C'est plus ou moins à la demande de ma binôme que je me suis lancée dans cette lecture pour l'accompagner afin de rendre son avis plus objectif. Il lui fallait un avis éclairé pour conforter ou infirmer son point de vue très négatif sur cette lecture.
Je ne me serais jamais lancée spontanément dans cette lecture. Tout d'abord la couverture me rebutait, oui carrément ! Il me rappelle les couv des San Antonio et je n'aime pas du tout. le résumé ne me tentait pas et on ne peut pas dire non plus avoir vu des retours de ce roman qui auraient pu me tenter. Cependant, comme je le dis toujours l'emballage peut cacher de belles surprises. Eh bien pas cette fois-ci ! Bien au contraire.
Je voudrais rappeler que si la complaisance est une qualité, eh bien j'en suis totalement dépourvue ! Cependant je m'efforce toujours de donner des avis aussi tempérés que possible partant du principe, que les attentes des uns ne sont pas forcement celles des autres. Mais cette fois-ci j'ai envie de pousser un coup de gueule.
Nous avons ici un énième roman N.A, avec une pointe de thriller, une idée sympa et originale au prime abord.
Depuis le succès mondial de E.L James , les romans du genre fleurissent sur les rayons des librairies. la romance est à la mode. le volet érotisme touche un certain lectorat qui n'existait pas jusqu'alors. Cependant on trouve de tout, le meilleur comme le pire !
J'avoue sans honte que j'aime ce genre littéraire et que certaines histoires m'ont émues. Cependant j'ai certaines attentes, sur le style, l'orthographe, la syntaxe et l'intrigue. J'ai besoin qu'elle tienne la route et qu'elle soit crédible.
Hors il s'avère qu'aujourd'hui nombreux sont ceux qui se targuent de savoir écrire, de se considérer comme "écrivain", pour avoir publié un ou plusieurs petits romans au succès limité. Comme dirait mon ami Mogwai " Vain Dieu, n'est pas écrivain qui veut !".
Il suffirait de suivre une trame bien définie, pas très compliqué en New Romance. Je vais peut être me faire huer mais c'est un simple constat. En voici la trame :
2 protagonistes s'y rencontrent et tombent amoureux l'in de l'autre, la plupart du temps en deux coup de cuillères à pot après une ou deux parties de jambes en l'air torrides. Ici se sera un coup de foudre, au simple contact sur le bras !
Un petit jeu de je t'aime moi non plus
Des personnages issus de milieux sociaux différents, ben oui l'histoire à la Pretty Woman (romantique à souhait) ou à la sauce Christian ( avec un peu plus de sexe) ça fait rêver et nous sort de notre quotidien avec nos problème de fric !
Des secrets, des passés douloureux.
Des rebondissements pour susciter un peu d'émotion
Un happy-end digne d'un conte de fée : Ils se marièrent et eurent beaucoup d'orgasmes (euh pardon d'enfants !)
Bon on a tout ? Ah non, il reste à décrire les personnages,(âge, physique, personnalité), planter le décor. Bon maintenant il n'y plus qu'à se lancer !
Et bien ici ça pêche beaucoup. Sur tout !
Tout d'abord les personnages ne sont pas parfaitement identifiables, je ne sais toujours pas quel âge ils ont. Pas le plus problématique. le pire c'est les stéréotypes.
Le pire ? Que dis-je, non c'est le style ! Car il faut un tant soit peu connaitre la syntaxe, l'orthographe et un minimum de vocabulaire. Eh non tout le monde n'est pas une Emily Blaine, une Sophie Jomain, ou Georgie Caldera, pour ne citer que des auteures françaises. Non pour beaucoup de "jeunes auteures "leur plume ressemblait plutôt à celle de E.L James et Audrey Carlan ! C'est le cas ici. Bon, Lety MT va peut être en être fière vu le succès phénoménal de leurs oeuvres ! Mais ce n'est pas pour moi une référence, bien que j'ai adoré 50 nuances de Grey, pour sa nouveauté, mais je reconnais la pauvreté du vocabulaire, cependant l'histoire parvenait à vous faire dépasser le reste.
