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Citations de Åsa Larsson (346)


Il essaie de penser qu'aimer c'est donner, pas recevoir. N'être que celui qui donne devrait suffire. Aimer sans désirer de retour.
Mais il a mal. Il la veut. Et il la veut pour lui tout seul.
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C'est ce qu'il y a de plus difficile, dit Maja en regardant son reflet dans la vitre sombre. Accepter les choses et les êtres comme ils sont. Garder ses sentiments pour soi. Qu'on soit triste, effrayé, ou en colère. Et accepter de se sentir heureux et insouciant parfois, quand tout va bien.
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J’ai en moi tant de personnes compliquées. La fillette de trois ans en manque d’amour, la juriste glaciale, la louve solitaire, et celle-là encore qui veut retrouver sa folie, qui désire s’y réfugier. C’est bon pour moi d’être toute petite sous l’éclatante lumière du nord, toute petite près de la puissante rivière. La nature et l’univers sont si proches, ici. Mes soucis et mes lubies se ratatinent. J’aime être insignifiante.
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Le sexe avec une épouse est le plus onéreux qui soit. On paye toute sa vie.
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Un cœur amoureux est indomptable. On peut cacher ses sentiments pendant un temps mais un jour, c’est le cœur qui prend les commandes. La tête change de scénario, devient déraisonnable et imperméable aux questions importantes. Elle se met à faire son cinéma, jouant sur tous les registres : pathétique, romantique, sentimental et pornographique.
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C’est facile d’avoir des valeurs morales en évitant d’investir dans les pays en crise.
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Les sentiments les plus douloureux n’atteignaient jamais la surface.
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Rien ne dure éternellement.
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Elle (Mildred) nous avait seulement été prêtée. Quel dommage qu’on ne l’ait pas su quand elle était encore là. J’étais souvent en colère contre elle à cause de tout ce qu’elle ne me donnait pas. A présent je voudrais … je ne sais pas … la remercier pour ce qu’elle me donnait.

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"Je ne fais que me conformer aux Ecritures, ose-t-il répéter sans ciller. Je ne fais que constater.
- Les hommes battent les femmes", dit-elle. Elle marque un temps et poursuit. " Les hommes humilient les femmes, ils les écrasent sous leur domination, ils les harcèlent sexuellement et ils les tuent. Ils les excisent, assassinent les bébés à la naissance s'ils ont le malheur de naître filles, ils les obligent à se cacher derrière un voile, les séquestrent, les violent, les empêchent d'aller à l'école, leur donnent des salaires inférieurs à ceux qu'ils touchent eux-mêmes pour le même travail et ne les laissent pas accéder au pouvoir. Certains leurs refusent même le droit de devenir prêtres. Je ne fais que constater."
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On marche et on marche. Au début, la pensée est comme un écheveau emmêlé, les branches vous griffent le visage et s’accrochent à vos cheveux. Et puis, peu à peu, les fils se démêlent, se détachent, restent accrochés aux arbres, s’envolent dans la brise. Bientôt on a la tête vide et on se contente d’avancer. On traverse les marais fumants aux lourds effluves où le corps devient moite et où les pieds s’enfoncent. On gravit un escarpement et là-haut, sur le plateau, le vent souffle plus fort. Les bouleaux nains, phosphorescents, semblent ramper sur le sol. Arrivé là, on se couche. Et la neige se met à tomber.
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Elle réfléchit à l’offre de la forêt, pensa aux grands pins élancés, à leurs troncs de cuivre frappé. Au vent ruisselant dans les cimes comme de l’eau. Aux sapins d’un noir de suie mangés de lichen barbu. Au bruit de ses pas sur le cladonia et la bruyère, au toc-toc des pics épeichettes, au silence profond qui succède au passage d’un animal sauvage, au doux froissement des aiguilles de pin et au craquement léger des brindilles.
On marche et on marche. Au début, la pensée est comme un écheveau emmêlé, les branches vous griffent le visage et s’accrochent à vos cheveux. Et puis, peu à peu, les fils se démêlent, se détachent, restent accrochés aux arbres, s’envolent dans la brise. Bientôt on a la tête vide et on se contente d’avancer. On traverse les marais fumants aux lourds effluves où le corps devient moite et où les pieds s’enfoncent. On gravit un escarpement et là-haut, sur le plateau, le vent souffle plus fort. Les bouleaux nains, phosphorescents, semblent ramper sur le sol. Arrivé là, on se couche. Et la neige se met à tomber.
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Aucune vie ne me convient. Dans toutes celles que j'essaie, il y a toujours quelque chose qui me gêne.
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"La force est la fierté des jeunes, les cheveux blancs sont l'honneur des vieux."
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Après, j'ai dû former Tintin.
La chienne leva la tête en entendant son nom et trotta vers eux. S'assit devant le coffre de la voiture de Krister, l'air de dire : "Bon, alors, on y va,"
- Elle comprend qu'on part travailler, dit Krister. Elle trouve ça super chouette.
Il se tourna vers Tintin.
- Impossible, lui dit-il. La voiture ne démarre pas.
La chienne pencha la tête de côté, semblant réfléchir à ses paroles. Puis elle se coucha dans la neige avec un soupir de découragement.
- Prends ma voiture, proposa Rebecka.
Elle se rendit compte qu'elle parlait à Tintin, et se tourna vers Krister Eriksson.
- Pardon, dit-elle. C'est encore toi qui conduis, pas ta chienne. Je n'en ai pas besoin aujourd'hui. [...]
- Ça ne va pas, dit-il. C'est une automatique. Je ne vais pas y arriver. [...]
- Et Tintin? demanda-t-elle.
- Non, elle aussi est habituée à la boite manuelle.
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Le hasard est le pseudonyme de Dieu, lorsqu’il ne veut pas signer.
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- Je suppose que, dans une heure, je vais avoir la presse sur les talons. Ça va faire un raffut à déboiser les rennes.
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Elle regarda par la fenêtre les bouleaux nains tendant leurs bras maigres vers le ciel d'un bleu limpide. Quelques feuilles jaunes et rouges s'accrochaient encore aux branches. Un vol d'oiseaux d'un noir de jais décolla et se déroula sur la toile bleue du ciel.
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La lumière pénétrait entre les lattes, dardait de fins faisceaux par les petits trous où passaient les cordons, s'écoulait par la fente entre la persienne et le montant de la fenêtre. Même en clouant un volet, oui, même s'il avait dormi dans une pièce aveugle, il se serait réveillé. La lumière était là, dehors. Elle frappait à la porte, le tirait par la manche. Faible et impatiente comme une femme solitaire.
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endredi 21 juin

Je suis recroquevillé sur l'étroite banquette de la cuisine. Incapable de dormir. En plein coeur de l'été les nuits sont trop claires et n'incitent pas au repos. La pendule en face de moi va bientôt sonner une heure. Son tic-tac enfle dans le silence. Disloque mes pensées et toute tentative de réflexion sensée. Sur la table est posée la lettre de cette femme.

Ne bouge pas, me dis-je. Reste tranquille et endors-toi.

Tout à coup je pense à Traja, une femelle pointer que nous avions quand j'étais petit. Elle n'avait jamais pu se calmer, elle passait son temps à tourner en rond comme une âme en peine dans la cuisine, ses griffes cliquetant sur le parquet vitrifié. Pendant les premiers mois, nous avions dû la garder enfermée dans une cage à l'intérieur pour l'obliger à rester tranquille. Je me souviens que les mots : «assis», «attends», «couché», résonnaient perpétuellement dans la maison.
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