Émilie Guillaumin

Je découvre avec cette lecture la plume d’Emilie Guillaumin. Et c’est un roman unique en son genre. L’ambiance est très particulière, pesante dès le départ, et devenant vite de plus en plus lourde, de plus en plus malsaine.



Nous y rencontrons Sarah, qui vient de prendre une année sabbatique pour écrire un roman. Sarah est mariée à un homme charmant, et est maman d’un petit garçon.

Les deux hommes de sa vie s’entendent si bien, Sarah a tout pour être heureuse.

Ou pas.



Car sous le vernis, les choses ne sont pas si belles. Le mari, pas si parfait.



L’autrice nous livre un roman d’ambiance porte par une plume d’exception. A la fois nébuleuse et tranchante, elle alterne les styles, au fur et à mesure que l’esprit de Sarah sombre. Le lecteur assiste, impuissant, à sa chute, dont on ne connaît pas l’origine.



Si je devais émettre un petit regret pour ce roman qui se dévore, ce serait la fin qui laisse planer quelques questionnements auxquels j’aurais aimé avoir des réponses vraiment tranchées. Ceci dit, les pistes sont là pour que l’on comprenne, et en en parlant avec ma copine @clem puis avec Émilie elle-même, les choses se sont bien éclairées. Et à la lumière de ces précisions, je vois ce roman comme ce qu’il est: un roman noir vraiment brillant.



Une lecture que je vous recommande, c’est une expérience unique mais qui saura vous emporter j’en suis sûre.

j'étais impatiente de découvrir ce qu'Émilie Guillaumin nous dévoilerait pour un prochain roman. Lorsque j'ai reçu le catalogue de l'éditeur, mon choix a été une évidence ! La quatrième est prometteuse, mais le récit en lui-même est décapant ! La plume franche d'Émilie est plus précise, plus osée. Je savais que ce roman allait me bousculer. Bien que différent de L'embuscade, Petites dents, grands crocs est d'une grande intensité. Abordant la maternité d'une façon plus sombre, Émilie Guillaumin frappe fort. Sarah Barry, personnage central, perd pied peu de temps après le début d'une année sabbatique. Épouse et mère dévouée d'apparence, Sarah se confie à son journal intime. Très vite, nous comprenons que Sarah se calque sur son mari : mariage, enfant, décisions... Dès le départ, Sarah est comme une ombre. Émilie Guillaumin décrit et décortique les émotions et le mal-être de Sarah en plongeant le lecteur dans la partie la plus sombre de celle-ci. On ne voit presque rien de l'extérieur. On voit, on ressent ce que vit et pense Sarah. Nous vivons avec Sarah sa lente descente dans la dépression, nous nous doutons de ce mal physique qui n'augure rien de bon. Pierre, le mari n'est pas en reste. Il gravite autour d'elle entre bienveillance et toxicité. Les chapitres courts et rythmés m'ont tenue en haleine jusqu'à la fin... Une fin qui glace le sang, qui frappe et déstabilise. Une fin parfaite pour ce roman qui développe la maternité sous un angle différent, plus distant... On ne naît pas mère, on naît femme. 

- Comme un goût de trop peu -



Émilie Guillaumin est une autrice incontournable. Avec «L’Embuscade», j’ai découvert une plume percutante, un don pour disséquer les émotions, une profondeur dans les personnages, et un twist final qui laisse des traces et vous remue.



Avec ce nouveau titre, elle confirme son talent. Mais mon coeur de lectrice n’a pas été autant convaincue que précédemment…



Ici, l’autrice s’attaque à un sujet d’actualité : la femme et ses différents autres rôles, notamment ceux d’employée, d’épouse et de mère. Dès les premières lignes, le lecteur comprend que le rôle de mère de Sarah n’est pas idyllique, qu’il lui est difficile de se faire une place au sein de cette famille qu’ils ont construites.



Je ne me suis pas identifiée à Sarah, mais ça ne m’a pas empêchée de pouvoir me mettre à sa place, de ressentir ses besoins et son mal-être. Comme quoi, le bon vieux « tu n’es pas maman, tu ne peux pas comprendre » n’est que bêtise, d’autant plus quand une autrice dispose d’un certain talent de description (mais soit, c’est un autre débat).



Cela étant, j’en attendais plus. Plus de profondeur, plus de développements. La chute, brutale, arrive trop vite. Le sujet me semblait pouvoir être encore plus 'travaillé'.



