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EAN : 9788420465630
254 pages
Alfaguara (05/03/2023)
3/5   2 notes
Résumé :
Cuando Eufrasia empieza a trabajar como cuidadora de ancianos en la ciudad de Lima, no sospecha que su trabajo la llevara a una encrucijada exitencial. La intima relacion que mantiene con dona Carmen, el doctor Harrison y los Siete magnificos - entranables personajes que se apoderan de su pensamiento y de su carino- la obliga a replantearse su papel de madre y hermana, las vicisitudes de la longevidad, las formas de compasion y el sopresivo valor de los cuyes, esos ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Cien cuyes (littéralement Cent cochons d'Inde) est déjà le neuvième roman d'un auteur péruvien qui a obtenu le Prix Alfaguara de Roman 2026 (prix éditorial).

Le titre en espagnol peut ne pas avoir de consonance en français, mais au Pérou les cochons d'Inde ont une importance économique non négligeable à la campagne ou sur les plateaux andins; aujourd'hui avec les migrations massives vers les côtes du Pacifique, le cochon d'Inde compte beaucoup dans l'économie de gens défavorisés. Car le petit rongeur se mange avec délectation, il est recherché et on l'élève dans un but lucratif. Dans ce contexte, le titre du livre Cien cuyes est synonyme de petite fortune. Et qui dit fortune dans ce roman, dit vénalité.

C'est un livre intéressant parce qu'il aborde sans détours ni pathos, le sujet de l'euthanasie. Un sujet sur lequel on écrit peu car il dérange et tout en étant un sujet tabou, il nous concerne TOUS.

Eufrasia, la protagoniste (qui rime en espagnol avec eutanasia) est une femme de 40 ans, mère célibataire qui gagne sa vie en s'occupant de personnes âgées aisées. C'est quelqu'un de très apprécié, car dévouée, zélée, empathique, travailleuse. Elle vit avec une soeur infirmière, célibataire aussi et élève un fils avec la priorité absolue de lui donner une bonne éducation. Et ce fils promet car déjà il paraît très éveillé.

Eufrasia fréquente les beaux quartiers, ses protégés ont été en général assez gâtés par la vie. Mais arrivés au grand âge, ils supportent mal cette déchéance inexorable, cette humiliante décrépitude physique, même si les fonctions dites supérieures ont été épargnées. C'est pourquoi ils se sentent en droit de programmer une fin paisible aidés par l'empathique / hiératique Eufrasia.

Je dis hiératique parce qu'il me semble qu'elle agit comme un robot programmé sans se poser aucune question. Exécution. Point.

Il y a des situations très drôles car ces vieillards ont vécu et bien vécu. Ce sont leurs souvenirs qui les font « tenir le coup », ainsi que l'adhérence au groupe.
On voit bien dans cette histoire que les individus sont assez différents dans la grande vieillesse, probable produit de notre mosaïque génétique et de l'environnement.
Dans ce contexte en général, la famille a une présence de plus en plus évanescente, les liens se desserrent et en ce qui concerne le Pérou, beaucoup de descendants vivent à l'étranger.

Eufrasia dans le récit devra affronter les aléas de son destin…

Une lecture qui n'a rien de morbide, un texte qui baigne dans le concret, avec parfois des situations difficiles mais qui ont une solution, mais surtout une lecture qui oblige à se poser la question : que ferai-je ?
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Le thème est porteur. le vieillissement extrême, la fin de vie, l'après, l'euthanasie etc... L'auteur réussit bien à montrer les facettes de la question. Souvent avec humour. Malgré tout, je n'ai rein relevé d'exceptionnel tant sur la forme - malgré un riche vocabulaire et des phrases plutôt recherchés- que sur le fond. sera très certainement traduit en français prochainement.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- La gente le tiene miedo a lo que no conoce - continuo el doctor-. Y me imagino que mlientras mas culposa es la persona, mas miedo le debe tener a un supuesto castigo que habra al final.
( Traduction libre du contributeur) - Les gens ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas, continua le docteur. Et j'image que plus la personne se sent coupable de fautes, plus elle doit avoir peur d'un supposé châtiment qu'il y aurait à la fin.
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Le mensonge est très utile pour la survie sociale et c'est pour cela que les animaux ne mentent pas: leur socialisation ne dépend pas de discours.
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