Rien ne peut t'émouvoir, ô jeunesse!
Tu sembles posséder tous les trésors de la terre; la tristesse elle même te fait sourire, la douleur te pare.
Tu es sûre de toi même et, dans ta témérité, tu clames: Voyez, je suis seule à vivre!
Mais les jours s'écoulent, innombrables et sans laisser de traces; la matière dont tu es tissé fond comme cire au soleil, comme de la neige...
Des lèvres impassibles m'ont parlé de sa mort
Et je l'ai apprise avec indifférence...