Le Café Littéraire

JML38
Oh ! La conversation annexe pour ne pas polluer le fil du défi ? Je vois. Je n'en avais pas conscience, navré ^^'
Gotlib... La culture Fluide Glacial... Très bonnes références ^^ De mon côté la bibliothèque familiale contenait plutôt du "Sœur Marie-Thérèse des Batignolles" et du "Litteul Kevin" ce qui est un peu moins porté sur le conte il faut bien l'avouer XD Et plus tard j'ai découvert les "Idées Noires" de Franquin : summum de l'ironie et du sarcasme à mon goût. Je me pencherai sur la "Rubrique-à-Brac", avec son aspect contes en délires, il est bien possible que j'accroche ! Merci ! :)

franceflamboyant  Je réponds à votre commentaire ici... 💬 Effectivement, je ne connaissais pas l'histoire de Victor et à part ce faux récit de "Survivre avec les loups", je n'avais pas entendu parler d'autres enfants sauvages ou des bois. C'est en ce sens que j'ai pensé dans un premier temps que vous vous étiez inspirée de ce roman pour créer le personnage de Victor. Mais maintenant, grâce à vous, j'ai comblé une autre de mes lacunes (oups, j'ai failli écrire "lagunes" ! Lapsus révélateur 🤣!). 😉

Hello !

Dans cette brève interview, Michel Audiard le dialoguiste parle de son métier ; ce qui questionne la part de vol et d'invention dans l'écriture.

Hello ChristianDecroze
Je réponds ici pour pour ne pas alourdir le fil du défi.
Pour moi, San Antonio s'est arrêté à la mort de Frédéric Dard. Je n'ai même pas imaginé lire ce que le fiston, Patrice, avait pu en faire.
Encore bravo pour votre saga délirante.
A+

Hello tout le monde !

Relayé par actusf, il y a un appel à texte en cours en ce moment chez Les lettres d'Alice, un éditeur qui a proposé dès 2020 (cf financement participatif) des abonnements mensuels, et qui s'ouvre apparemment à présent à la Science-fiction / Fantastique / Merveilleux / fantasy /Réalisme magique / Aventure / Polar (Ado / Adulte), dans une publication (mensuelle, donc) sous forme de lettres qui peuvent être accompagnés de notes, de cartes, d’extraits de carnet de voyage, de dessins (Nota : ils ont des graphistes pour la mise en forme).

Voici les points principaux du règlement que j'ai repéré, cela pourrait en intéresser quelques personnes, notamment celles ayant déjà des idées bien précises en tête, voire qui peine à trouver des éditeurs :

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ARTICLE 6 : Conditions d’éligibilité des textes finaux
Dans le cadre de l’appel à texte, nous ne demandons pas le texte en entier.
L’auteur ou autrice devra nous envoyer :
- Un résumé de l’œuvre en 10 lignes.
- Un synopsis, c'est-à -dire un texte qui détaille toute l’intrigue du début à la fin (pas
de suspense ! Nous avons besoin de connaître toute l’histoire). Il devra être découpé
selon les différents chapitres/courriers qui composeront l’histoire complète. Nous
demandons un synopsis de 3 pages A4 minimum, 6 pages maximum,
dactylographié, au format .pdf ou .doc.
- Un premier chapitre/courrier entièrement rédigé au format .pdf ou .doc.
- Une courte présentation de l’auteur/autrice qui répond à ces questions :
- Qui êtes-vous ?
- Qu’est-ce qui vous motive à écrire ?

- Qu’est-ce que vous aimez lire et pourquoi ?
- Ce qui vous intéresse dans cet appel à texte ?
- Les informations suivantes :
- Prénom NOM (État civil)
- Pseudonyme, si utilisé
- Courriel
- Téléphone :
- Adresse postale :
- Nationalité :

Les documents devront être envoyés via l’adresse mail “appelatexte@lettresdalice.fr” avant
le 30 avril 2024. Tout texte soumis en dehors de ces délais ou par tout autre moyen ne sera
pas pris en compte. Un accusé de réception sera envoyé dans la semaine suivant l’envoi.
Les fichiers en pièce jointe devront être au format .pdf, .doc, .docx, .odt ou .txt.
En cas de sélection, l’autrice ou l’auteur devra s’engager à pouvoir fournir la version
finale du texte pour le 30 juin 2024.

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ARTICLE 9 : Textes retenus
Les auteurs et autrices des œuvres sélectionnées se verront proposer un contrat d’édition
littéraire, comprenant notamment une avance sur droits et un pourcentage sur les ventes.
Nous ne faisons pas de contrats d’édition à compte d’auteur.

Bonjour 🙋‍♀️,

J'ai trouvé un appel à textes vraiment intéressant que je me dois de partager avec vous tous. 

