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Citations de Émile Zola (7530)


Fichez-moi donc la paix, avec votre évolution ! Allumez le feu aux quatre coins des villes, fauchez les peuples, rasez tout, et quand il ne restera plus rien de ce monde pourri, peut-être en repoussera-t-il un meilleur.
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Rien n'est jamais fini, il suffit d'un peu de bonheur pour que tout recommence.
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Émile Zola
L'argent est bête, si on ne le dépense pas.

AU BONHEUR DES DAMES.
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Émile Zola
La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l’on fera jamais du bonheur avec de la vérité.
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Lorsque l'avenir est sans espoir, le présent prend une amertume ignoble.
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Émile Zola
La passion est encore ce qui aide le mieux à vivre.
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Dans la vie, il n’y a que les plus honteux qui perdent. L’argent est l’argent : quand on n’en a pas, le plus court est de se coucher. Moi, lorsque j’ai eu vingt sous, j’ai toujours dit que j’en avais quarante ; car toute la sagesse est là, il vaut mieux faire envie que pitié… On a beau avoir reçu de l’instruction, si l’on n’est pas bien mis, les gens vous méprisent. Ce n’est pas juste, mais c’est ainsi… Je porterais plutôt des jupons sales qu’une robe d’indienne. Mangez des pommes de terre, mais ayez un poulet, quand vous avez du monde à dîner… Et ceux qui disent le contraire sont des imbéciles !
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C’est drôle, les hommes riches s’imaginent qu’ils peuvent tout avoir pour leur argent... Eh bien, et si je ne veux pas ?... Je me fiche de tes cadeaux. Tu me donnerais Paris, ce serait toujours non... Vois-tu, ce n’est guère propre, ici. Eh bien, je trouverais ça très gentil, si ça me plaisait d’y vivre avec toi ; tandis qu’on crève dans tes palais, si le cœur n’y est pas... Ah ! l’argent ! mon pauvre chien, je l’ai quelque part ! Vois-tu, je danse dessus, l’argent ! je crache dessus !
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Alors, Nana devint une femme chic, rentière de la bêtise et de l'ordure des mâles, marquise des hauts trottoirs.
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- Alors, c’est décidé, reprit-il, nous la marquons cinq francs soixante… Vous savez que c’est à peine le prix d’achat.
- Oui, oui, cinq francs soixante, dit vivement Mouret, et si j’étais seul, je la donnerais à perte. [...]
- Si nous la donnons à cinq francs soixante, c’est comme si nous la donnions à perte, puisqu’il faudra prélever nos frais qui sont considérables… On la vendrait partout à sept francs.
Du coup, Mouret se fâcha. Il tapa de sa main ouverte sur la soie, il cria nerveusement :
- Mais je le sais, et c’est pourquoi je désire en faire cadeau à nos clientes… En vérité, mon cher, vous n’aurez jamais le sens de la femme. Comprenez donc qu’elles vont se l’arracher, cette soie !
- Sans doute, interrompit l’intéressé, qui s’entêtait, et plus elles se l’arracheront, plus nous perdrons.
- Nous perdrons quelques centimes sur l’article, je le veux bien. Après ? le beau malheur, si nous attirons toutes les femmes et si nous les tenons à notre merci, séduites, affolées devant l’entassement de nos marchandises, vidant leur porte-monnaie sans compter ! Le tout, mon cher, est de les allumer, et il faut pour cela un article qui flatte, qui fasse époque. Ensuite, vous pouvez vendre les autres articles aussi cher qu’ailleurs, elles croiront les payer chez vous meilleur marché. [...]
- Comprenez-vous ! je veux que dans huit jours le Paris-Bonheur révolutionne la place. Il est notre coup de fortune, c’est lui qui va nous sauver et qui nous lancera. On ne parlera que de lui, la lisière bleu et argent sera connue d’un bout de la France à l’autre… Et vous entendrez la plainte furieuse de nos concurrents. Le petit commerce y laissera encore une aile. Enterrés, tous ces brocanteurs qui crèvent de rhumatismes, dans leurs caves !

Chapitre II.
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Émile Zola
Des jeunes gens antisémites, ça existe donc, cela ? Il y a donc des cerveaux neufs, des âmes neuves, que cet imbécile poison a déjà déséquilibrés ? Quelle tristesse, quelle inquiétude, pour le vingtième siècle qui va s’ouvrir ! Cent ans après la Déclaration des droits de l’homme, cent ans après l’acte suprême de tolérance et d’émancipation, on en revient aux guerres de religion, au plus odieux et au plus sot des fanatismes !
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Émile Zola
Rien n'est jamais fini, il suffit d'un peu de bonheur pour que tout recommence.
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Émile Zola
Il n'y a jamais trop de livres ! Il en faut, et encore, et toujours ! C'est par le livre, et non par l'épée, que l'humanité vaincra le mensonge et l'injustice, conquerra la paix finale de la fraternité entre les peuples.
Extrait de Rome(1896).

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Rien n’est plus douloureusement calme qu’un crépuscule d’automne. Les rayons pâlissent dans l’air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles. La campagne, brûlée par les rayons ardents de l’été, sent la mort venir avec les premiers vents froids. Et il y a, dans les cieux, des souffles plaintifs de désespérance. La nuit descend de haut, apportant des linceuls dans son ombre.
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Émile Zola
Le devoir le plus élevé de l'humain est de soustraire les animaux à la cruauté.
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votre haine des bourgeois vient uniquement de votre besoin enragé d'être des bourgeois à leur place
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Émile Zola
Mon inquiétude unique devant le journalisme actuel, c'est l'état de surexcitation nerveuse dans lequel il tient la Nation. Aujourd'hui, remarquez quelle importance démesurée prend le moindre fait. Quand une affaire est finie, une autre commence. Les journaux ne cessent de vivre dans cette existence casse-cou. Si les sujets d'émotion manquent, ils en inventent... (écrit en 1888).
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Émile Zola
Si le monde crève de misère, qu'il crève au moins gaiement, en se prenant lui-même en pitié !

LA JOIE DE VIVRE, Chapitre X.
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Vous avez un immense défaut qui vous fermera toutes les portes : vous ne pouvez causer deux minutes avec un imbécile sans lui faire comprendre qu'il est un imbécile
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C'est une végétation continue de la vanité humaine, le besoin d'inscrire son nom sur un mur, de laisser de soi, après avoir été le maître de la terre, une trace indestructible, la preuve tangible de toute cette gloire d'un jour, l'édifice éternel de bronze et de marbre qui en témoignera jusqu'à la fin des âges. Au fond, il n'y a là que l'esprit de conquête, l'ambition fière de la race ; et, lorsque tout a croulé, lorsqu'une société nouvelle renaît des ruines, et qu'on peut la croire guérie de l'orgueil, retrempée dans l'humilité, ce n'est encore qu'une erreur, elle a le vieux sang en ses veines, elle cède de nouveau à la folie insolente des ancêtres, livrée à toute la violence de l'hérédité, dès qu'elle est grande et forte.
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