Ne vous y trompez pas, j’ai apprécié ma lecture mais j’en ressors avec une pointe de déception. Peut-être en attendais-je trop… Je continuerai par contre de la lire, c’est une certitude !



Merci à la maison d'édition et à Babelio pour l'envoi de ce livre

Ce roman est un gros coup de coeur pour moi CœurCœurCœurCœur







Je l'ai dévoré en deux soirées, sans mauvais jeu de mots par rapport au titre Smiley MDR







Sarah Barry a choisi de s'accorder une année sabbatique pour écrire un roman. Elle quitte donc son poste de responsable RH dans une grande entreprise.



Son mari a toutes les apparences d'un homme charmant. Il est très pris par son travail mais prend le temps de s'occuper de leur fils Thomas, 6 ans. Une grande complicité unit le père et le fils, Sarah les entend très souvent chanter au moment du coucher la comptine " Petit chat, petit loup, petit tigre, petit ours... Petites dents, grosses dents, petites griffes, grosses pattes, Petite souris, petites pattes, petit chiot, petits crocs..."







La jeune femme a souvent l'impression d'être exclue de cette complicité. Et puis depuis quelque temps, elle se sent mal : elle ressent une grande fatigue physique, des maux de tête lancinants qui se transforment en migraine et l'empêchent de réfléchir, des traces de piqûres apparaissent sur son corps, elle commence à perdre ses cheveux.







Le comportement de son mari est assez ambivalent. Sous couvert de la taquiner, il lui lance des piques qui la déstabilise. Et nous lecteurs, commençons à penser : tout cela ne sent pas bon, cet homme ne serait-il pas un pervers manipulateur ? Voire un psychopathe...







Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler la fin de ce roman que j'ai lu un peu comme un thriller. J'en ai aimé la construction, la montée en tension. La vérité n'est dévoilée au lecteur qu'à la dernière page de manière très subtile.







J'avais découvert cette autrice l'année dernière avec "L'Embuscade" dont j'avais apprécié la lecture. Celui-ci, je l'ai carrément kiffé (si vous me permettez l'expression)

J'avais découvert cette autrice avec son 2e roman L'Embuscade, paru en 2021, roman que j'ai particulièrement apprécié et j'ai retrouvé Emilie Guillaumin avec impatience et curiosité...



Autre sujet, autre ambiance, je dois dire que Petites dents, grands crocs, n'était à priori pas mon style de lecture avec ce personnage de mère et d'épouse en prise avec un train train domestique somme toute assez banal...



ET LA.... je dois dire que j'ai été cueilli.... atmosphère pesante, personnages inquiétants, Emilie Guillaumin décrit à la perfection, avec un style à la fois acéré et poétique, les déboires de la charge mentale et l'engloutissement des femmes au sein de leur foyer.



Si la quatrième de couverture du livre fait penser à un thriller domestique, ce livre est en réalité bien plus. Flirtant avec le fantastique, le roman noir, le lecteur assiste impuissant à la longue descente aux enfers d'une femme qui voulait simplement vivre sa vie pour elle, sans être contrainte par ses deux hommes: son mari et son fils (excellents portraits au passage de ces deux personnages!)



Une excellente lecture, dure, parfois très troublante certes, mais que je recommande à toutes et à tous !

Si je devais résumer en un mot ce roman, terminé il y a plusieurs jours, et dont je ne savais que dire jusqu'à présent, je choisirais le mot : angoisse.

C'est une angoisse perpétuelle, qui monte, qui monte et qui monte, jusqu'à la chute ; et qui je l'avoue, m'a complètement retournée.



Je me doutais qu'avec E. Guillaumin, que j'ai découvert et apprécié dans l'Embuscade (qui reste l'un de mes romans contemporains favoris !), ce livre allait encore une fois me déranger, provoquer en moi 1001 émotions. Cette attente, ce sentiment que quelque chose va arriver, mais quand ? Voilà ce que nous propose "Petites dents, Grands crocs".



Avec brio, E. Guillaumin décrit les tourments d'une mère, paranoïaque, troublée, que l'on suit, sans jamais vraiment suivre. Une mère dont on entend les pensées, mais jamais les paroles. Encore moins les colères. Tout ce qui fait du bruit, à l’extérieur, dans notre monde reste inaudible au lecteur ; et ce ne sont que ses méandres intérieurs, son monde à elle, qui ressortent pour nous submerger.



Un roman bouleversant.

Merci Babelio et Harper Collins pour cet envoi.