En effet, tous les textes seront publiés dans des recueils, des revues ou sur des sites internet et chaque participant recevra un bon d'achat d'une valeur de 100 euros pour des livres. Le premier prix, quant à lui, est exceptionnel car atteignant les 10 000 euros ! 

Alors pour participer, il faut simplement envoyer votre nouvelle qui aura pour thème "La vie introspective d'une tartine beurrée" aux éditions concernées. 

Pour ceux qui sont intéressés, je vous joins le lien avec toutes les précisions : modalités de participation et coordonnées : Lien vidéo explicatif. 

Je ne vous souhaite pas bonne chance puisque tout le monde sera gagnant d'une façon ou d'une autre... Alors juste je vous souhaite une bonne participation 😊😉.

Bonne journée 😁

Très chère GaLim , bien tenté 

GaLim la tradition du poisson ne se perd pas avec toi …!😂

GaLim a dit :

Alors pour participer, il faut simplement envoyer votre nouvelle qui aura pour thème "La vie introspective d'une tartine beurrée" aux éditions concernées.

Crotte alors, et moi qui ai commencé à plancher là-dessus !
Je me sentais inspiré, j'avais déjà écrit 4 pages, c'est ballot !
:P :P :P
(c'est vraiment très bien joué, GaLim !)

😁🤣😜

Désolée Walex  mais en même temps, n'hésite pas à publier ici ces quatre pages ! Je ne doute pas de l'intérêt et de la pertinence de ton propos sur un tel sujet 🤣 ! 

Et merci Snoopythecat  et nathlef06  de votre contribution 😉 !

"La vie introspective d'une tartine beurrée", ça me parle beaucoup ! Elle pourrait finir dans le gosier d'un Marcel Proust ou d'un Emile Zola quand même et en attendant elle peut s'interroger sur les bizarreries de quelques écrivains. Moi, j'aurais bien aimé être une tartine beurrée, pour quelques temps oubliée, quand Yourcenar écrivait Les Mémoires d'Hadrien...

franceflamboyant  J'attends votre texte sur la tartine avec impatience 😜 ! 

Quant à la question de l'heure d'été, merci d'avoir répondu à mon interrogation "silencieuse". En même temps, cela semble assez logique (pour une fois), que les réunionnais ne soient pas concernés... Quoi qu'il en soit, vous ne ratez rien 😤 ! 

 

Bonjour à tous, merci à Darkhorse, GaLim, franceflamboyant, Cathye, Snoopythecat, pour vos commentaires sur mon texte.

par la faute de GaLim
La vie introspective d’une toute petite tartine beurrée.
Non, non, ne croyez rien… n’imaginez rien…je ne suis pas beurrée🤔je veux dire par là, saoule de rhum ou de je ne sais quel alcool.
Mais saoulée de faire envie, ça oui !!! Saoulée d’être désirée, de faire saliver, mille fois oui.
Parce que j’étais une tranche, parmi d’autres bien sûr, d’un pain de froment ou d’un blé très ancien, petit ou grand épeautre,  tombé en désuétude après la seconde guerre mondiale car il prenait son temps pour mûrir, s’enrichir d’une terre puissante et nourricière..
Ses épis, porteurs de messages depuis les Celtes, qui croyaient aux pouvoirs magiques, entre autres protéger les gens du mauvais esprit, faisaient l’objet d’une ferveur encore pratiquée aujourd’hui.. une tradition populaire dans les régions rurales du pays où le blé est un aliment de base. Principalement dans les régions du Nord de la France, où sa culture demeure importante.
Alors, pour s’assurer la prospérité (argent et richesse), chaque famille cueillait 7 épis dont la maturité était à son terme, le 7ème jour du 7ème mois de l’année, à la 7ème heure, soit le 7 juillet à 7 h du matin.
Déposés sur le manteau de la cheminée, ou dans un endroit visible de la maison, ils devaient être visibles tous les jours de l’année.
Un blé qui produisait une farine dense, odorante. Qui n’avait nullement besoin de levure (beurk) pour lever et fournir une mie compacte, parfois noire, par le seul apport d’un levain naturel. Un pain dont la croûte, dorée à point, chantante et croustillante, vous collait  aux gencives.
Une tartine agrémentée d’une couche généreuse d’un délicieux beurre, salé ou pas, surmontée de confiture faite maison, voilà le bonheur.
Tout simple.
Suis certaine qu’un Marcel Proust ou un Émile Zola a dû s’en délecter les babines.
Et p’t’et’ bien qu’Hadrien m’aurait appréciée, qui sait ?
Mais surtout, ne me confondez pas avec Grand-mère Tartine, qui sévissait dans les années 60, en BD, que les moins de ?? années ne peuvent avoir connue. Et qui buvait de l’eau.

