Charleston [corriger]

Découverte d'une belle histoire avec ce premier tome. J'ai bien apprécié le mixte entre l'histoire dans le passé et celui dans le présent, les 2 étaient bien équilibrés.



On sent que l'autrice a bien préparé ses histoires et qu'elle a construit une personnalité et un beau passé à ses personnages.

Il y a un bon dosage entre énigme, histoire à assembler et avancée du personnage. J'aime beaucoup les sagas familiales donc je continue avec plaisir.

Toutes les vies d’Alice, une histoire poignante sur les écueils de la vie, les secrets dans une famille qui, même s’il sont bien enfouis, creusent des sillons profonds.

Un roman sur le désir de maternité, sur le lâcher prise et la résilience.

Un drame familial, oui, mais une lumière éblouissante vers le futur.



À lire absolument.

Roman admirablement bien construit, la dernière allumette n’a pas besoin d’avoir une couverture noire avec une photo glauque pour mériter le statut de thriller. Le mystère plane sur les protagonistes, on se demande tout du long qui est le coupable, qui est la victime, qui va y rester… et on tourne les pages en tremblant d’angoisse.



Et pourtant, c’est bien de violences conjugales qu’il est ici question. Marie Vareille fait donc ici superbement la démonstration qu’on peut dénoncer de façon passionnante, que la catharsis n’est pas réservée au roman noir masculin, que les pères violents n’ont rien à envier aux tueurs en série, et que l’intime est politique.



Dans le passé, Abigaelle et Gabriel ont grandi sous la coupe d’un père violent qui frappait leur mère. Le grand frère tente de protéger sa petite sœur, de la préserver, mais l’ampleur du drame le dépasse. Aujourd’hui, Gabriel est devenu un homme taciturne, génie tourmenté qui s’interdit le bonheur de peur de reproduire les traumatismes de son passé. Jusqu’à sa rencontre avec Zoé…



Si j’avais assez rapidement vu venir le rôle joué par Aline, la sœur de Zoé, le devenir d’Abigaëlle (restée muette dans un couvent pendant 27 années et visiblement très perturbée) m’a complètement prise au dépourvu. J’ai achevé le dernier tiers du livre d’une traite en tremblant et je l’ai fini en larmes. Un très beau texte.