Émile Bravo

Émile Bravo trône en bonne place dans ma collection de BD. Son humour intelligent, c'est-à-dire non dénué d'arrière pensées, fait rire et réfléchir. La ligne claire de son graphisme applique la règle d'Hergé qui avait dit que chaque case devait se suffire à elle-même. J'attendais avec impatience la parution de ce dernier tome pour reprendre la série complète des cinq en comptant bien sur "Le Journal d'un Ingénu". Le contexte est certes plus sombre que dans "Les Aventures de Jules". Nous nous rapprochons plus ici de son excellente série animée "Les grandes grandes vacances". Beau, distrayant, pédagogique sont quelques uns des qualificatifs à donner au travail d'Émile Bravo. Il en mérite certainement bien d'autres comme celui d'être accessible à tous les âges "de 7 à 77 ans"...

Je viens de découvrir le premier tome des épatantes aventures de Jules et je ne le regrette pas, cette aventure est dans l'ensemble plutôt loufoque, avec une mention spéciale pour les créatures farfelues et les extraterrestres que Jules sera amené à rencontrer. Le dessin dépouillé reste très efficace, c'est une excellente BD pour tous publics.

Ce qui fait aussi la force du récit est sa parfaite cohésion aussi bien graphique, dessin, ambiances, décors, que scénaristique. Résistants de la dernière heure ou ceux qui veulent faire oublier leur collaboration, vrais héros de l’ombre que l’on prend pour des traitres, Belges Libres, déportés squelettiques libérés, Bravo épluche l’époque et Spirou continue à faire face, même si on sent que son cœur souffre.
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Un superbe graphisme pour une fidélité historique n'oubliant aucun protagoniste.



Le scénario très bien construit narre avec subtilité l'évolution de la situation, de sa dramatisation notamment à l'égard des juifs. Il montre aussi parfaitement les difficultés du quotidien, pour l'alimentation notamment. Les actes de solidarité, d'entraide ne sont pas oubliés non plus.

Rien n'est forcé, ni caricaturé, tout est rapporté simplement.



Pour le graphisme, comme je suis un fervent amateur de la ligne claire, c'est un ravissement. Ce choix, permet de détailler les images, les détails, en étant très lisible, proche de la réalité. Un réel ravissement !



Ma seule réticence sera à l'égard du personnage de Fantasio, particulièrement détestable.On est certes habitué à ses gaffes mais là c'est de bêtise, d'inintelligence profonde qu'il s'agit. Heureusement il va en bonifiant.

Spirou, par contre, est un juste équilibre de sa naïveté en accord avec son âge et de sa pertinence montrant une maturité certaine. On n'en est pas encore à l'astucieux personnage qu'il deviendra par la suite, mais le choix est extrêmement pertinent car on devine l'adulte qu'il deviendra.



Un très grand plaisir de lecture de BD, apportant une vision claire et objective de l'époque.

Car Emile Bravo s'amuse avec ces récits bourrés d'humour ou il mélange allégrement tout et n'importe quoi, se servant de multiples références qu'il va ensuite tordre. Et c'est justement ce jeu captivant entre le lecteur, ces contes connus de tous et cette version tordue qui font de cet album un incroyable moment de lecture, très vivement conseillé !
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Dans cette suite de sa très ambitieuse tétralogie se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale, Émile Bravo confronte avec une grande subtilité le jeune héros à des conflits moraux.
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Prenez Blance-Neige, Cendrillon, Boucle d'or, La belle aux bois dormant, les 3 petits cochons et mélanger tous les protagonistes et vous obtenez La belle aux ours nains d'Emile Bravo. Un conte complètement déjanté où les parents rigolent bien en racontant l'histoire à leurs enfants.

Jean vient d’entrer au CP, l’année où l’on apprend à lire, à écrire et où l’on se fait plein de copains. Le garçonnet vit avec son père, patron de la conserverie Regnaud (clin d’œil à l’auteur scénariste), et son jeune frère Paul avec lequel il adore se chamailler. C’est Yvette, leur gentille nounou, qui s’occupe d’eux car leur père rentre souvent tard du travail et leur maman est en vacances. Du moins c’est ce qu’il croit.



[Photos planches sur le site]



Jean est nouveau à l’école et ce n’est pas simple car en plus de vivre sans sa maman, il n’a pas le droit de regarder la télé. quand les copains racontent le film de la veille, il fait semblant de l’avoir vu mais ils finissent toujours par comprendre que c’est faux. Il se sent seul et différent. Puis il va se faire un ami, un enfant, qui a été adopté dont les parents sont différents. Le papa est en fauteuil roulant et créé des soldats de plomb. Deux choses qui sont complètement insolites pour un enfant de six ans. Et un jour où Alain l’invite chez lui, cela va créer des situations assez cocasses.



