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EAN : 978B003Z1R2IY
Clivages (30/11/-1)
3.5/5   1 notes
Résumé :
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
     Tombe de jeune homme


Je fus l’enfant très aimé des habitudes et des
routines. J’ai connu l’amour de ma mère et
d’autres femmes peu, une seule peut-être
  reste à rêver aux larmes que j’ai laissé
       glisser sous mes paupières
La vie me fut douce et absente, la mort
aura rongé avant longtemps mon visage de
  miel ; je relis à l’envers les phrases de
       mes maîtres, je suis libre.
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Stèle d’une courtisane


Toutes mes portes furent ouvertes, forcées à
cris, ou larmes, ou plaisirs, tous mes anneaux
sans clefs furent ouverts. Il ne resta qu’une
habitude de plaisir, d’autres plaisirs, rien qui
ne fût ensemble de plaisirs. Ma mémoire
sera dans l’oubli. Ainsi fut désirée ma fin,
mais les dieux seuls savent vers quoi je
marche. Il ne reste de moi que quelques fleurs
éparses, peu de larmes pour mon bûcher.
Ici cette beauté que je ne voile pas et sur ma
chair de marbre cette pâleur que je conserve.
   J’ai ordonné ainsi que l’on colore la
       pupille de mes yeux verts
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Stèles d’un mystique étranger


Celui qui dort ne dort pas, celui qui meurt
ne meurt pas. Passant qui passe, ne passe
pas, n’éveille pas, ne recherche pas
mes trois âmes !
Observe le milieu du monde, entrouvre
délicatement les gouttes de ce jour, enlève
les fruits en secret, garde-les dans tes mains
fermées et garde-toi. Fais de ton doigt
posé le signe de te taire et tu mourras
ainsi comme nous tous.
Je souhaite ta louable tristesse, la compassion
inutile sur ton visage obtus, enfin la
grâce ultime de n’avoir rien saisi de
mon enseignement dérisoire.
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Nous avancions…


Nous avancions,
la parque noire nous guidait
entre les sites pauvres des images,
passée la grille qui fut fermée derrière nous
comme au soir,
sur les demeures larges de la mort.

L’ombre que nous jetions est fidèle et fragile
et cet intime espoir éclaire notre marche.

Ici sur le linteau, la place d’une main
dont les gestes ont tracé le salut,
le signe sobre de l’adieu.

Nous passerons ainsi du temple de la voix
au temple du silence
et rien jamais plus ne pourra briser
l’idée errante qui hésite et vacille.
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