AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.93/5 (sur 74 notes)

Né(e) le : 02/05/1921
Mort(e) le : 23/04/1992
Biographie :

Satyajit Ray (2 mai 1921 - 23 avril 1992) est un réalisateur, écrivain et compositeur indien bengali.

Né dans une famille aisée de Calcutta, d'un père écrivain et poète majeur de la littérature bengalie (Sukumar Ray), S. Ray reçoit une bonne éducation, en héritier de la Renaissance bengalie. Il étudie au Presidency college, avant de rejoindre l'université de Visva-Bharati, fondée par le poète Rabîndranâth Tagore à Santiniketan.

D'abord maquettiste publicitaire, il fonde en 1942 un ciné-club à Bombay, puis la Calcutta Film Society en 1947 : cinéastes américains comme européens y sont projetés, notamment les néo-réalistes qui font forte impression. C'est la rencontre du cinéaste français Jean Renoir, lors du tournage en Inde du film Le Fleuve et le visionnage du film italien néo-réaliste Le Voleur de bicyclette, lors d'un voyage à Londres qui le décident à se lancer dans la réalisation cinématographique, alors qu'il exerce le métier d'illustrateur dans une maison d'édition.

Inspiré par le roman Pather Panchali de Bibhutibhushan Bandopadhyay, il décide d'en faire un film et le tourne en décor réel, faisant appel à des amis pour tenir les rôles d'acteurs, et le finançant tout seul. À court de fonds, il obtient un prêt du gouvernement du Bengale ce qui lui permet d'achever le film. C'est un succès tant artistique que commercial, et Ray reçoit un prix en 1956 au Festival de Cannes, faisant découvrir au monde l'industrie cinématographique indienne.

Le cinéma de S. Ray est réaliste ; ses premiers travaux sont pleins de compassion et d'émotion ; son travail postérieur est plus politisé et parfois cynique, mais il y infuse toujours son humour typique.

Ray a réalisé 37 films, parmi lesquels des courts et des longs métrages ainsi que des documentaires. Le premier film de Satyajit Ray, La Complainte du sentier, remporta onze distinctions internationales, dont le prix du document humain au Festival de Cannes 1956. C'est le premier volet de la trilogie d'Apu, qui sera suivi par Aparajito (L'Invaincu) et Apur Sansar (Le Monde d'Apu). Ray a exercé au cours de sa vie un large éventail de métiers, dont l'écriture de scénarios, le casting, la composition musicale de bandes originales, le tournage, la direction artistique, la conception et la réalisation de ses propres génériques et affiches publicitaires... En dehors du cinéma, il était écrivain, éditeur, illustrateur, graphiste et critique de cinéma. Il a remporté de nombreuses récompenses au cours de sa carri
+ Voir plus
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Satyajit_Ray
Ajouter des informations
Bibliographie de Satyajit Ray   (28)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Adaption au cinéma du "Tigre du Bengale" (Royal Bengal Rohoshyo) par Sandip Roy (2011). Film bengali adapté d'une des aventure de Fedula le Sherlock Holmes du Bengale imaginé par Satyajit Ray.


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
COMMENT ON ARRIVE A UN SALON DE MUSIQUE.

" Mais avez-vous été à Nimtita ? Avez-vous vu le palais ? " demanda le vieillard de la maison de thé au toit de chaume. Nous étions au village de Lalgola, à deux cent cinquante kilomètres environ de Calcutta, et venions de voir notre trentième palais et décider qu'il ne nous convenait pas.

" Nimtita, qu'est-ce que c'est ? " demandâmes-nous sans trop d'enthousiasme. Nous n'avions jamais entendu prononcer ce nom. "C'est un palais qui se trouve à une centaine de kilomètres au nord d'ici. Vous suivez la route. Vous arrivez à un fleuve que vous traversez sur un bac. Puis vous suivez la route sur quarante kilomètres environ. Là il y a un panonceau. Le palais se trouve sur la rive est du fleuve Padma. C'est le palais de Choudhury. A l'ouest, c'est le Pakistan. Je vous ai écouté parler et je trouve que vous devriez y aller avant de renoncer."

