Journal d'une tornade blanche non confinée

Chat y est, c’est l’été – et voilà, y’a Môman qui dit que c’est pas l’époque, m’en fout, pour moi c’est l’été na ! Les pierres chaudes sur lesquelles j’peux me rouler (et non, pas comme sur une pierrade, suis pas mangeable mouâ), les zoizeaux qui zoizonnent, les bourdons qui bourdonnent… Et les zhumains qui sont confités… Z’allez p’t’être me trouver méchante, mais j’m’en fiche… Bien fait ! Bah, pour une fois qu’ils nous laissent tout l’espace, mouâ j’trouve ça plutôt bien.

Si tous les deux pattes n’étaient pas enfermés chez eux, jamais on ne penserait qu’il y a une chatastrophe en cours. Heureusement pour moi et mes congénères, la bébête n’est pas réputée pour aimer les poumons d’chat. Manquerait plus qu’ça d’ailleurs. Mes poumons sont à mouâ, personne n’y touche, ou alors…

Ah tiens, en fin d’après-midi, mes deux pattes devaient avoir perdu un truc, car ils n’arrêtaient pas de dire « t’as vu ma cron ? »
Pour savoir si je l’ai vue, faudrait déjà que je sache à quoi elle ressemble leur cron ! Vous savez ce que c’est vous ?

Pff, mais qu’est-ce qui leur arrive à mes zhumains ? Ils ne fichent plus une patte dehors depuis quelque temps, plus moyen de profiter tranquillement de MA maison ! Il faut qu’ils soient-là à m’surveiller.