Cette bande dessinée parle de sujets lourds. La mono-parentalité, l’absence parentale, la mort, la violence sur les enfants & les animaux, la différence, le manque de communication, les secrets, les peurs et l’imagination débordante des enfants. L’histoire est racontée sous l’angle d’un enfant de six ans avec ses mots à lui et c’est vraiment bien pensé. Les illustrations sont très réussies, toutes en couleur.



L’auteur manie l’humour et même quand c’est dramatique, arrive à nous faire sourire. Quand Jean aborde par exemple l’ancienne nounou en la surnommant « Yvette martinet » contre « Yvette chocolat ».



L’adulte sait que c’est étrange mais l’enfant ne se doute de rien ou peut-être juste un peu…C’est bizarre une mamn qui part comme ça pendant l’année scolaire , seule et ça dure…







Michèle, sa voisine plus âgée, joue avec lui quand elle est seule ou aime bien qu’il lui brosse les cheveux mais parfois elle est pas très aimable quand elle reçoit des amies. Son père est une personne violente et on comprend l’incidence sur l’enfant. Des scènes assez choquantes et tristes. Cela permet d’aborder le sujet avec son enfant.



Un séjour en vacances chez les grand-parents. Jean n’a aucune envie d’y aller. Ils vivent dans une école!! Et les amies de sa grand-mère font toute la tête (et là, on en est sûr, la mère est morte). Et son grand-père pue des pieds à cause de son travail, une infection! Seul bon point, Paul et lui peuvent regarder la télévision.



Pour le courrier, qui arrive de temps en temps de la maman , la voisine va finir par vendre la mèche par pure méchanceté mais Jean va s’en remettre. On va aussi avoir droit au Père Noël que les enfants vont voulor prendre en flagrant délit…



Puis après Noël, une bonne surprise attend Jean, la nouvelle maîtresse!



(16 photos BD sur mon blog en lien avec ma critique)
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Dans cette deuxième partie d’une tétralogie ambitieuse, Émile Bravo plonge, avec un art stupéfiant de la nuance, le célèbre groom dans les affres de la Seconde Guerre mondiale.
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Ça part un peu dans tous les sens...



L'histoire en soi, est sympathique, avec ses oursons, ses rencontres, ses défis, mais j'ai été un peu moins convaincus par le regroupement de contes dans un seul et même livre, donnant une impression légèrement fouillis.



Belle lecture à tous.

Un livre fort pour la jeunesse sur la deuxième guerre mondiale, et plus particulièrement sur la période du débarquement à la fin de la guerre. Il n'omet rien, la résistance, la mort, la collaboration, les combats, et le lynchage des collaborateurs. Un livre que ma fille a lu avec beaucoup de plaisir mais qui lui a fait découvrir le vrai visage de cette période.

Une bande dessinée pour enfants bien faite, une curiosité pour ceux qui souhaitent découvrir cette autre facette des multiples talents d’Émile Bravo.
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Ce Spirou, au dessin précis et plein de charme, est tantôt drôle, tantôt bouleversant. Il respire la vie, tout simplement. Et l’on se dit que s’appuyer sur un personnage aussi fameux pour parler de choses aussi simples et vitales que le respect de l’être humain et l’ouverture aux autres est la meilleure idée de la BD franco-belge depuis longtemps.
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J'ai bien aimé la façon dont l'auteur présente le livre. Il fait des jeux de mots, plutôt simples, mais rigolos, par exemple : La "faim" des 7 ours nains. Je recommande ce livre à tous les lecteurs qui aiment l'humour totalement farfelu !

Dix ans après son « Journal d’un ingénu », aventure inédite de Spirou à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, Émile Bravo lui donne une suite ambitieuse et sombre.
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Bravo démontre une nouvelle fois qu'il a une vraie vision, en marge de ce que les autres peuvent amener sur Spirou. Mais cette première partie mériterait d'être relue une fois l'ensemble sorti, histoire de mieux en apprécier les subtilités et autres petites pistes périphériques...
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Fin, ingénieux et souvent très drôle, L’espoir malgré tout s’annonce comme une œuvre passionnante. Suite et fin d’ici 2020 (selon le calendrier annoncé).
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Cette grande oeuvre (330 pages en 4 volumes) est un véritable roman mêlant action, humour, vérités historiques et réflexions philosophiques.
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Amusant et instructif.

De la science fiction et un peu de science tout court, une histoire parfaite pour les pré ados.

Dans ce quatrième opus des contes revisités par Emile Bravo, nous retrouvons avec plaisir nos 7 petits ours. De nouveau, ils se retrouvent confrontés à des personnages de contes de fées un tantinet envahissants. Toujours avec beaucoup d'humour, ils tentent tant bien que mal de se dépatouiller pour s'en débarrasser. Ces 7 petits ours sont décidément très drôles et surtout très attachants.