Alors peut-on écrire n'importe quoi et n'importe comment ?
Je ne crois pas . Et pourtant, certains ne se gênent pas , persuadés, au vu de quelques retours positifs, d'exceller et de rester sur ses positions.
Je ne m'étonne plus de voir la romance dénigrée par de nombreux critiques littéraires. Pas surprenant vu la pauvreté littéraire d'un grand nombre de romans ! Pour autant je ne valide pas leurs attaques. J'aime la romance et j'assume. Cependant je veux qu'on me vende du rêve, mais du rêve avec des héros attachants, des décors que je peux visualiser, des situations crédibles. J'accepte les clichés, ils sont incontournables dans une romance, il faut juste qu'ils ne soient pas "too much".
Ici rien de tout cela. La lecture fut pénible. Phrases courtes, cassantes. Style factuel niveau 3e. Vocabulaire pas toujours adapté, ce qui donne parfois des phrases moyennement compréhensibles. mon stylo de beta-lectrice m'a démangé plus d'une fois !
Bon, allez ce n'est pas la première fois que je suis confrontée à ce problème, mais pour l'occulter il faut se passionner pour la romance, éprouver de l'empathie pour les personnages. Mais je n'y parviens pas, je reste là à lever les yeux au ciel à me demander ou l'auteure a bien pu trouver ces expressions ! " Un sourire a éclairer un musée" " Prêt à décocher toute ma condescendance à l'opportun" . Les dialogues quant à eux sont d'une banalité affligeante, phrases toutes faites, qui donnent une image inconsistante et caricaturale des personnages.
Nous avons donc un héros issu de la "haute société" né avec une cuillère en argent dans la bouche tout heureux d'être né du bon coté de la barrière, de ne pas faire parti " des pauvres ". Un personnage qui débite un flot de conneries montreuses à la minute et une approche du milieu mexicain par l'auteure basé sur des à priori, qui est assez méprisante.
"C'est vrai que les habitants du Mexique sont riches ou très pauvres, mais comment font les riches pour accorder leur confiance aux très pauvres ? Une chose est sure c'est que je suis content d'être né dans une luxueuse maison"
La pauvreté serait contagieuse ?
Que dire des propos tenus par toujours le même personnage sur l'homosexualité ?
" Je ne comprend pas ce qu'il y a de bon à se faire un autre mec. Enfin ce qui rentre en lui ne rentre pas en moi, donc chacun son truc "
On se passerait bien de ce genre de détails qui de plus n'apporte rien à l'intrigue. Mais l'auteure ne s'arrête pas là, elle se plait a faire émettre un nouveau jugement sur la tenue, on ne peu plus cliché, associé aux homosexuels et le portrait de Silver tient de la caricature, Ciel nous sommes dans la Cage aux folles ! Mais au moins c'était drole !
Si nous passions la personnalité de Gisèle? Femme forte et dominatrice. Ben pour moi il ne suffit pas de le dire, il faut la faire agir en tant que telle, qu'en tant que lecteur je le ressente. Et ? Rien !
En conclusion des personnages peu étoffés, et un Ash en particulier, que l' on a envie de baffer!
Si nous abordions le travail de recherche de l'auteure quant elle se plait à vouloir nous faire vibrer avec quelques séquences émotion !
J'en suis tombée de ma chaise ! Tellement elle traite ses sujets avec désinvolture. A moins qu'il ne faille que je retourne prendre des cours ou que en quelques mois après mon départ du milieu hospitalier, le traitement des asthmatiques est évolué ! Jamais rencontré au cours de ma carrière un enfant asthmatique qu'il faille opérer. de quoi d'ailleurs ? Ah, pardon l'action se situe en "Amérique" et il n'existe qu'un médecin capable de faire cette intervention ! Heureusement qu'Ash est une personne influente et friquée.
