Second volet de cette BD consacrée à une guerre oubliée (en tous les cas par moi, j'avoue mon ignorance concernant cette guerre).
Nous sommes à la fin du XIX ème siècle, une guerre d'indépendance fait rage aux Philippines (1 million de morts civils en trois ans), L'Espagne et les USA s'affrontent pour la possession des philippines et les «résistants, terroristes c'est selon le pont de vue» Philippins luttent pour leur liberté.
Comme tous les conflits où la France n'est pas de la partie, celui-ci n'a jamais défrayé la chronique dans notre Pays, d'où l'intérêt d'une telle BD.
Malheureusement, bien qu'intéressante, les phylactères sont trop présents, les personnages trop nombreux et trop ressemblants ne permettent pas une lecture claire de cette BD.
Commenter  J’apprécie         420
Manille, 1897
La bataille des Philippines a tourné court, les américains ont balayé les troupes espagnoles.
Mais le peuple philippin se réveille de ce conflit avec la gueule de bois, les Yankees, leurs alliés se retournent contre eux et se livrent aux plus basses exactions envers leur peuple.
Pis encore, l'archipel aurait été tout simplement "acheté" par les américains à l'espagne, réduisant les espoirs des philippins de retrouver leur indépendance à néant.
L'armée de libération américaine s'est bien vite transformée en une armée d'invasion et d'occupation.
Mais sur l'archipel, les nouvelles ont bien du mal à passer, et du côté de Baler, une garnison espagnole d'une cinquantaine de soldats s'est retranchée dans une église.
Face à elle, 800 guerriers philippins en font le siège.
Les espagnols tiendront la place... 337 jours !!
Commenter  J’apprécie         80
"La Honte et l'oubli" reconstitue en deux volumes (Le Désastre et Le Génocide), les dernières années du conflit à travers les péripéties de deux frères, José et Félix, engagés dans l'armée espagnole.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
L’auteur a réalisé une remarquable recherche documentaire pour écrire ce scénario, comme en témoignent les nombreuses notes, une longue lettre remplie de précisions sociopolitiques ou des dialogues plombés par des détails historiques qui leur donnent un ton artificiel. La lecture se révèle âpre, elle demande beaucoup d’attention et il est parfois nécessaire de reculer de quelques pages pour s’assurer d’avoir bien compris.
Lire la critique sur le site : BDGest
Le scénariste montre les divers visages des hommes face aux situations difficiles où certains montrent leur coté obscur. Un album qui se lit avec plaisir, tout en étant très instructif. Un récit passionnant, imaginé par un vétéran de la bande dessinée. Quand à Alex Macho, son style est efficace, avec des pages au rythme soutenu.
Lire la critique sur le site : Sceneario