AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Deathstroke tome 2 sur 4

Carlo Pagulayan (Illustrateur)Cary Nord (Illustrateur)Larry Hama (Illustrateur)
EAN : 9781401270988
276 pages
DC Comics (04/07/2017)
4/5   1 notes
Résumé :
Exploding from the pages of the DC Universe Rebirth event, this stunning new chapter unites legendary writer Christopher Priest with an all-star team of artists, including Carlo Pagulayan (BATMAN AND ROBIN ETERNAL), Cary Nord (Daredevil), Denys Cowan (THE QUESTION) and Bill Sienkiewicz (Daredevil).
Slade Wilson is a man without a family…and without a purpose. Now he must pick up the pieces of his shattered life and fight to regain the killer’s edge.
<... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Deathstroke, tome 2 : The Gospel of SladeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à The Professional (épisodes Rebirth, et 1 à 5) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 6 à 11, initialement parus en 2017, tous écrits par Christopher Priest, et mis en couleurs par Jeromy Cox. Larry Hama a réalisé les crayonnés des épisodes 6 à 8, les dessins ont été finalisés par Carlo Pagulayan, et encrés par Jason Paz (avec l'aide de Sean Pearsons pour l'épisode 8). Les épisodes 9 & 10 ont été dessinés et encrés par Cary Nord. L'épisode 11 a été dessiné par Denys Cowan, encré par Bill Sienkiewicz.

Épisodes 6 à 8 - Au temps présent dans l'Afrique sub-saharienne, Deathstroke (Slade Wilson) est à bord d'un avion piloté par William Wintergreen, alors que l'un des moteurs a commencé à prendre feu. Deathstroke intervient dans le palais présidentiel pour procéder à l'extraction de Red Lion (Matthew Bland), le dictateur en exercice. À Los Angeles, Rose Wilson (Ravager) a du mal à se remettre de son aventure avec son père (dans les épisodes précédents) et elle en discute avec Etienne. Elles sont interrompues par l'arrivée de Joseph Wilson (Jericho). Peu après, ce dernier organise une rencontre entre lui en costume de Jericho et Doctor Ikon (Dave Isherwood). Un peu plus tard, Adeline Kane-Wilson (l'ex-femme de Slade Wilson) convainc Superman d'intervenir pour empêcher Deathstroke d'assassiner un tortionnaire et chef de gouvernement dénommé Alisante.

Le lecteur reprend un peu pied ans la narration de Christopher Priest, grâce à une histoire plus linéaire. Il peut donc resituer chacun des personnages sans avoir à se référer à une encyclopédie en ligne spécialisée et apprécier l'histoire pour son intrigue principale. le fil directeur est assez simple : sauver l'individu qui a revêtu le costume de Red lion, puis assassiner un dictateur aux méthodes expéditives et mafieuses. le premier défi du lecteur est de replacer les personnages. Pour William Wintergreen, ce n'est pas trop compliqué, car il est défini par sa fonction auprès de Deathstroke, à savoir être son pilote et son assistant. le lecteur bien identifié Joseph Wilson (Jericho, fils de Slade Wilson & d'Adeline Kane), Rose Wilson, fille de Slade Wilson & Lillian Worth), Richard (de son vrai nom Luis Trayce, amoureux de Rose), Dave Isherwood (Doctor Ikon, concepteur du costume porté par Deathstroke), Adeline Kane (ex-femme de Slade Wilson) et son mari Barry, Hosun (l'informaticien de Deathstroke), Pat Trayce (la troisième personne à avoir porté le costume de Vigilante, et la mère de Luis Trayce), Étienne (la fiancée de Joseph Wilson). Autant dire que le lecteur pousse un énorme soupir de soulagement quand il voit apparaître Superman, un personnage immédiatement identifiable et bien connu. Cet effort d'identification des personnages s'avère indispensable car leurs interactions sont régulièrement mises en avant, et il apparaît qu'une partie des motivations de Slade Wilson découle de son histoire personnelle avec eux.

L'intérêt du récit ne réside pas vraiment dans la mission de sauvetage de Red Lion, ou l'assassinat d'Alisante. le lecteur se rend compte que l'auteur accorde beaucoup de temps aux relations entre les personnages. Mais il est assez difficile de s'y retrouver parce que chacun d'entre eux manigance quelque chose dans le dos des autres, et qu'ils sont donc pris dans une toile d'intrigues entremêlées. Slade Wilson lui-même ment par omission à tout le monde, sans qu'il soit possible de deviner son objectif véritable. En outre, la narration non chronologique du récit mélange encore plus les pièces du puzzle. À chaque fois qu'Adeline Kane apparaît, le lecteur se redemande ce qu'elle sait et pourquoi elle est en train de travailler à la destruction de Slade Wilson, ou pourquoi elle semble s'en tenir à une position plus neutre. le lecteur se rend également compte que Christopher Priest s'amuse aussi à introduire des métacommentaires. Il s'en aperçoit lors du face à face entre Deathsroke et Superman. Ce dernier parle de justice et explique à Deathstroke qu'il est hors de question qu'il laisse un assassin en liberté. Deathstroke s'amuse à lui faire observer qu'il dispose d'une armée d'hommes de loi qui lui permettront de rapidement recouvrer la liberté, et qu'en plus si discutables soient-elles ses méthodes de justice expéditive aboutissent à des résultats, alors celles de Superman sont plus inefficaces. Il est également difficile de ne pas voir en Red Lion un clin d'oeil à Balck Panther, personnage pour lequel Priest a écrit de nombreux épisodes, voir Black Panther by Christopher Priest: The Complete Collection Volume 1 et suivants.