J'ignorais également que l'on pouvait devenir stérile suite à un viol. Mes souvenirs anatomiques me font dire que c'est impossible !
J'admets que l'on peut prendre un peu de libertés quand on écrit une fiction mais là, vraiment, j'ai levé au ciel à maintes reprises devant les excès. Bon sang un peu de crédibilité et de cohérence est-ce trop demander ?
"Je n'ai jamais acheté de voiture pour me déplacer quotidiennement parce qu'on pourrait me suivre ( euh pas en taxi ?) En revanche, j'ai une voiture qui dort dans l'entrepôt et je vais la sortir de son cocon "
Bref bref bref !
Une histoire abracadabrante, des dialogues d'une banalité affligeante, des personnages caricaturaux, des idées clichés, un style scolaire et une impression de dejà lu entre 50 nuances de Grey et des romans de Maya Banks. Attention je ne parle pas de plagiat, mais d'idées de base développés à la sauce Lety MT mais sans grand succès. Que dire du dénouement qui ouvre la porte à un autre tome ?
J'en reviens donc à rejoindre l'avis de ma binôme de lecture. Je devrais lui en vouloir pour m'avoir fait perdre mon temps. Bon j'aurais au moins souri dans certains passages . Pour moi c'est sur l'aventure s'arrête là, je n'espère même pas que l'auteure puisse m'offrir un meilleur tome sur tous les plans.
Un chose est certaine c'est que mon avis est a des années lumières des quelques rares postés sur la toile.
Commenter  J’apprécie         32
J'ai passé un superbe moment de lecture, je suis ravie de cette découverte et j'ai hâte de me plonger dans le Tome 2.
Gisèle est une jeune femme que la vie n'a pas épargné. Issue de la pauvreté mexicaine, elle est vendue trop jeune par ses parents, incapable de prendre soin d'elle, au président du pays pour un mariage avec son fils. Mais cela tourne au drame pour elle comme pour ses parents.
Elle réussie finalement à fuir loin de son bourreau et de sa vie misérable mais à 14 ans les perspectives d'avenir son faible.
Elle se retrouve alors de nos jours à la tête d'un des plus gros trafic de drogues en provenance du Mexique, se créant au sein de celui-ci une famille de substitution.
Elle est déterminée, indépendante, dominante, sexy et avec un fort caractère, elle ne se laisse pas faire mais son coeur finira par s'ouvrir à SA rencontre...
Ashton est un jeune PDG de sa propre société de construction immobilière, avec son associé et meilleur ami Kyle, né dans la bourgeoise il n'a jamais manqué de rien si ce n'est d'affection. Il est beau et le sait mais il reste arrogant, hautain, égocentrique et capricieux. Se sert de la gente féminine pour ses pulsions sexuelles parfois gênantes car nombreuses mais ne s'attache pas. Il s'est quand même construit sa propre famille avec son meilleur ami, son garde du corps et ami Doug avec sa femme et ses deux filles qu'il considère comme ses propres nièces.
Mais un seul regard peut chambouler une vie...
Leur rencontre est des plus banale, une bousculade sur un marché mexicain et voilà un magnifique coup de foudre...
Elle va l'obliger à lui courir après de part son caractère de meneuse, ce dont il n'a pas l'habitude, et le mener par ses sentiments qu'il a du mal à comprendre tellement ils sont rapides et violents.
Il va la bousculer dans son quotidien bien huilé de femme d'affaires, dans son esprit de vengeance, et va rouvrir son coeur verrouillé depuis longtemps.
Leur relation est passionnelle et mouvementée, intense et belle mais difficile à cause de leur fort caractère à tous les deux malgré qu'ils fassent chacun des efforts jusqu'à ce que tout parte en vrille.
Ils se sauvent mutuellement la vie mais à des niveaux différents et qui soulagent tout autant.
Des problèmes à résoudre, un passé encombrant, des sentiments trop fort et des caprices difficiles à contenir.