Une famille bourgeoise, un mari parfait, un jeune garçon adorable, des amis présents, aucun problème d’argent. Tout semble parfait pour Sarah, qui a décidé de prendre une année sabbatique pour écrire un roman. Le rêve. Sauf que tout déraille.



J’ai eu le sentiment de lire le journal intime d’une femme qui, à la suite de l’arrêt temporaire de son travail, se retrouve face à elle-même, à sa situation de mère et d’épouse, face à la page blanche et tombe dans une profonde dépression.

Elle se déverse de page en page. Epuisée, amaigrie, souvent désagréable, elle n’arrive pas à sortir du marasme dans lequel elle s’englue. Elle interprète, déforme, analyse chaque geste ou mot dans des boucles négatives sans fin. Etre mère devient un cauchemar, épouse une torture, vivre au jour le jour, un calvaire.



Dans un rythme rapide, saccadé et tranchant, on voit Sarah sombrer. Tout l’agace ou lui semble insurmontable. Ses problèmes de santé, le monde, son mari, les bruits, les odeurs, son fils, tout. On ressent bien, grâce à des phrases courtes, directes et hachées, la mécanique embourbante des pensées. La forme sert bien le fond, mais le manque de fluidité dans la tête de notre « anti-héroïne » s’est traduit pour moi en un manque de fluidité dans ma lecture qui m’a un peu gênée.



Cela ne m’a pas empêché de lire ce roman quasiment d’une traite, tant sa dynamique fonctionne bien. Une petite réserve peut-être pour le twist final dont l’originalité ne manquera pourtant pas de surprendre.

Excellent roman, à la fois beau, puissant et dur. Relativement court, il se lit rapidement et on peine à le lâcher.

Après l’Embuscade que j’avais beaucoup aimé, c’est dans un tout autre registre que je découvre Émilie Guillaumin.



C’est le portrait d’une femme, d’une épouse et d’une mère autant que l’évocation d’une descente aux enfers. Sans détour, l’autrice dépeint l’angoisse, la dépression et la paranoïa avec une écriture âpre et un vocabulaire soigné qui viennent soutenir un style très imagé, presque poétique.

C’est beau, souvent angoissant, toujours prenant.



La trame, s’il y en a une, peut difficilement être résumée sans en dévoiler trop. C’est le parcours d’une mère de famille qui est décrit. Une mère de famille, Sarah, qui quitte son travail pour se consacrer à l’écriture d’un roman. Une femme qui observe ce qui l’entoure. Son mari, caricature parfaite de l’homme aimant, dynamique, ambitieux, apprécié de sa famille et de ses amis, très complice avec son fils. Mais l’est-il vraiment ? Son fils, de plus en plus troublant et troublé. Ses collègues et amis qui ne le sont plus vraiment. Ou bien se fait-elle des idées ?



Autour d’elle, on lui hurle son bonheur. Sarah, elle, étrangère à elle-même hurle à l’intérieur.



C’est l’histoire d’une inexorable chute et l’occasion pour l’autrice d’évoquer le parcours d’une femme, tiraillée entre amour et haine de la maternité.



Chaque son, chaque odeur, chaque mimique et chaque action sont parfois précisément décrits et donnent au roman une atmosphère oppressante, vécue de plein fouet par Sarah et par le lecteur.



Le roman sort le 4 janvier et je le recommande chaudement. Pour toutes les femmes et mères en devenir, pour tous les hommes qui veulent découvrir les contradictions, parfois, de la maternité, et plus généralement pour tous les amateurs de romans dont la tension qui monte crescendo ne laisse aucun répit au lecteur.

Je lis peu de livres sur la maternité ou la parentalité car encore trop proche de mes préoccupations. Mais ce roman me tentait bien. Le résumé a pourtant été trompeur, car je me suis accrochée au bout de phrase "un regard sans concession sur le couple et la maternité". Oui, mais pas que... Je ne m'attendais pas à ce type de récit et je ne peux pas trop en dévoiler. L'ambiance, les thèmes m'ont happée. On croit à chacun des personnages, on peut ressentir le poids du quotidien alors que l'on a tellement fantasmé sur la maternité, la famille, l'épanouissement de son couple à travers ce projet commun de vouloir être parent. Mais ne cherchez pas l'universalité des propos : ce roman est une histoire à part avec ses personnages, son intrigue, une "traversée" comme l'intitulé de la collection. Qui croire? Pour qui ressentir de l'empathie?



Je remercie Babelio et les éditions Harper Collins grâce à qui j'ai découvert un auteur, une collection et du coup je me suis empressée de trouver ses autres romans...