Pour ces 3 épisodes, le lecteur retrouve le mode de production très décomposé de l'épisode 2. La conception de chaque séquence (découpage en case, prise de vue de chaque case) est réalisée par Larry Hama. Il confère un bon niveau de lisibilité et de spectaculaire aux séquences, avec une narration visuelle facile à suivre. Carlo Pagulayan transforme les crayonnés rapides en dessins détaillés, avec une approche réaliste, un bon niveau de détails, même si les arrière-plans peuvent disparaître le temps d'une page entière. Les tenues vestimentaires sont soignées, les décors sont parfois un peu génériques. Les expressions des visages manquent de nuance. L'encrage est précis et détaillé. le tout aboutit à une narration visuelle plus de type superhéros (normal du fait de la présence de Superman) que du type thriller ou récit d'espionnage.

Cette première partie repose sur une intrigue rapide et facile à suivre, ayant pour incidence d'inciter le lecteur à se concentrer sur les personnages, leur histoire personnelle, et leurs relations interpersonnelles. Plus le récit avance, plus les machinations des uns et des autres s'enchevêtrent de manière complexe, et plus il apparaît également que le scénariste sait mettre l'accent sur la famille de Slade Wilson. 3 étoiles pour un lecteur disposant d'une connaissance trop superficielle des personnages, 4 étoiles pour un lecteur déjà un peu investi dans la famille élargie de Slade Wilson.

-
- Épisodes 9 & 10 - Joseph Wilson attend dans la salle d'attente du docteur Arthur Villain que celui-ci accepte de le recevoir. Slade Wilson est en prison et il est interrogé par le général Dexter Honoré. Rose Wilson est au Vietnam du Nord, proche de la frontière avec le Laos, et elle est à la recherche de sa famille d'origine hmong. En 1995, peu après le massacre de Srebrenica, un groupe de mercenaire a récupéré une épée appelée Deathstroke et essaye de la vendre au plus offrant. Joseph Wilson (dans le costume Ikon) se soumet au test du docteur Arthur Villain pour savoir ce qui lui provoque des migraines.

Le récit prend un tournant significatif par rapport à la première partie, en se focalisant sur la manière dont Deathstroke est entré en possession de son épée, mais aussi sur une forme de retour aux sources pour Rose Wilson, et aussi sur une révélation inattendue pour la nature du pouvoir de Joseph et de sa soeur. L'histoire de la récupération de l'épée n'est pas très palpitante, mais elle permet à l'auteur de livrer son quota d'action. Les dessins de Cary Nord sont beaucoup moins détaillés que ceux de Carlo Pagulayan, avec une apparence plus organique, plus brut de décoffrage pour les personnages ce qui leur donne plus de vie, et une absence de décors assez marquée, ce qui réduit souvent les personnages à gesticuler sur une scène. En plus Christopher Priest recommence à jouer avec différentes trames temporelles. Mais le lecteur ne perd pas le fil et il se rend compte qu'il arrive à suivre les différents fils narratifs avec facilité, que ce soit le thème de la famille qui lie ces personnages, ou que ce soit la nature du fonctionnement du pouvoir de Joseph et Rose. 4 étoiles pour un chapitre intéressant dans lequel Christopher Priest continue à développer la notion de justice cette fois-ci face au général Dexter Honoré, ce qui permet de mettre en évidence les particularités de la justice dispensée par Deathstroke, et de faire émerger ses valeurs.

-
- Épisode 12 - Vraisemblablement au temps présent à Chicago, un inspecteur de police discute avec Jack Ryder (un journaliste) sur les lieux d'une fusillade. Une jeune femme à bord d'une voiture de luxe a été agressée par 2 jeunes hommes déboulant d'un 4*4. Elle a tiré avec l'arme à feu qu'elle avait dans son sac, et a abattu par maladresse un adolescent qui passait à vélo. Deathstroke a commencé à mettre à mort systématiquement tous les individus ayant participé à des échanges de coup de feu en pleine rue et ayant causé des victimes civiles. Il a accepté un contrat posé par des mères de famille ayant perdu des proches (enfants, maris) dans ces échanges de coup de feu. Jack Ryder enquête pour savoir ce qu'il en est.

Dès qu'il repère les noms des artistes, le lecteur comprend qu'il s'agit d'un épisode hors intrigue générale. Ce n'est pas la première fois que Denys Cowan et Bill Sienkiewicz collaborent ensemble. le premier apporte une vision de la rue assez authentique, avec une sensibilité urbaine du quotidien des classes moyennes et des jeunes adultes livrés à eux-mêmes. le second apporte un encrage très râpeux et effilé exprimant le caractère usant et abrasif de cet environnement. le lecteur découvre peu à peu les interventions de Deathstroke du point de vue critique de Jack Ryder, tout en se demandant quand son étrange alter ego (The Creeper créé par Steve Ditko) va se manifester. le récit s'avère imprévisible et débouche sur une nouvelle question relative à la violence, posée à Slade Wilson. Quelle solution pour Chicago, pour endiguer la violence ? La réponse glaçante de Deathstroke apporte un éclairage supplémentaire sur sa personnalité. 5 étoiles.
Commenter  J’apprécie          40


Videos de Christopher Priest (II) (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christopher Priest (II)
Vidéo de Christopher Priest (II)
autres livres classés : justiceVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (1) Voir plus



Quiz Voir plus

Quand les aliments portent des noms insolites ou pas...

Les cheveux d'ange se mangent-ils ?

Oui
Non

10 questions
157 lecteurs ont répondu
Thèmes : nourriture , fruits et légumes , fromages , manger , bizarreCréer un quiz sur ce livre

{* *}