La guerre de sécession, une guerre fratricide que le cessez-le-feu n'a pas vraiment achevée. Une guerre horrible pour une cause honorable qui n'a pas apporté les réponses attendues. D'un côté, le Nord avec son industrie galopante, un monde qui court et la société bien pensante qui dénonce l'esclavage ; de l'autre, le Sud avec ses immenses champs de coton, d'indigo, un monde qui vit au rythme des saisons et des chants des esclaves et où la société bien pensante s'appuie sur les règles du savoir-vivre des gentlemen et des ladies ; deux mondes bien différents qui vont s'affronter pour l'honneur et la liberté, deux mondes qui n'ont pas vraiment prévu la suite et la naissance d'une nouvelle société où les vautours ont la part belle.
L'amour et la haine, l'orgueil et les préjugés, la rapacité et la violence, la générosité et la tendresse, tous ces sentiments se côtoient et se mêlent pour faire de ce roman une toute belle histoire pleine de rebondissements.
Deux bémols cependant, primo le début du roman est très rapide, saccadé, tout en dialogues un peu répétitifs et stériles dont je n'ai compris la finalité qu'en lisant la quatrième de couverture et en réalisant que mon roman est en fait une suite, ce qui explique cela !
Secundo, un petit problème de traduction surtout dans les dialogues entre les deux principaux protagonistes du roman, en fait le début et la fin de l'histoire. L'utilisation du 'vous' pour traduire le 'you' donne un ton lourd et pompeux à des échanges qui sont sensés être vifs et bourrés de sentiments :-p
Malgré cela, une bonne lecture qui s'inscrit dans le cadre du challenge multi-défis 2016 pour l'item : « Un roman qui se passe en temps de guerre ». Et avant d'oublier, j'inscris sur ma petite liste qui grandit de jour en jour, le tome 1 de cette saga :-)
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Dehors, tout était couvert d'une mince couche de glace. On aurait dit qu'un artiste avait trempé son pinceau dans du cristal liquide pour recouvrir le paysage d'un éclat argenté. C'était magnifique… et menaçant.
Je sais que ce n'est pas votre faute si vous êtes si repoussante mais vous pourriez rester chez vous pour épargner aux autres le spectacle de votre laideur.
C'était inévitable. Ces gens haïssaient votre père, ils haïssent l'Union, et peu leur importe d'être vaincus. Leur haine durera tant que dureront les souvenirs. Il faudra des années et des années avant qu'ils n'oublient.
Alors ils oublièrent tout. Ensemble, ils atteignirent les sommets du plaisir, frôlèrent le soleil, dérivèrent sur les nuages, dansèrent dans le vent, avant de revenir enfin flotter sur la terre.