En voyant le titre et le dessin de la couverture, je n'ai pas pu résister à la tentation et j'ai acheté ce petit livre jeunesse. Il était parfait pour le Mois Espagnol et Sud-Américain !
Sur cette couverture, on y voyait un jeune garçon, saluant de son chapeau, chevauchant un cheval…
Le titre parlait de pampa et moi, j'ai imaginé, rêvé de faire des chevauchées dans la Patagonie, de gardiens de troupeaux, de feux de camp au soir, de gauchos, bref, j'étais déjà en voyage.
Mince alors, ce roman commence en France, dans une famille, où une grand-mère, aidée d'une de ses filles, accueille durant 3 mois ses petits-enfants… Bon, sans doute qu'ensuite, ils partiront rejoindre le fameux Miguel en Argentine…
Merde alors, c'est Miguel qui est venu en vacances en France, quittant son Argentine natale pour passer du temps avec ses cousins de France.
Adieu gauchos, chevaux, pampa, troupeaux, feux de camp, chevauchés, nuits à la belle étoile… Ça m'apprendra à ne pas lire les résumés des quatrièmes de couverture.
Non seulement ce roman jeunesse n'entrera pas dans le challenge du "Mois Espagnol et Sud-Américain", mais en plus, il ne cassera pas trois pattes à un nandou (grand oiseau de la pampa), tant il est classique de chez classique : un des petits-enfants, Ardouin, l'aîné de 11 ans, est vénère que les autres s'intéressent au cousin d'Argentine, le privant de son statut de "chef" et il lui fera donc plein de petites misères, qui seront passagères, parce que comme de bien entendu, à la fin, il faut une belle morale et donc, réconciliation et passage au niveau supérieur pour le sale gamin emmerdeur râleur qu'était Ardouin.
Bon, à oublier !
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— J’ai, moi aussi, une surprise pour vous. Il manquait à vos jeux un compagnon.
La vieille dame frappa plusieurs fois dans ses mains et l’on entendit des pas marteler au loin le gravier. Tous tendus de ce côté, les enfants guettaient les pas qui se rapprochaient peu à peu, lorsque le fils du fermier parut au tournant de l’allée ; il retenait par la bride un joli petit cheval : pelage fauve et crinière blanche.
— Il est à vous, dit la grand-mère, à vous tous, mais je le place sous la protection de Miguel, qui est un vrai cavalier.
Le garçon avait bondi en voyant le bel animal, et, oubliant sa faiblesse, sans attendre la permission, il sauta sur le cheval et s’élança au galop tout autour de la pelouse.