Original de traiter ce sujet de cette manière.

Livre assez court mais intense

La psychologie des personnages est très bien développée et d'écrirte

Le prochain roman de l'autrice arrivé bientôt

PS perturbant de voir le nom de famille de ma meilleure amie tt les 2 pages loll



J'adore fairouz❤❤. Même si je préfère Oum khaltoum

HALETANT !

Enceinte de son 3ème enfant, Clémence attend le retour de Cédric, parti en mission secrète au Levant avec les Forces Spéciales Françaises.

Un matin, on sonne à la porte......une délégation vient lui annoncer que son mari est tombé dans une embuscade avec 5 autres membres de son équipe.

Clémence ne peut pas croire qu'il est mort et refuse d’en parler à ses enfants.

Commence pour elle et les autres femmes la procédure de l'armée, le rapatriement de corps (quand c'est possible), la reconnaissance du corps, l'organisation des funérailles, de la cérémonie, la presse......

Soudain un espoir, le corps de Cédric n'est pas identifié parmi les 6 corps…..

Comment savoir ce qu'il s'est vraiment passé face à l'armée soumise au secret défense et qui refuse de lui donner des détails.

Cédric est-il vivant, l'armée va-t-elle pouvoir le retrouver ?



On découvre le quotidien des femmes de militaires, si courageuses, qui ne savent parfois même pas où part leur mari, combien de temps, dans quel pays, dans quelle ville, quand elles pourront leur parler au téléphone, s'il va revenir....... appréhendant la venue de la délégation.



J'ai trouvé ce roman si fort, je l'ai lu en apnée. Impossible à lâcher !

L'auteure maîtrise le sujet à la perfection. L'écriture est si intense et rythmée !

Les larmes aux yeux, le ventre serré...... je ne peux que vous conseiller cette lecture !

J’ai adoré……

😍 A la découverte de 😊

L’embuscade de Émilie Guillaumin

Éditions Harper Collins



Merci à Babelio et à la maison d’édition pour cette très belle découverte dans le cadre d’une opération masse critique.



Clémence voit sa vie basculer ce matin avec la venue de militaires du régiment de son mari. En opération en Syrie, l’adjudant Cédric Delmas et cinq autres de ses compagnons ont perdu la vie dans une embuscade.

Clémence a toujours su qu’avoir pour mari un militaire membre des forces spéciales comportait un risque à chacune des missions, mais le savoir ne prépare pas forcément à mieux supporter l’épreuve. Il lui faut pourtant continuer à vivre et garder la tête haute pour elle, ses trois fils et le bébé à venir.

Pourtant très vite, elle et les autres veuves sentent bien que l’armée ne leur dit pas tout sur cette mission et sur les conditions dans lesquelles leurs maris ont péri. Elles vont mettre toute leur énergie pour connaître la vérité.



Un roman qui bouleverse et impacte de part cette histoire très forte, d’autant plus pour ceux qui ont un membre de leur famille dans l’armée, mais aussi par cette plume magnifique qui exacerbe les pensées et les sentiments de Clémence.

On est dans son intimité, au plus proche de cette femme qui va devoir faire front pour elle, pour ses enfants, pour ce mari qu’elle a tant aimé.



L’auteure a passé deux ans au sein de l’armée de terre française, et on sent qu’elle maîtrise son sujet et l’environnement dans lequel elle nous emmène. L’organisation, les conditions de vie, cette structure très rigide et ferme de l’armée, tout y est très précis et concret.

Ce livre n’est pas une critique de l’armée ni de son fonctionnement même si ces femmes se sentent parfois un peu isolées et infantilisées par cette armée très masculine et protocolaire. Chacune va vivre ce deuil à sa façon, et surtout elles vont se soutenir entre elles, liées par ce chagrin qu’elles partagent.



Une vraie jolie surprise avec cette lecture passionnante et qui va nous révéler une histoire beaucoup plus complexe et surprenante qu’elle ne le laissait présager. L’actualité et la fiction se mêlent habilement pour nous livrer cette intrigue dont on se sent proche. On vit intensément cette histoire aux côtés de Clémence, les coups durs mais aussi les espoirs.

Un livre poignant qui m’a tenu en haleine jusqu’à la toute dernière page.