[Satyajit RAY, "Our films, their films" ("Ecrits sur le cinéma") : "Our films", chapitre 5, Orient Longman Limited, 1976 -- ouvrage traduit de l'anglais par Tony Meyer pour les éditions Jean-Claude Lattès, 1982 -- édition de poche Ramsay Cinéma, page 52]
Commenter  J’apprécie          140
Lorsque l'indien lui eût traduit cette réponse ,le visage de l'américain s'empourpra légèrement.Il fit alors savoir qu'il ne dépenserait pas d'argent pour ce chien s'il n'avait pas la preuve qu il était capable de rire.Il refuserait de s'encombrer d'un animal qui par la suite ne lui causerait que de l'embarras.Il a jouta que chez lui des objets précieux de Chine et du Pérou ,qu'il possédait un perroquet qui ne parlait que latin ."je suis venu avec mon chéquier pour vous acheter un chiens rieur,mais seulement si je le voit rire".
Commenter  J’apprécie          140
Bientôt, le cinéma devint non seulement une extension ( complètement différente) du monde qui était le mien, mais il élargit extraordinairement mon imagination auux nombreux et vastes univers de la géographie,de l'histoire, de la mythologie et du fantastique, univers, qui par ailleurs étaient renfermés dans les pages des livres.
Commenter  J’apprécie          90
M. Mazumdar m'a averti que je ne devais pas m'attendre à ce qu'il soit de pair à compagnon avec mes amis étrangers. "Vous connaissez peut-être soixante quatre langues ; moi, je n'en parle qu'une seule. Je suis capable de dire "bonjour" et "bonsoir", et si jamais l'un d'eux glisse dans un précipice, je pourrais à la rigueur lui lancer "adieu". Mais cela s'arrête là.
Commenter  J’apprécie          80
Il avait lu quelque part que parmi les milliards d'individus qui peuplaient la terre, il n'y en avait pas deux qui se ressemblaient trait pour trait. Pourtant chacun avait le même nombre d'attributs - yeux, oreilles, nez, lèvres et caetera. Et même en supposant que deux personnes fussent de parfaits sosies, était-il possible qu'elles eussent les mêmes goûts, les mêmes sentiments, les mêmes attitudes comme c'était présentement le cas ?
Commenter  J’apprécie          70
Quand Aryashekhar eut dix-neuf ans, un soir où il était assis sous un arbre au bord du Gange, un oiseau laissa tomber sa fiente sur son épaule droite. Il prit alors soudain conscience de la gravitation. Il se mit à étudier ce phénomène comme il convenait. Il avait l'impression que l'histoire de la pomme n'était qu'une légende. Mais voyant que celui-ci mentionnait cet incident dans ses Principes, il modifia son opinion. Commençant à Tycho Brahé et à Galilée, et poursuivant son chemin par Copernic, Kepler et Leibniz, Aryashekhar finit par arriver à Einstein. Ses connaissances ne lui permettaient pas d'assimiler Einstein, mais ce garçon possédait l'incroyable faculté de lire d'un bout à l'autre toutes sortes d'ouvrages abscons, lisibles et illisibles. Dans le cas présent, précisément, son ardeur venait du fait qu'il voulait savoir si le dernier mot avait été dit sur la gravitation. A la lecture d'Einstein, il comprit, au moins, que si on savait ce qu'était la gravitation, on ignorait encore le pourquoi de son existence. Il décida donc que la recherche de ce pourquoi serait le but de sa vie.
Ce jour là, Aryashekhar résolut d'être très attentif à tous les incidents insignifiants qui pouvaient se produire. Il n'ignorait pas qu'il y avait un incident insignifiant, comparable à la pomme de Newton, derrière beaucoup de découvertes.
Malheureusement, même en faisant attention à plus de mille détails de peu d'importance pendant près de trois mois, il ne remarqua rien qui n'eût pas été déjà expliqué scientifiquement depuis longtemps. Aryashekhar fut obligé de suivre une autre voie. Convaincu que la méditation était la source de toute révélation, il prit la décision de rester en concentration dans la petite pièce qui se trouvait sur le toit-terrasse de sa maison, au deuxième étage.

Le premier jour, un dimanche, il monta sur le toit et s'assit dans la pièce, sur un divan. Juste avant de fermer les yeux, il aperçut par la fenêtre un incident insignifiant qui, se produisant sur la terrasse de la maison d'à côté, attira son attention. Dolly, la fille de son voisin, Phanindranath Basak, âgée de dix-sept ans, les bras levés, mettait du linge à sécher sur une corde. La vue de cette scène, en un instant, illumina son esprit par la surprenante clarté d'un savoir nouveau concernant la gravitation.
Commenter  J’apprécie          20
Si tu te coupes de la vie, dit-il alors, quoi que tu écrives, cela paraîtra creux et sans valeur. Et souviens-toi aussi - tu auras beau colorier la réalité, elle sera toujours plus merveilleuse que ton imagination !
Commenter  J’apprécie          30
[Lalmohan baby alias Jatayu - auteur de romans à suspens, dixit] : "I think I'll give up writing suspense thrillers, " he confided.
[Feluda, détective privé, le Sherlock Holmes bengali]: "Why?"
"The few things that have happened in the last couple of days... they're beyond one's imagination, aren't they? Haven't you heard the saying, truth is stronger than fiction?"
"Not stronger. I think the word is stranger."
"Stranger?"
"Yes, meaning more... amazing. More curious."
"Oh really? I thought a stranger was someone one hadn't met before. Oh, no, no, I see what you mean. Strange, stranger, strangest..."
Commenter  J’apprécie          10
Je savais très bien que, même si Feluda avait envoyé cette réponse, il était bien décidé à garder tous ses sens en éveil, pour satisfaire sa propre curiosité. Il n'était pas du genre à renoncer à une enquête, tant qu'il existait la moindre raison de la mener.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Satyajit Ray (121)Voir plus

Quiz Voir plus

L'Outsider - Stephen King

Terry Maitland se fait arrêter pour ce meurtre-viol, comment est-il surnommé ?

Coach T
Boney M
Terrible
Mister T

10 questions
20 lecteurs ont répondu
Thème : L'outsider de Stephen KingCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}