Entre affaires et sentiments, amours et conflits, passé et présent, famille et trahison, cette histoire pleine de rebondissements nous laisse aucun répit et l'on s'y plonge avec plaisir, appréhension et impatience.
J'ai eu envie de faire des câlins d'amour et de réconfort, ma petite Gisèle..., autant que j'ai eu des envies de meurtres et de mettre de bonnes grosses claques ! Ash Rrrrrrrrr...
Une plume intriguante, fluide et entière mais aussi bouleversante d'émotions. Une trame originale avec un personnage féminin fort et dominant que l'on trouve que très rarement et c'est vraiment rafraîchissant.
Commenter  J’apprécie         10
Dans ce livre l'auteure nous raconte l'histoire de Gisèle, une meneuse d'hommes qui vit dans un monde d'illégalités, elle vit pour elle uniquement, pour sa propre survie et elle compte bien le rester (ou du moins c'est ce qu'elle pensait avant cette bousculade).
Aston quant à lui est un homme pour qui tout réussit, il est riche, beau et intelligent. Pour lui les femmes c'est un passe-temps et aucune n'a su retenir son attention plus que quelques heures à part celle qui le bouscule lors de son voyage au Mexique pour conclure une affaire, celle-ci reste ancrée dans son esprit mais voilà il a oublié son prénom : « J'ai un trou de mémoire quant à son prénom, mais mes mains se rappellent parfaitement de la douceur de pêche de sa peau. Pêche, je la surnommerai pêche… ».
Pour une fois, Gisèle va prendre un risque et pas des moindres, elle va recontacter cet inconnu et voir si l'attirance qu'elle ressent pour lui est plus que physique, de son côté, Asthon lui est plus que ravie de voir sa belle pêche reprendre contact avec lui et il réalise qu'il est prêt à bien plus qu'une simple nuit.
Mais voilà leur relation va subir maintes et maintes embuche, comment feront-ils pour régler tous les problèmes qui vont leur tomber dessus ? Est-ce que les secrètes de la jeune femme seront la goutte de trop ?
L'auteure a su nous subjugué par ce récit qui nous tiens en haleine pendant toute la lecture, malgré l'assurance que montre Gisèle, on ressent aussi la petite fille fragile qui a besoin qu'on la protège, mais est-ce que Ashton en sera capable ?
Commenter  J’apprécie         00
C’est vraiment pénible de vivre enfermées dans 9 m² à trois. Aucune intimité, aucun moment seule, juste une mini fenêtre à barreaux qui permet de laisser s’évader son esprit. En face du centre de détention, il y a une prairie géante. J’aimerais tant pouvoir me rouler dans la pelouse fraîche du matin.
C’est vrai que les habitants du Mexique sont ou très riches ou très pauvres, mais comment les riches font-ils pour accorder leur confiance aux très pauvres ? En tout cas, ce qui est sûr, c’est que je suis content d’être né dans une luxueuse maison avec des domestiques à mon service. La misère et le bas de l’échelle ont toujours suscité en moi beaucoup de questions et énormément de réticence.
La petite famille est au complet dans cette épreuve et c’est beau à voir. Un jour, j’espère fonder ma propre famille, moi aussi. Un cocon où tout le monde s’aimerait. Nous serions soudés et veillerions les uns sur les autres.
Je me demande quel caractère elle peut avoir au lit… Soumise ? Dominante ? Dommage qu’il faille qu’elle reste bien coiffée pour nos clients, parce que j’aime tirer les cheveux de façon à ce que ma partenaire me regarde lui donner des coups de rein. Assez fantasmé ! Ashton, tu es un vrai pervers !
C’est quoi, cette crise qu’il me pique ? Jamais un de mes hommes ne m’a parlé ainsi. On en rediscutera plus tard, mais ça ne se passera pas comme si de rien n’était. Je rentre me changer pour aller faire mon footing matinal. Je ne compte pas y aller seule. Je vais rejoindre Ashton.