Ce livre, écrit par une amoureuse et très bonne connaisseuse des basses Pyrénées, nous plonge dans la vie d'Eugenia jeune orpheline accompagnee par sa tante demi-mondaine qui va côtoyer à Pau puis à Biarritz Gabrielle Chanel. Les descriptions de la region nous donnent envie de prendre le premier train pour Pau, Bayonne ou encore Biarritz. L'auteur dépeint bien cette ambiance si spécifique de la fin du XIXe siècle dans les milieux les plus aisés. Par contre, forte déception liee au côté trop sérieux du livre avec beaucoup trop de descriptions historiques et l'impression de quitter le roman... malgré tout une bonne découverte
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Merci beaucoup à Babelio et aux éditeurs de m'avoir offert cet ouvrage dans le cadre des Masses Critiques. Il est d'autant plus difficile de livrer un verdict plutôt négatif envers le livre... Mais c'est pourtant mon ressenti.
L'auteure a une tendance à l'énumération qui m'a rapidement lassée, même si je ne peux que saluer l'effort de style. le livre rengorge de descriptions un peu trop longuettes, et il est dur de rester dans l'univers décrit. Les personnages ne m'ont guère convaincue et je dois avouer avoir eu du mal à finir le livre, dont le thème pourtant m'enthousiasmait...
Un déception que je regrette, l'écriture de l'auteure laissant présager de jolies choses qui n'ont pas trouvé leur aboutissement.
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Une belle écriture qui nous transporte au début du 20è siècle à Biarritz.
Mais je suis assez déçue car le titre et la 4è de couverture laissaient à penser que le sujet principal serait Gabriel Chanel et ce n'est pas le cas.
Bien sûr l'héroïne va la croiser plusieurs fois, mais le livre raconte plutôt la ville de Biarritz, ses mondains, ses acteurs, romanciers qui viennent profiter du doux climat.
Quelques belles descriptions de toilette mais également beaucoup de longueurs. Dommage !
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Faut-il croire à l’influence des astres sur sa destinée? Si j’étais née au mois de juillet ainsi que j’étais attendue, j’aurais été du signe du Cancer, comme ma tendre maman, rêveuse, contemplative, heureuse au milieu des fleurs, qui me chantait des berceuses mélancoliques. Or, je suis entrée dans ce monde le 1er août. Les naissances précoces sont plus fréquentes sans doute que les naissances tardives, soit je n’étais pas pressée d’affronter les difficultés de l’existence, soit la sage-femme s’était trompée, soit je ne désirais pas naître Cancer parce que je me sentais déjà Lion, et quelques jours supplémentaires m’étaient nécessaires pour affûter mes griffes et aiguiser mes crocs.