genre d'endroit, on assommait les patients à grands coups d'anxiolytiques. On finissait bavant sur un rocking-chair à jouer au bingo. Merci bien !
Tu t’inquiètes trop. Vis simplement le moment présent.
Il n'y a que dans les comédies romantiques que les filles rencontrent le prince charmant pile lorsqu'elles sont en train de descendre les poubelles en pantoufles et cheveux gras.
Les hôpitaux étaient des rétrécisseurs. Ils reduisaient les gens en même temps que les espoirs.
Les cimetières ne doivent pas être des lieux de tristesse mais plutôt de souvenir. Des souvenirs que nous chérissons et qui nous aident à avancer. Attention, il ne faut pas se laisser attraper par le piège et rester coincer dans le passé. Il faut vivre !
Il faut apprendre à se dissocier de l’image que nos parents nous renvoient, surtout quand ils ne sont pas à la hauteur. Tu es beaucoup plus que leur reflet. N’en doute pas. S’ils visent bas, vise haut. S’ils se contentent de peu, demande la lune. S’ils ne te donnent pas l’amour que tu devrais recevoir, ne le cherche pas. S’ils sont médiocres, sois excellent. Ce n’est pas ta famille qui te définit, ce sont tes choix, tes actes, ce que tu es en train de faire maintenant.
La vie n'était peut- être pas un long feutre tranquille , comme disait Maxine, mais elle avait tous les crayons en main.
Quand on es au fond, on ne peux plus que remonter
-Je vous conseille aussi d'aller voir un psychothérapeute. faire de longues balades. Vous devez sortir.
- Vous voulez dire voir des amis ?
- Non je veux dire sortir du cabinet, d'autres patients attendent [...]
[Alex et son médecin]
Les autos tamponneuses, c'est comme la vie. Pour continuer à avancer, tu dois esquiver. Tu peux décider de rouler sans risque en ne t'éloignant pas du bord, mais c'est terriblement ennuyeux! Pour t'amuser, pour vivre, tu dois prendre des risques. Tu dois aller au milieu de la piste, tu dois être prêt à donner ou à recevoir des coups quand c'est nécessaire. Et la vie, c'est comme les autos tamponneuses, un tour ne dure vraiment pas longtemps. Alors tu dois en profiter.
- J'aimerais tellement qu'il m'invite à son suicide dans le lac. Je l'ai vu ramasser des cailloux pour en remplir ses poches. C'est follement romantique!p101
- Je n'abandonne pas, je lâche prise. C'est différent.
Les rêves ne sont pas des choses figées. Ils évoluent en même temps que nous.
Je ne sais pas pourquoi je me figurais un grand nez. Peut-être parce que la perfection est ennuyeuse. Il faut du relief pour donner du caractère à un visage et mon écrivain en aurait à revendre.