Ce que l'on peut dire, c'est que Luigi, Sammy et Henri n'ont pas peur du noir.
Et encore moins du terrible monstre à capuche.
Pour le lui prouver, éprouver leur bravoure, ils sont dehors à le lui crier.
N'y a t-il pas de gens qui dorment à cette heure avancée de la nuit?
Chhuutt! C'est une histoire!
Très bien. L'écureuil, la souris et le hérisson qui n'ont pas peur de la nuit, attisent la possible colère de sieur à capuche en le provoquant et tandis que fuient en sens inverse les hordes de bestioles de la nuit qui volent et grignotent, le trio s'avancent doucement d'un pas à chaque fois.
On le voit sur la page de droite, qui nous montre une vue générale de la ville, en vis à vis de la réclamation séance tenante du gros poilu par les petits personnages tour à tour, appel qui sonne comme une corne de brume.
Ce que nous voyons aussi, c'est le monstre poilu qui descend, rue après rue, vers les agitateurs.
Enfin! Nous allons pouvoir dormir, il va les manger, c'est sûr. Et bien non! C'est ainsi fait, le monstre poilu est un tendre.
Enfin, on vous dit ça mais à la fin, il avoue tout de même qu'il a grand faim.
A vous de vérifier si le gros monstre poilu est un gentil vrai de vrai, à vous de tester cet album en rythme d'histoire randonnée, à la chute assez amusante.
L'avantage des histoires randonnées, c'est que l'on peut les lire et relire sans déplaisir, pour la drôlerie, pour la musicalité des mots.
Inutile de s'en priver.
Steve Antony, un auteur probablement à retenir.