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4.65/5 (sur 46 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Kirchhain , le 20/09/1899
Mort(e) à : Annapolis, Maryland , le 18/10/1973
Biographie :

Leo Strauss est un philosophe juif allemand du XXe siècle.

Spécialiste de philosophie politique, il est particulièrement connu dans les cercles académiques pour son travail continu sur la tradition classique et les conceptions classiques et modernes du « droit naturel, » dans lequel il s'oppose ouvertement aux conceptions de Max Weber sur la sociologie, ainsi qu'à la conception scientifique de la philosophie de Kant et Hegel.

Après un travail sur Spinoza et sa critique de la science de la Bible et un emploi à l'Académie du Judaïsme (Akademie des Judentums) de Berlin sous la direction de Julius Guttmann, Strauss obtient une bourse d'étude Rockefeller pour travailler à Paris sur les philosophies arabes et juives médiévales.

En 1932, à Paris, il épouse Mirjam (Marie) Berenson (ou Bernsohn). Le couple quitte Paris pour Londres et Cambridge où Strauss occupera un poste universitaire.

Il occupe divers postes dans des Colleges (dont un poste de chercheur à l'Université Columbia de New York), puis rejoint en 1939 la New School for Social Research de New York.

En 1949, il est invité à l'Université de Chicago, où il occupe un poste de professeur à la Faculty for Social Science. En 1968, atteint par la limite d’âge, Strauss quitte l’Université de Chicago et se rend en Californie pour y enseigner durant un an au Claremont College.
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Source : Wikipédia
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C'est à la philosophe Corine Pelluchon que nous consacrons notre épisode 5 de la série Filature : sa relation avec le mot “amour”, son engagement pour la cause animale, son approche de la philosophie entre science et art. La meilleure façon de terminer un livre ? Il n'y en a pas, on le sent. Spécialiste de philosophie politique et d'éthique, Corine Pelluchon est aujourd'hui professeure à l'université Paris-Est-Marne-la-Vallée (rebaptisée université G. Eiffel à partir de janvier 2020). Elle a commencé par une thèse soutenue en 2003 sur Leo Strauss et sa critique des Lumières, puis, dès le milieu des années 2000, elle s'est intéressée aux défis anthropologiques et politiques que soulèvent les techniques médicales, les biotechnologies, et la prise en compte de la finitude de la planète et des intérêts des animaux. Parmi ses ouvrages les plus récents, on retrouve Pour comprendre Emmanuel Levinas. Un philosophe pour notre temps, janvier 2020 ; Réparons le monde. Humains animaux, nature, mars 2020, Rivages/Poche. C. Pelluchon a reçu en 2020 le prix de la pensée critique Günther Anders pour l'ensemble de ses travaux. Corine Pelluchon était l'invitée de la Fête du Livre de Bron 2023 pour “Grandeur nature” un dialogue avec l'écrivain et directeur de la rédaction de Philosophie Magazine Alexandre Lacroix. Chaque semaine, retrouvez un invité dans un format court de 4 minutes et écoutez un peu de leur univers littéraire et personnel. À découvrir sur le Média et les réseaux sociaux de la FdLB. © Collectif Risette/Paul Bourdrel/Fête du Livre de Bron 2023

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
L’implication de la philosophie platonico-aristotélicienne est donc qu’il ne peut pas y avoir de société rationnelle, c’est-à-dire une société composée d’êtres humains pleinement rationnels. La polis en tant que polis se caractérise par une résistance essentielle, irrémédiable, à la raison.
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La politeia désigne le caractère du gouvernement, les pouvoirs du gouvernement. Cependant, en deuxième lieu, et c’est là la signification la plus importante, politeia désigne un mode de vie. Le mode de vie d’une société est déterminé de manière décisive par sa hiérarchie – sa stratification, comme on la nomme aujourd’hui.
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[…] la lutte de Socrate avec la poésie est le Banquet.
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Précisément, Socrate a compris le politique en tant que tel, à savoir que le politique se caractérise par une résistance particulière à la philosophie.
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La crise de l'Occident consiste dans le fait que l'Occident a perdu confiance en son dessein. Ce dessein était la société universelle, une société de nations égales, chacune constituée d'hommes et de femmes libres et égaux, et ces nations devaient être pleinement développées du point de vue de leur puissance de production, grâce à la science. Il faut comprendre la science comme essentiellement au service de la puissance humaine, de l'amélioration de la condition de l'homme. La science engendrera une abondance universelle. Un état de fait dans lequel personne ne pourra plus jamais avoir de raison de nuire aux autres hommes ou aux autres nations. Cette abondance conduira à la société universelle et parfaitement juste, en tant que société parfaitement heureuse.
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La notion d’une science sociale dépourvue de jugements de valeur n’est apparue que dans les dix dernières années du XIXe siècle. La forme la plus couramment évoquée de cette science sociale plus ancienne est l’enseignement de la loi naturelle. Cet enseignement de la loi naturelle a ses racines dans l’enseignement de Platon et d’Aristote, mais il n’a pas été développé par eux. Il a commencé à être développé par une école grecque particulière, ceux que l’on appelle les Stoïciens, qui sont apparus après Aristote […].
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Or de quoi s’agit-il entre la philosophie et la poésie ? C’est un concours de sagesse. Permettez-moi d’illustrer cela par les Nuées d’Aristophane : Socrate y est présenté comme un homme qui fait des recherches sur la nature, sur la nature de toutes choses, ou sur le Tout, et également comme un maître de rhétorique. Il est présenté comme un corrupteur de la jeunesse en faisant représenter à un jeune homme la victoire de l’argument en faveur de l’injustice sur l’argument en faveur de la justice. Il dépasse la vie éphémère, ordinaire, de l’homme, tout ce qui est simplement humain, et dévoile le caractère conventionnel des choses que tous les hommes considèrent comme sacrées. Bien qu’il soit un maître de rhétorique, il est incapable de l’emporter à la fin – il ne peut pas persuader le grand nombre. Son « pensoir » - son école – est entièrement réduite en cendres. Aristophane suggère ainsi que la philosophie, contrairement à la poésie, est incapable de persuader ou de charmer la multitude.
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Platon soutenait que la conviction définitive liée à la compréhension que nous ne connaîtrons jamais tout implique une réponse définitive à la question de la vie bonne, qui inclut la question de la meilleure société. Tel est le problème que nous devons comprendre lorsque nous essayons de comprendre la pensée de Platon.
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Il y a un propos remarquable de Pascal selon lequel nous en savons trop peu pour être des dogmatiques et trop pour être des sceptiques, qui exprime merveilleusement ce que Platon nous transmet par ses dialogues.
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[…] l’historicisme reconnaît qu’une science sociale sans jugement de valeur est impossible. Mais il affirme que les principes de la pensée, comme les principes de l’action, sont essentiellement variables, ou historiques, et par conséquent subjectifs en un sens radical.
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