Les éditions Stock, maison d`édition française, ont été créées au XVIIIe siècle par le libraire André Cailleau. Pierre-Victor Stock prend en 1877 la direction de la maison d`édition qui portera désormais son nom. Elle s`est beaucoup engagée dans les grands enjeux de société : Pierre-Victor Stock fut l`"éditeur" de l`Affaire Dreyfus. Elle est aujourd`hui très active dans la littérature française et étrangère, et publie des auteurs à succès.
Pas le roman le plus connu de Stéphane Zweig mais un authentique chef d'oeuvre que ce petit recit.L'action se deroule en Malaisie et nous suivons les aventures du heros au comportement deroutant.Le roman se lit comme un conte moderne,sobre,sans artifices mais hyper efficace.Un recit qui touche au coeur.
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Un roman autobiographique que j’ai surtout aimé pour le plaisir de côtoyer le chien Ubac !
Son maître, l’auteur, sait indéniablement trouver le mot juste et les anecdotes pleines d’humour pour évoquer la vie avec son bouvier bernois, grand nounours doux et pataud, éternellement joueur et câlin.
Le récit de son deuil douloureux à la mort d’Ubac est également très touchant, et évoque très justement la perte d’un être cher qu’il soit humain ou animal.
Par contre tout le reste m’a déçue ou gênée :
un style sans doute poétique mais très élitiste qui m’a souvent perdue en route,
de nombreux passages où l’auteur raille ceux qui optent pour d’autres choix que les siens, d’autres méthodes d’éducation canine, d’autres démarches et cheminements dans leur relation avec l’animal…
Dommage !
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Dès le prologue mon coeur se serre déjà, au premier chapitre une larme roule sur ma joue, déjà, ça promet. Je me retrouve tellement dans ces écrits, parce que mon chien va bientôt avoir neuf ans, parce que je pense déjà au manque de lui d'ici quelques années, parce que je voudrais me préparer à cette peine immense que je ressentirai à ce moment là afin de ne pas m'écrouler ... Il n'est pas encore parti que je sais déjà qu'il va terriblement, horriblement me manquer, ces pensées me hantent de plus en plus souvent.
La suite du livre, c'est d'abord l'envie d'avoir un chien, la responsabilité que ça suppose, puis la rencontre qui sera unique et puissante, comme une évidence.
Ce livre n'est pas que triste, je ris également souvent car j'y vois aussi les réactions de mon propre chien.
Est ce une histoire larmoyante ? Non, c'est une histoire d'amour entre un animal (ici un chien) qui nous remet en mémoire toutes ces petites choses du quotidien, le bruit des pattes sur le carrelage, ses sauts de cabris lorsque vous rentrez chez vous, cette petite expression qui à chaque coup vous fait craquer ... Pour qu'avant qu'il ne soit trop tard vous vous remplissez de tout ces merveilleux moments.
Je n'aime pas plus mon chien après cette lecture, c'est impossible de l'aimer plus mais je pardonne s'il le faut ses poils partout, ses pattes sales quand il pleut, ses aboiements, sa présence parfois un peu trop envahissante surtout quand je suis fatiguée, je veux me remplir de lui et depuis cette lecture c'est ce que je fais consciemment, de toute façon il était déjà le chien le plus regardé au monde.
Un petit point négatif tout de même j'aurais aimé que le style d'écriture soit plus simple j'ai parfois un peu perdu en émotions. Je ne me suis pas non plus sentie proche du narrateur mais comme il est écrit sur la quatrième de couverture le héros c'est le lien entre lui et Ubac et là ça marche formidablement bien !
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