AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Émilie Riger (87)


Ce sont ces foutues séquelles. Ces blessures qui mettront du temps à cicatriser, qui parfois se rouvriront pour une maladresse, un malentendu. Et moi, je suis tombé amoureux de cette femme arc-en-ciel. Avec son cœur qui bat si rouge, ses éclats de rire orange, sa gaieté jaune soleil, sa fraîcheur vert prairie, et ses bleus à l’âme qui se creusent parfois jusqu’à l’indigo ou se cernent de violet par ricochet. Elle est devenue mon tout. Mes espoirs, mes envies, mes rêves et mes manques. Sauf que je ne sais pas comment l’en convaincre. Je la prends dans mes bras et chuchote dans ses cheveux :

— Je t’aime, Zélie.

Sa tête se glisse dans mon cou et je reprends :

— Zélie ? (Léger mouvement contre ma peau.) Je t’aime.

Une fois, deux fois, trois fois. Elle finit par rire doucement.

— J’ai entendu.

— Pas assez.
Commenter  J’apprécie          10
Accepter la main qui se tend quand nous sommes dans le besoin demande beaucoup d’humilité, mon petit, et cela peut être difficile à accepter et paraître bien amer. Pourtant nous avons tous besoin des autres à un moment de notre vie.
Commenter  J’apprécie          10
Lire c’était vivre, vibrer, rêver, voyager, aimer, détester, espérer, partager.
Commenter  J’apprécie          10
C’est ça, un livre : une rencontre.
Commenter  J’apprécie          10
Je sais que l’oisillon que j’ai rattrapé au vol se noie dans une solitude effroyable. Comme si elle était vraiment tombée du nid et errait maintenant avec une aile cassée. Je ne supporte pas la douleur et j’ai l’envie impulsive de lui mettre une attelle pour la soigner. Mais comment met-on une attelle sur le regard angoissé d’une jeune femme ?
Commenter  J’apprécie          10
La lecture emportait tout sur son passage. Le temps en perdait sa notion. Même les rêves voyaient refleurir les récits, les émotions. Plus vrais que nature. Avec ce désir ardent de dévorer les pages, en découvrir toujours plus (allez, encore un chapitre) et parfois aussi, ralentir la lecture, savourer chaque détail, chaque mot. Repousser à demain le dernier chapitre, le mot fin. Noter les belles phrases, gorgées de poésie, qui chantaient à l'oreille, qui résonnaient puissamment dans nos vies, qu'on souhaitait lire, relire à s'en user la cornée. Caresser les couvertures des livres, les tourner, les retourner, les poser sur la table de chevet, près des nuits sans sommeil.
Lire c'était vivre, vibrer, rêver, voyager, aimer, détester, espérer, partager.
Et ne plus lire c'était mourir.
Rosalie Lowie.
Commenter  J’apprécie          10
Parce que réussir à garder un esprit léger et optimiste dans le monde de brutes où nous vivons, cela demande une sacrée dose de force et de bienveillance. Deux qualités qui se font de plus en plus rares.
Émilie Riger.
Commenter  J’apprécie          10
« Ce soir, en le voyant dévorer mon épaule dénudée, explorer mes jambes à la lisière de son tee-shirt, je me suis rendu compte que celui qui m’a recueillie est un homme, et pas seulement un bon samaritain. Que son torse est large et confortable, que serrée dans ses bras je me sens en sécurité. J’ai vu que ses yeux noisette étaient parsemés de paillettes dorées, que ses cheveux bruns s’ébattaient en mèches rebelles qui seraient tellement douces sous mes doigts. Aussi douces que le sourire dont il m’enveloppe sans cesse.
Je m’abandonne un temps aux battements de mon cœur, à cette trépidation de mon corps qui fourmille jusqu’à la pointe de mes pieds. A ces vagues de rêve ourlées d’écume qui viennent caresser mon imagination. Je me laisse griser par l’attente, l’espoir et l’envie. »
Commenter  J’apprécie          10
Je suis minuscule et une grand-mère veille sur moi. C’est magique – une grand-mère, je me rappelle au moins ça du passé. Si je l’écoute, tout se passera bien. Ce sentiment m’engourdit d’un étrange bien-être, faisant remonter de vagues souvenirs d’enfance alors que mes paupières s’alourdissent malgré moi.
Commenter  J’apprécie          10
Elle a l’air d’un oisillon tombé du nid avant de savoir voler. Sans la visite de Tim, je l’aurais emmenée aux urgences. Si elle avait disparu, je serais terrifié de ne pas savoir où elle est. J’ai hâte qu’elle reprenne conscience pour pouvoir prévenir ceux qui l’aiment. Je redescends manger, l’appétit coupé.
Commenter  J’apprécie          10
"Je l'ai explorée avec mon appareil photo. Et je ne comprends pas, moi qui ai tenu tant de femmes dans mes bras, pourquoi je ressens tout à coup et pour la première fois ce besoin impérieux de capturer ses formes."
Commenter  J’apprécie          10
Je n’ai plus de cocon à entretenir et soigner. Plus d’homme à aimer. Et je ne peux même pas me réfugier dans le travail puisque tout mon matériel a été réduit en cendres dans l’explosion.
Commenter  J’apprécie          10
La colère, c’est ce qui permet de bloquer la douleur le temps de se relever.
Commenter  J’apprécie          10
Rien de grave ? Ils se moquent de qui ? J’ai envie de hurler en les secouant pour qu’ils arrêtent de dire n’importe quoi ! C’est toute ma vie qui vient d’être pulvérisée sous mes yeux, donc si, c’est très grave.
Commenter  J’apprécie          10
- Je ne suis pas " gentil ", je suis sous le charme.
Commenter  J’apprécie          10
- Et vous lui voulez quoi, à cette Julie ?
- Lui dire que je la trouve parfaite pour de vrai, pas juste pour être gentil. Et que je voudrais bien qu'elle me donne une chance de lui montrer mes défauts, pour savoir s'ils collent à ses qualités.
Commenter  J’apprécie          10
- Je ne vois qu'une solution. Je dois retourner à la source pour faire l'inventaire des ingrédients.
La source ? Qu'est-ce qu'il raconte ? Mais déjà il m'arrache ma fourchette des mains et me soulève dans ses bras.
- Ève, je dois absolument faire une nouvelle dégustation d'urgence. C'est d'ordre purement professionnel.
Commenter  J’apprécie          10
Ce n'est pas si facile que ça de verser un cœur dans des mots.
Commenter  J’apprécie          10
Alors quitte à échouer, t'aimer, comme jamais tu ne l'as jamais été.
Commenter  J’apprécie          10
Je passe les trois jours suivants cloîtrée à la maison, à regarder la télé en mangeant des biscuits. D’habitude, quand je déprime, je cuisine. Mais l’École reste fermée pendant trois jours en signe de deuil et je me dis que la moindre des choses, c’est de faire pareil. Sébastien va et vient, ravi de ces jours de vacances inattendus, et en profite pour faire la fête. Je m’en fiche, les cuisiniers n’ont pas de cœur, c’est bien connu. Il me tire la langue. Et les pâtissiers pas de cerveau.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Émilie Riger (278)Voir plus

Quiz Voir plus

Ne faut-il pas découvrir un nouveau Thriller ?

Nous conduit-il dans une littérature spécifique ?

Pas du tout
Non littéraire, mais addictif
Nouveau style
Oui, l'approche littéraire y est

4 questions
6 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}