Åsa Larsson

Rebecka Martinsson, avocate fiscaliste à Stockholm, reçoit 1 matin 1 coup de téléphone affolé de Sanna Strandgård, son amie d'enfance à Kiruna en Laponie, lui annonçant la mort de son frère Viktor, retrouvé assassiné au coeur de l'église où il officiait.
Victor Strandgård, c'est 1 peu le messie suédois: après 1 coma prolongé, l'homme avait écrit 1 livre sur son aller-retour ds le monde des morts et contribué activement à la création d'1 église à Kiruna dont les disciples n'ont cessé de croître avec les années.
Quand Rebecka apprend que Sanna, qui a découvert le corps, est considérée comme suspect n°1, elle n'hésite pas à retourner dans le village de son enfance. Mais, ds la petite ville, son arrivée ne fait pas que des heureux. Les 3 pasteurs de l'église semblent avoir bcp de choses à cacher et la neige ne va pas tarder à se teindre de sang...

Rebecka Martinsson hurle. Elle hurle comme une folle. Elle ne peut plus s'arrêter de hurler.

Le critique dit qu'Ester "a grandi avec les Samis". Qu'est ce qu'ils veulent dire par là ? C'est comme s'il parlait de Mowgli qui a grandi avec les loups mais qui ne peut pas devenir un loup parce que c'est une question de race.

L'amour est comme un lasso. Au début, il s'enroule doucement autour de votre cou et à mesure qu'il s'éloigne, la corde se resserre.

Ils mangent leur repas en silence. La misère est un animal tapi dans les bois autour de la compagnie minière, prêt à dévorer celui ou celle qui perd un bras, un mari, sa vertu.

Arne Eklöf venait de perdre sa mère et il raconta le plus naturellement du monde à Rebecka comment ils avaient passé tout l'été à se disputer le partage de ses biens.
« C'est une horreur dit-il. Quand Dieu amène la mort, le Diable le suit avec les héritiers.»

Les faibles sont souvent attirés par les Églises. Tout comme ceux désirant exercer un pouvoir sur eux.

"Je ne te quitterai jamais, dit-il. Même si tu devais apporter une chiée de gosses avec toi dans ta corbeille de mariée. Bien sûr que tu es capable de t'en sortir toute seule. Mais moi, je suis incapable de vivre sans toi, ma Flisan."

Mais je dois renoncer à l'espérer. Car cela n'arrivera jamais.Et quand je cesserai de l'espérer, je serai libre, enfin.

Une dispute par jour était amplement suffisante.

C’est obsessionnel. Passer son temps à penser à un homme, à ses mains, à sa bouche. Se le représenter cent fois par jour, de face, de dos et j’en passe. Ça devient ridicule.

Il y avait tout de même des avantages à garder le même homme depuis le départ. Je pourrai devenir toute flasque et avoir autant de rides que je voudrai, il verra toujours en moi la fille qu’il a rencontrée dans sa jeunesse.

enfer;qui est cette idiote? quelle idée de
de lui avoir confié une telle responsabilités.

jamais je n'aurais du accepter ce boulot
j'ai un mauvais pressentiment depuis le
début.

Et alors , chacun ses armes . Moi c'est l'argent . Un autre aura son physique pour lui , un autre encore son charme ou le nom qu'il porte . L'important c'est de bien faire attention au passeport qui vous a été remis au départ car on peut le perdre en route .

Et à présent il y avait Mâns . "Verser quelques gouttes d'école privée , une larme d' Ecole des beaux-arts , ajouter une dose d'arrogance , une bonne rasade d'alcool et de talent juridique dans un magnifique corps de sexe masculin , et bien agiter ."

Il lui demande s'il fait froid . Elle grimpe sur le canapé pour regarder le thermomètre.
- "Moins trente-deux .
- Quelle horreur !"

Tout l’agace. Le type qui boutonne sa veste pour cacher qu’il porte sa chemise de la veille. Celui qui se cure les dents après le repas et repose le cure-dents sur le bord de son assiette, bien visible. Les gens qui se prennent au sérieux et ceux qui sont trop serviles.

Être amoureux c’est comme être possédé par un démon. Notre volonté fond comme neige au soleil. Notre cerveau est tout plein de trous. Nous ne parvenons plus à garder le contrôle de nous-mêmes.

Quand on veut faire des affaires, de bonnes affaires, il faut pouvoir les digérer : la colère, les grincements de dents, les larmes, la haine.