Dargaud est une maison d`édition spécialisée dans la bande dessinée fondée par Georges Dargaud en 1936. Depuis 2010, elle est rattachée au groupe Média-Participations.
C'est avec cet album que j'ai découvert Astérix. Je devais avoir 8 ans (il y a quelques décennies). C'est donc un doudou que je relis toujours avec plaisir.
Et c'est en toute objectivité 😊 que j'affirme que c'est un des meilleurs albums de la série. Comme tous les vrais, les authentiques, ceux qui ont été écrits par Goscinny et Uderzo.
J'adore l'esprit de l'époque, gentiment moqueur envers nos compatriotes.
Je me suis encore régalée de chaque case, chaque gag, chaque jeu de mots. Je ne résiste pas aux noms romains, Encorutilfaluquejelesus ou Faimoiducuscus, ni aux clichés sur les Normands évasifs, les Parisiens excités, les Marseillais joviaux.
Il y a un gag que je n'avais encore jamais remarqué : le conducteur d'un petit char qui fait un créneau avec flegme. Et la case d'après, le moment que le monde attendait avec impatience : l'apparition d'IIIIDEFIIIIX, tout-mignon-tout-sage, assis à l'entrée d'une charcuterie (on ne sait jamais).
Cela a été une plongée renouvelée et délicieuse dans l'univers de nos amis, astucieux, grognons, costauds, comme on les aime.
Merci Goscinny et Uderzo, vous continuez à nous apporter un bonheur léger comme une bulle.
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Suite des aventures de Slava et Lavrine qui cherchent leur chemin dans ce pays en décomposition qu'est la Russie post-soviétique.
Rien de bien nouveau dans ce deuxième volume, on peut même s'y ennuyer, l'humour sarcastique du premier laissant place à ... autre chose.
Les deux personnages m'ont paru moins sympathiques, emportés dans leurs aventures séparées. Peut être était-ce leur interaction qui donnait du rythme et des situations souriantes.
Les interventions croisées des oligarques divers et des autres personnages secondaires m'ont un peu lassé.
Lavrine réussit à devenir un capitaliste prospère. Bravo.
Slava réussit à devenir un peintre médiocre. Bravo.
Un bon point pour la belle Nina...
Côté graphique, c'est toujours aussi nerveux, aussi précis et porteur d'une touche très personnelle. C'est la qualité numéro un de ce deuxième volume, à l'égal du premier sur ce point.
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