Dans ce deuxième épisode des aventures de notre petite villageoise délurée et curieuse, nous retrouvons Nora lors de sa fuite avec son Danois.
Les voici sur le chemin de la liberté pour lui mais, nous le découvrons alors, aussi pour elle.
Car jamais, au grand jamais les villageois ne s'étaient déjà hasardés à quitter le village depuis des générations.
Elle se sentait donc vivre, mais aussi libérée d'un carcan qu'elle ne se savait pas supporter auparavant.
Et pour mieux vivre cette liberté, c'est complètement nue qu'elle va se retrouver au milieu de milliers de Danois sur le point de repartir vers le noroît.
Il va la traîner derrière lui, son Danois, la faire sienne aussi sur le chemin, tant qu'à faire, mais surtout la défendre face à un adversaire coriace.
Et puis c'est le départ, et pour elle tout va changer.
Malgré sa nudité, dans ce climat qui se refroidit, son appétit du sexe ne va pas s'éteindre, loin de là, et nous allons avec elle de découverte en découverte.
Cet épisode plus axé encore que le premier sur ses désirs, et les manières pour elle de les satisfaire va nous entraîner, grâce à la plume de
Carl Royer, sur le chemin de la luxure et de l'abandon.
Nora, la jeune et innocente villageoise n'est plus, pour son plus grand plaisir et le nôtre.
Tout comme le premier épisode, les scènes érotiques sont imagées et torrides, décrites d'une main experte par l'auteur. Il sait, par la narration à la première personne, nous transporter dans ce monde féodal et sauvage, empli de stupre et de violence.
Les descriptions de Nora, les nouveaux personnages qui se retrouvent impliqués dans ce voyage mais aussi dans cette nouvelle vie, tout cela nous est décrit de façon à ne plus être un lecteur mais un voyeur aussi débauché que peuvent l'être Nora et ses Danois.
J'attendais beaucoup de ce deuxième épisode, après le petit départ rafraîchissant du premier et je n'ai pas été déçue.
Outre des descriptions très réalistes de la vie des Danois, de la disposition de leur village, de certains de leurs usages, le piment que rajoute la présence du balafré nous donne un côté plus aventureux à ce qui n'aurait pu être qu'un bel épisode historico-érotique sans cela.
Je n'ai maintenant qu'une hâte, embarquer à nouveau sur la nef viking et sentir les embruns me rafraîchir les idées avant d'entamer un troisième épisode probablement encore plus chaud bouillant que ne l'a été celui-ci.