Comme le mousse au sommet du mât, le moine scrute les signes du nouveau monde. Il doit être vigilant, totalement tendu vers l'avenir qu'il attend et qu'il voudrait hâter. En définitive, on pourrait le définir comme l'homme du désir.
Citation : Il y a toujours du temps pour prier, parce que prier, c’est aimer. Personne ne dirait : « Maintenant je vais prendre 30 minutes pour t’aimer ». Il suffit d’un instant pour penser à la personne aimée, lui envoyer un sms. On trouve toujours du temps pour ce qu’on aime. Si quelque chose m’empêche de prier ne serait–ce pas parce que je ne suis pas assez amoureux ?
Qu'est-ce donc que la quête de Dieu, cette soif qui attire chaque année des milliers de personnes sur le chemin des monastères ? Jacques Tyrol a voulu la comprendre de l'intérieur, auprès des moines de la Pierre-qui-Vire, ces hommes qui, au coeur du Morvan, prient entre cinq et six heures par jour, ensemble ou dans l'intimité de leur cellule. Que vit-on dans le silence, dans la solitude radicale d'une abbaye ? Les moines servent-ils à quelque chose ?
Dans un récit exceptionnel, l’écrivain Nicolas Diat pousse les portes de l’abbaye bénédictine de Fontgombault pour faire découvrir la vie de ses soixante moines, et nous aider à comprendre le mystère du bonheur si doux qui les habite.
Un grand classique de la vie spirituelle. S'il est vrai que l'homme et le chrétien modernes, soumis à une force centrifuge qui semble irrésistible, s'éloignent toujours plus de l'intérieur d'eux-mêmes, alors ce livre est fait pour eux. Il leur rappellera que l'être humain est avant tout un grand contemplatif assoiffé du Dieu vivant, et que l'Essentiel est au fond de lui-même, tel un trésor caché dans un champ.
Ce livre est une initiation à la vie monastique. Il suggère qu'en prenant du recul, on a une vue plus juste de la vie. L'auteur a choisi de se pencher sur trente situations concrètes de la vie quotidienne à la lumière de la vie monastique. Quel est le regard du moine sur notre manière de vivre ? Qui est Dieu pour lui ? Que signifie pour lui : le silence, la vie communautaire, l'avenir de notre planète ? La création ? Avons-nous quelque chose à apprendre de lui, à intégrer dans notre quotidien ?
Un petit bijou ! Michaël Lansdale, qui a joué le rôle de frère Luc dans "Des hommes et des dieux", nous dévoile les écrits du moine. Une foi et une vie toute donnée à Dieu.
Une biographie spirituelle pleine d'humanité, qui nous fait revivre l'aventure personnelle et collective évoquée dans le film "Des hommes et des dieux".
Citation : « Ce que sont les exercices pour le jésuite, l’oraison méthodique pour le sulpicien, l’oraison contemplative pour le carme, la lectio divina doit l’être pour le moine. » La Lectio divina n’est pas une lecture qui nous parle de Dieu, mais une lecture dans laquelle Dieu nous parle.
Parcours peu ordinaire d'un brillant officier de cavalerie entré à la Trappe après une conversion aussi radicale qu'inattendue. Dom Godefroid Bélorgey est l'auteur du grand classique de référence sur la vie spirituelle : "Sous le regard de Dieu".
Une biographie du père Jérôme (1907-1985), moine trappiste de l'abbaye de Sept-Fons, en Auvergne. L'auteure se fonde sur des archives inédites pour retracer la vie de ce maître spirituel, confronté aux changements et aléas d'après Vatican II. Maître des novices, il fut mis de côté pendant un temps avant d'être réclamé par les jeunes moines en soif de vérité et de vie spirituelle.