Et maintenant, il me faut pédaler daredare pour rattraper le temps que GaLim m’a fait perdre avec son idée …alléchante 🤦‍♀️🤭😂🙇‍♀️.
Bon dimanche à tous🙋‍♀️

GaLim...

Bonjour, Je me trouve actuellement sur une table de petit déjeuner. Nous sommes le 13 janvier 1885 et Emile Zola vient de boucler "Germinal". C'est un gros mangeur et là, il a vraiment faim. Il s'assoit et jette un œil sur ce qu'on lui a servi. Je suis la plus majestueuse des tartines, franchement j'ai belle allure ! Je côtoie le beurrier en plus ! Voilà mon Emile qui tend la main et se saisit de moi. Il saisit un couteau dans son autre main. Moi, je voudrais en savoir plus sur Etienne Lantier, le Maheu et la Maheude, Catherine et ces saletés de mines du nord. J'aimerais bien qu'il me dédaigne mais il me couvre de beurre...Je fais appel à toutes mes qualités introspectives et décide que je ne serai pas aussi savoureuse que prévu. Avec un peu de chance, le grand auteur va peut-être me négliger ! 

A suivre...

😂🤣😂🤣😂🤣

Merci Cathye  et franceflamboyant  j'adore vos textes ! Et comme le dit le règlement, vous avez droit à une publication de votre texte sur internet... soit sur Babelio ! 😜 Bravo 👍👏
Pour le bon d'achat, on avisera plus tard, une fois les tartines digérées 😂. 

Allez, au milieu du ménage de printemps et du jardinage, je joins ma tartine aux vôtres 😂😉 !

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Être dorée ou ne pas être dorée ? 
Être beurrée ou ne pas être beurrée ?
Être confiturée ou ne pas être confiturée ? 

Telles sont les questions...

Dès potron-minet, je sors de mon habit de cellophane pour m'étaler impudiquement sur la table de la cuisine, nappée de sa plus belle toile cirée. Comme chaque matin, je me retrouve aux côtés de Beurre et de Confiture, mes deux fidèles alliés. Nous nous côtoyons depuis tant d'années maintenant que nous ne ressentons nul besoin de nous épancher au-delà des simples banalités d'usage. Un silence complice et bienveillant s'installe entre nous, mâtiné d'un certain respect qui a malheureusement disparu avec les nouvelles générations. 

Pensez donc ! 

Avec l'arrivée de Pâte à tartiner et de Beurre de cacahuètes, c'est l'enfer à table. Ils sont sans gêne, collants, pâteux et monstrueusement énormes avec un poids avoisinant le kilo chacun ! De vrais sumos ! Et que dire lorsque les marmots en empilent des couches et des couches sur mes fragiles alvéoles. Je me sens comme étouffé, asphyxié sous cet amas huileux et graisseux. L'enfer que je vous dis, l'enfer ! 

Heureusement, j'ai droit à un jour de répit dans la semaine. Le dimanche, le jour du seigneur pour certains, est le jour des viennoiseries pour d'autres, soit le jour béni des croissants et pains au chocolat pour moi. Alléluia ! 

Mais demain, c'est lundi et tout recommence... Je ne sais pas si je vais supporter cette vie longtemps de plus. J'ai d'ores et déjà appelé à l'aide en envoyant des SOS à divers syndicats : celui des céréales, celui des oeufs et bacons, et plus récemment celui des porridges afin qu'ils puissent venir prendre la relève et me soulager pour au moins quelque temps...

Pour l'heure, je n'ai pas eu de réponse. Alors j'attends, la mie triste, le beurre lourd et la confiture déconfite. 

C'est trop dur la vie d'une tartine dorée ou non, beurrée ou non, confiturée ou non... 😢


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A plus tard pour la balade à vélo qui se précise doucement mais sûrement 😉

franceflamboyant et GaLim : deux textes complètement à l’opposé mais tellement bien dorés…euh …tournés.🍞🥖🧈🥓
Allez, je m’en vais grimper sur mon vélo 🚴 qui roule doucement…

franceflamboyant, Cathye et GaLim : Que d'inspiration ! Tout mon respect ! On en culpabiliserai presque de manger une tartine beurrée

Bravo à GaLim pour ce défi alternatif qui semble prendre le pas sur l'officiel, grâce à un thème qui parle à tous de par sa profondeur philosophique, que tous les participants attendaient, quelle que soit la façon dont ils dégustent leur tartine 

En 1964 déjà, Sylvie Vartan ne chantait-elle pas :
Ce matin je serai la plus belle pour aller tremper, tremper...