Pour retrouver ce livre, c’est par ici https://www.harpercollins.fr/livre/14447/harpercollins-traversee/l-embuscade

Ce roman est mon plus gros coup de cœur de cette rentrée littéraire 2021 ❤️ je l’ai lu il y a quelques semaines et pourtant, cette histoire est toujours aussi nette dans ma tête. Ce roman a marqué mon esprit et mon cœur. C’est impressionnant comme ce récit est fort, poignant, il prend aux tripes. Émilie Guillaumin a une plume magnifique, raffinée et juste à la fois, elle arrive à tenir son lecteur de la première à la dernière page où le rythme ne s’essouffle pas une seule seconde. Il y a toujours un élément qui vient nous tenir en haleine, qui vient bouleverser l’histoire. Les émotions montent en puissance au fil des pages, il n’y a pas trop, ni pas assez : c’est parfaitement bien dosé, on ne tombe pas dans le « pathos ». Le personnage principal, Clémence, est très bien construit et décrit, on ressent très bien sa peine, ses doutes, ses peurs... et tout ce que cela va engendrer sur son entourage. Elle puise en elle, une force incroyable, tout à fait bluffante, elle va tout faire pour protéger les siens... Nous sommes immergés dans le monde militaire que je ne connais pas bien et, à travers ce récit, j’ai pu en apprendre davantage, ce qui ajoute du positif à ma lecture. J’appréhendais la fin de ce livre, je ne savais pas à quoi m’attendre et le moins que je puisse vous dire, c’est que j’ai été très touchée... Si je devais vous conseiller un seul et unique livre de cette rentrée littéraire, ce serait celui-ci...

💣💣FABULEUX 💣💣

Ce roman est juste une bombe (sans mauvais jeux de mots).

J’ai mis le nez dedans et je ne l’ai pas lâché !!!

J’ai été littéralement happée par cette histoire.

Le sujet est parfaitement maîtrisé … et tellement d’actualité.

Je n’ai pas grand chose à rajouter à part BRAVO @emilieguillaumin .

Ce roman puissant et tellement bien écrit est un méga énorme giga COUP DE CŒUR !!!

Hâte de le voir sur grands écrans, il y aurait vraiment sa place 🍿

À lire absolument,
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J'ai relu la fin de cette histoire un jour après avoir fini le livre car la 1ère fois j'étais tellement émue que j'ai eu l'impression de ne pas bien comprendre le déroulement des évènements et le pourquoi du comment. Je suis sortie groggy de cette lecture car le récit est très ramassé, très dense et il ne nous laisse aucun répit jusqu'au dénouement magistralement imaginé et formulé. Comme pour toute histoire réussie, la fin de pouvait pas être mieux trouvée et il ne fallait surtout rien rajouté pourtant j'ai tourné la dernière page, avide de rester dans ce roman, désirant en savoir plus sur les suites de cette opération militaire et voulant savoir comment allait Clémence. J'ai donc été frustrée sur le moment ce qui est pour moi le signe d'un très bon roman.

Attention, chef-d'oeuvre ! Je viens de tourner la dernière page de l'Embuscade et je pleure comme une gamine. Enorme claque que ce roman, qui dépeint la quête d'une femme, Clémence, pour découvrir la vérité sur la "disparition" de son mari, soldat des forces spéciales. Après Féminine, que j'avais également dévoré, Emilie Guillaumin monte en game, passant du récit intime au grand roman. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti autant d'émotion à la lecture d'un livre. Je me suis totalement identifiée à cette femme, plus que courageuse, qui jamais ne se laisse aller au désespoir malgré la lutte permanente qu'elle doit mener pour protéger ses enfants et découvrir ce que l'armée lui cache. C'est aussi une grande histoire d'amour qui résonne d'autant plus avec ce qu'il se passe actuellement en Afghanistan. A lire ABSOLUMENT.

Une caserne militaire à Paris. 3 semaines de préparation militaire, à ramper dans la boue en treillis, à apprendre à manipuler un Famas, à saigner dans ses rangers, à se faire insulter par un adjudant, à entendre des blagues graveleuses, voilà ce que découvre Emma Linarès, 27 ans. Parce qu'elle menait jusque-là une vie insatisfaisante et banale, qu'elle voulait la révolution et l'extraordinaire, et une vie à la hauteur de celle des personnages des romans qu'elle dévore, Emma a décidé de s'engager. Même si elle vient de rencontrer Hugo, qu'elle ne retrouve que lors de ses rares permissions. Après la préparation, direction la Bretagne, pour 4 mois de formation comme élève officier. Emma obéit, Emma s'endurcit, Emma chante des chants virils ; elle doute parfois, mais elle persévère...



