Au début de ce roman, je me suis dit que je n'étais pas le public que ciblait l'autrice. En effet, n'étant pas maman, elle abordait des sujets qui sont, pour le moment, inconnus pour moi. J'en ai discuté avec une amie, qui m'avait dit que je devais découvrir cette autrice. Elle m'a proposé d'avancer et de me laisser imprégner par l'écriture de Emilie Guillaumin. La plume étant très fluide, j'ai écouté le conseil de mon amie et je me suis laissée porter par le récit.
Si le départ est oppressant, la suite va renforcer ce sentiment. Nous nous retrouvons avec cette femme, Sarah, totalement vampirisée par ce qui en général est plutôt dépeint comme un refuge. En effet, si on sent qu'elle aime son mari et son fils, on sent davantage les sentiments de haine et de confusion qui s'emparent d'elle. Le sang est omniprésent tout au long du livre et le flou s'installe peu à peu. Elle dépérit peu à peu et tout est minimisé par son mari.
Comme je le disais, la plume est très fluide, les pages se tournent facilement, avec une construction de texte épurée et des chapitres courts. Par moment, je me suis sentie un peu perdue dans ma lecture, car il y a beaucoup de sous-entendu et d'éléments suggérés. Malheureusement, je n'ai pas réussi à saisir toutes les subtilités du texte.
Néanmoins, Emilie Guillaumin a une plume forte et tranchante. Je prendrai plaisir à découvrir « L'Embuscade », son précédent roman.
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Immersion dans la sphère militaire, froide, rigide, protocolaire. Un monde qui m’est pas familier et dont je ne comprends pas toujours la rigidité. Mais ce qui est sure, c’est qu’emilie Guillaumin à su rendre le sujet intriguant, voir addictif.
Si j’ai ressentie une certaine froideur dans le début du récit, j’ai été littéralement happé par celui-ci. Sans m’arrêter, j’ai tourné les pages et j’ai bu les mots. J’ai été touché, en colère, dans l’incompréhension, révolté face aux protocoles et à la dureté imposée aux familles. Mais c’est sans nul doute que j’ai cherché à comprendre ce qu’était advenue de Cedric. Si j’ai jugé Clémence sur les premiers chapitres, je me suis vite mise à sa place par la suite.
Je salue l’auteure qui maitrise amplement son sujet ce qui permet une immersion totale. Je me suis imprégnée de l’histoire, jusqu’au final. Personnellement je n’avais pas imaginé de fin particulière mais tout ce que je peux vous dire, c’est qu’elle clôture magistralement ce roman.
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Après un immense coup de cœur pour « L’embuscade », j’avais hâte de découvrir le nouveau roman d’Emilie Guillaumin.
Ici, l’auteure aborde des sujets universels et importants, tels que le couple ou la maternité, avec ingéniosité et originalité. Je dois avouer que la plume d’Émilie Guillaumin est aussi singulière que merveilleuse et cela apporte une vraie valeur ajoutée à cette histoire riche en émotions. Les personnages sont bien construits, il est facile de se mettre à leur place, dans leur tête grâce aux descriptions étayées tout au long du récit. Le roman est très aéré, car en effet, les chapitres sont fluides, très courts, cela ne nous donne pas envie de reposer ce livre, mais au contraire, de continuer à lire toujours plus ! Par contre, pour être tout à fait honnête, certains passages m’ont donné du fil à retordre, dans leur bonne compréhension, c’était parfois un peu trop « subtil » pour moi. Quant au dénouement, j’attendais des réponses plus claires, plus précises pour clôturer cette histoire avec brio. Mis à part ça, j’ai été heureuse de retrouver la plume de cette autrice que j’adore et que je recommande de découvrir !
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Quand Anna Rice d’Entretien avec un vampire rencontre Alfred Hitchcock,
cela donne Petites dents, grands crocs, le nouveau pari d’Emilie Guillaumin.
Après L'Embuscade et son final sacrificiel, l’autrice nous emmène aux confins de la folie d’une jeune mère de famille « vampirisée » par sa progéniture et son mari. Cette Dévoration au quotidien narré par le personnage, emmène le lecteur sur des sentiers très sombres
Le résultat est extrêmement dérangeant. Voire choquant.
A ne pas mettre en toute les mains et à déconseiller aux jeunes mariés…
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L’Embuscade d’Émilie Guillaumin, 2021
Le récit poignant d’une femme en quête de vérité
Mère de trois garçons, Clémence Delmas attend que Cédric, son mari, rentre de sa mission pour l’Armée dont il fait partie. Un matin, on vient lui apprendre que, suite à une embuscade, Cédric et cinq autres hommes de son équipe sont probablement morts. Clémence, alors dévastée par cette terrible nouvelle, se met alors à la recherche d’explications sur ce qui a pu se produire mais l’Armée ne lui facilite pas la tâche. Par ses codes et sa sévérité, celle-ci devient un réel ennemi puisqu’elle refuse de dévoiler des informations capitales à Clémence. C’est ainsi que cette dernière se lance dans une véritable guerre, avec d’autres veuves, pour savoir pourquoi son mari ne rentrera sûrement plus jamais à la maison.
Lu en tant que jurée pour le prix du roman Fnac en 2021, L’Embuscade m’a, dès les premiers mots, entraîné dans son sillage.
Grâce au mystère tenu jusqu’aux dernières lignes par l’autrice, je n’ai pas pu lâcher une seconde ce roman bouleversant à la fin inattendue. D’une écriture douce et simple, Émilie Guillaumin peint la vie d’une femme qui se bat contre le monde entier pour la vérité. Une véritable bombe d’émotions, un cocktail de douceur et de violence d’un réalisme déconcertant.
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Magnifique roman, haletant, une fin brutale, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Un roman très bien documenté, à tel point qu'on ne sait plus vraiment s'il s'agit d'un roman. Très riche sur l'armée, fait beaucoup réfléchir. Tout semble réaliste. C'est haletant et poignant.
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Clémence attend le retour de son mari, soldat des forces spéciales parti en Opex, dans la région du Levant. Enceinte, elle gère déjà ses trois enfants, seule, lors des départs de Cédric. Lorsqu’une délégation frappe à sa porte, elle comprend que le moment tant redouté est survenu : Cédric a péri, avec certains de ses compagnons, lors d’une opération anti-terroriste…
Mais, finalement, son corps ne lui est pas rendu : Cédric est-il réellement décédé ou retenu en otage ??? S’engage alors une course contre la montre, contre la mort, pour le retrouver…
Ce livre est un coup de poing : tout de suite, je suis entrée dans la peau de Clémence, vivant les attentes, les angoisses, les souffrances que peuvent ressentir ces femmes de soldats à chacun des départs pour des zones dangereuses. L’auteure rend parfaitement l’atmosphère de la « Grande Muette », ses silences, ses mystères… L’histoire est, de plus, servie par une écriture riche, un style d’une grande qualité, et qui a trouvé une résonnance toute particulière ces derniers jours… Un très bel hommage à ces soldats qui tombent pour défendre nos valeurs, et à leurs épouses, qui les soutiennent, chaque jour, parfois malgré elles…
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