Un livre rare, exceptionnel, qui regroupe un grand nombre de courts récits témoignant de la vie monastique orthodoxe. La longueur du livre peut en rebuter certains, mais le livre est découpé en courts chapitres. L'Archimandrite Tikhon en est l'auteur. On découvre qu'il a grandi dans les années athées du communisme, arrivé à l'âge adulte, il n'a aucune connaissance de la Foi. le voilà à l'université où il commence à faire tourner les tables avec ses amis, lors d'une séance qui tourne mal, ils sont tous pris d'une frayeur terrible et se précipitent dans l'église la plus proche pour demander le baptême. C'est là que commencera le chemin de foi du futur Archimandrite. Il rentrera au monastère et deviendra le témoin privilégié de la vie spirituelle des starets et autres moines, mais aussi d'une multitudes d'anecdotes de la vie de tous les jours, comme la visite chahutée de jeunes touristes au monastère.
Que peut-on dire de Dieu ou de l’absolu ? Qui sont Bouddha et Jésus et quel est l’essentiel de leur message ? Qu’est ce que l’homme et quel est le sens de sa vie ? Le bonheur est-il le but ultime de la vie humaine ? Comment expliquer le mal ? Y a-t-il quelque chose après la mort ? Comment prier et comment méditer ? En quoi consistent le salut chrétien et le salut bouddhiste ? Quels sont les points communs et les divergences essentielles entre ces deux grandes voies spirituelles ? C’est à ces questions, passionnantes pour ceux qui s’intéressent au mystère de la vie et de la destinée humaine, que tentent de répondre deux maîtres spirituels bouddhiste et chrétien, fortement enracinés dans leur tradition respective.
Méditations cartusiennes : s'arrêter un instant, consacrer quelques heures à regarder par-delà le mouvement qui nous emporte, fixer notre cour où sont les vraies joies, dans la paix des choses qui ne passent pas, entrer en contact avec ce monde supérieur où l'on ne songe qu'à oublier pour se donner, où l'on trouve le repos et la joie dans la communion mutuelle de l'amour, où la mesquinerie de l'intérêt personnel cesse et n'obtient même plus ni un souvenir ni un nom ; tout cela est doux, espéré, reposant, un oasis frais dans le désert.
Les chartreux sont des hommes de silence.
Quand ils parlent,ils pèsent leurs mots et ces mots valent de l'or.Pétri à la fois de tradition chrétienne et de culture contemporaine,ce maitre de vie spirituelle nous transmet toute son expérience.
Murmurée depuis des siècles dans le secret du silence et de la cellule, la prière des chartreux est un don rare et précieux qui nous remet, à chaque instant de notre vie, face à Dieu, face à nous-mêmes, à la fidélité, à l'amour, à la confiance, à l'espérance.
Saint Séraphim de Sarov et Nicolas Motovilov, guéri par le staretz d'une paralysie, ont eu cet entretien à la fin de novembre 1831. Ils tentent d'élucider le sens même de la vie spirituelle orthodoxe.
Voici un livre excellent et rare, sur un thème difficile, les abus spirituels, écrit par Dysmas de Lassus, moine et prieur du monastère de la Chartreuse. Il y a quelques redites et peu de témoignages, mais on est captivé par le sujet et on perçoit combien le prieur parle d'expérience : "renoncer à soi-même" ? oui, mais pour Qui ? "mourir à soi-même" ? Attention à la dérive ! Il explique très bien le processus qui peut conduire des novices à la dépression. Il explique avec une belle image à l'appui : ce n'est pas la disparition des étoiles qui fait advenir le soleil, c'est parce que le soleil arrive, qu'Il éclipse les étoiles et qu'elles semblent disparaître.
Si chaque expérience est singulière, les douleurs des moines, en revanche, nous sont familières : ce sont celles de tous les hommes.
Porté par une écriture délicate, l’ouvrage de Nicolas Diat aborde avec grâce et sensibilité la question de la mort, en ouvrant les portes des abbayes.
Dans notre époque agitée, saisie par la vitesse et la mobilité, le message de saint Benoît résonne comme l'écho d'un monde lointain : " Prie et travaille, cherche la juste mesure, reste en place."