Est-ce parce qu'elle a trop lu, qu'Emma rêve d'idéal ou, au moins, de quelque chose qui donne sens à sa vie ? Curieuse décision que la sienne, de s'engager dans l'armée de terre. le bovarysme poussé à l'excès… On a du mal à imaginer que cette jeune femme cultivée puisse se faire – non sans mal, mais elle s'y fait, et parvient au terme de sa formation - au quotidien d'un univers militaire où les femmes restent largement minoritaires et les exigences physiques quasi inhumaines. de la littérature à l'armée, c'est un grand écart audacieux que pourtant l'auteur parvient à rendre crédible dans un récit d'inspiration autobiographique, et si Emma n'est pas excepte de doutes, elle n'en joue pas moins le jeu jusqu'au bout. C'est joliment raconté, le dénouement est plausible bien qu'un peu prévisible.
Lien : http://www.usine-a-paroles.f..

Tout d'abord, merci à Babelio, de nous permettre de découvrir e nouveaux livres, qui nous ouvrent vers de nouveaux horizons, de nouvelles culutures, d'autres styles. Merci également à toutes les maisons d'éditions de jouer le jeu, ici les éditions Fayard.



J'ai naturellement été attirée par ce livre car ses 3 ingrédients principaux me plaisaient:

- personnage principal : 1 fille

- 1 histoire d'amour (sans ca on aurait été déçu, ce serai resté fade)

- l'univers de l'armée , parce que j'y ai longtemps pensé , sans jamais m'engager. Donc j'ai découvert un peu ce milieu grâce à ce livre.



Seul bémol, certains passages assez longs voire ennuyeux. Mais sinon, on se sent proche du personnage, on la comprend, on avance avec elle dans l'aventure. J'ai apprécié le contraste "dur et impersonnel" de l'armée face au coté personnel et sentimental de sa vie perso et de sa relation amoureuse.

Emma a soif de grandeur, de triomphe et d’Histoire. Elle veut des frères d’armes, une famille, se fondre dans quelque chose qui la dépasse pour donner un sens à sa vie. La vie d’une héroïne sortie des sentiers battus, féminine dans l’armée : une curiosité pour les civils, une singularité dans l’armée. Au fond c’est cela qu’elle recherche : une identité, quelque chose à admirer, un défi à relever. Être une héroïne de roman. Est-ce que l’armée saura remplir ses promesses ?



Avis complet sur mon blog
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Sarah, quarante ans, est l’archétype féminin : un mari, Pierre, un enfant de six ans, Thomas, un métier, Directrice des Ressources Humaines. Classique, banal presque. Sarah veut vivre autre chose : écrire un roman par exemple. Pour cela, elle prend une année sabbatique. Et c’est à partir de ce moment-là que les choses se détraquent. Le quotidien, jusqu’alors bien réglé, devient un enfer.



Père et fils ont une relation très fusionnelle. À tel point que Sarah, devenue mère sans grande conviction – « Le choix de Pierre. Son envie, son désir. » – considère la comptine qu’ils chantent à tue-tête, rengaine qui intervient régulièrement dans le récit (d’où est tiré le titre d’ailleurs), comme une menace. Elle en est fort troublée. D’autres détails qui pourraient être insignifiants (l’épisode du lapin, de l’araignée, la description du plateau de fruits de mer…) accompagnent d’étranges symptômes : Sarah perd ses cheveux, elle maigrit, elle doute de ce qu’elle a dit ou de ce qu’elle a fait, elle constante d’étonnantes rougeurs sur les bras, elle est épuisée. Maladie ? Dépression ? Burn-out ? Le médecin hésite, décontenancé. Face à elle, Pierre est un homme d’affaires plein de succès. Il a toujours « l’air frais et reposé« , il sent bon et il se montre très amoureux de « sa chérie » (surnom un peu trop répétitif dans les dialogues).



Distillant des descriptions troublantes – « sur le plan de travail, les steaks hachés ressemblent à des éponges imbibées de sang » -, ainsi que des expressions déconcertantes comme des « jours léthargiques« , le roman d’Émilie Guillaumin, thriller psychologique à la limite du fantastique, ne laisse pas reprendre haleine. Petites dents, grands crocs dérange et oppresse, en cela qu’il est une autopsie violente d’un couple devenu une famille en apparence heureuse et d’une mère piégée. « Thomas était devenu ma prison. » Le lecteur, de plus en plus angoissé, voit l’héroïne dériver de la tristesse à la folie, jusqu’à la terrible fin. Sarah perd-elle réellement la tête ? Ou la pousse-t-on à le croire ?