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Planète Centrale tome 1 sur 2
EAN : 9781612277578
176 pages
Riviere blanche (02/04/2018)
4.1/5   10 notes
Résumé :
Aya Stilstone vient de la Planète Centrale colonisée par les humains depuis des temps immémoriaux. Elle est la jeune capitaine d’un gigantesque vaisseau-déchets, le 55B. Elle vogue seule de planète en planète pour accomplir sa tâche routinière.

L’abordage du 55B par un navire-corsaire va bouleverser la monotonie de sa vie.

Les révélations du Commandant Shamgar sur la réalité de sa planète, régie par un système autoritaire fait d’intrigu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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On est tout de suite dans le "bain" ( façon de parler puisqu'il s'agit du vide sidéral ) dans un prologue qui n'est pas sans rappeler le premier "Alien": point de space-opera avec vaisseau étincelant et triomphant ou guerre des univers qui dure depuis 1000 ans...Non, Aya Stilstone est la commandante d'un vaisseau plat, chargé d'évacuer les déchets des différentes planètes du système Labbadoss, bref un vaisseau/cargo poubelle. Mais à partir de ce début "space banality" l'auteure nous embarque dans une histoire à tiroirs multiples, avec fausses pistes, faux semblants et manipulations qui dépassent de très loin ( on l'aura compris) un simple voyage de professionnels du recyclage. Centrée autour de son pilote féminin (et féministe) l'histoire parle hiérarchie génétique, barrières professionnels et sociales, enjeux géopolitiques et guerres -les chapitres de combats dans l'espace sont bluffants-et même amour...A chaque chapitre la description des lieux et des personnages est précise sans être lourde, dans un style concis et efficace, qui ne s'interdit pas toutefois digressions et onirisme de bon aloi. Il y a des clés , des symboles et du suspense ( on n' en dira pas plus , bien sûr) et en filigrane une description critique de notre "vieux " monde , toujours là par delà les siècles. La fin ouverte nous incite donc à réclamer à l'auteur, Yaël July Nahon, le tome 2 des aventures du commandant Stilstone, la bien nommée. C'est aussi un livre pour tous les lectorats, des ados jusqu'aux jeunes de plus de 77 ans. Au final donc une vraie réussite, de la part d'une auteure qui a déjà publié des nouvelles de genre (fantastique, Thriller politique, western...) et qui signe ici son premier roman de SF. Coup d'essai, coup de maitre.
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L'intrigue



On se retrouve à bord d'un immense vaisseau-déchets avec une jeune capitaine solitaire, Aya Stilstone, qui au milieu d'un quotidien loin de tous, va se retrouver aux prises avec des pirates qui semblent en vouloir à son chargement de déchets. Elle va leur échapper et se retrouver devant le haut conseil de sa compagnie où son caractère bien trempé va être remarqué. Une nouvelle vie va alors commencer pour elle...



Une aventure trépidante avec un mystérieux corsaire, des vaisseaux spatiaux aux technologies innovantes ou faits de bric et de broc recyclé, des tractations, des extraterrestres sages ou fous, mais souvent touchants et une guerre pour le pouvoir.


Les personnages



Aya Stilstone est une jeune femme, intelligente, émotive qui fonctionne à l'instinct. J'ai adoré l'accompagner dans son voyage intergalactique et intérieur, la voir évoluer, faire ses choix et rester intègre malgré l'adversité.



Le commandant Shamgar est un homme au charisme séduisant, cultivé, généreux, dans la maîtrise, toujours. Ce qui est un brin agaçant. Il est le pendant parfait d'Aya.



Ce duo fonctionne parfaitement et fait la force de cette histoire de complot, trahison et espionnage sur fond de guerre des étoiles.


Écriture et style



Une écriture fluide avec une construction de l'intrigue qui rend le récit addictif.





Un petit space-opera avec une héroïne attachante et sensible qui va voir ses illusions voler en éclats et découvrir les rouages qui régissent sa compagnie de traitement de déchets et la Planète centrale. Des personnages que l'on espère retrouver dans de nouvelles aventures.



Lien : https://chrisbookine.blogspo..
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Au tout début de ma lecture, mon cerveau s'est fixé sur Aya. Je lui enviais littéralement le fait d'évoluer seule dans son monde. Sa galaxie. En toute liberté. Qu'est-ce que la liberté? Pour l'héroïne, ce sera beaucoup de choses. Une aventure. Quelle aventure!! du caractère. Beaucoup de caractère pour cette héroïne qui ne sait pas faire comme tout le monde.
La lecture se fait en douceur. La zénitude de Aya nous accompagne et nous contamine. En toute positivité. Les descriptions des personnages sont faites avec beaucoup de tendresse, de légèreté, d'humour. D'humanité. Ce qui les rend si attachants. Dans toute cette légèreté, il y a des moments forts. Très forts, voire rudes. Au cinéma, la musique se serait faite plus intense dans ces moments: TAN DAN.. TAN DAN... Ce qui n'enlève rien au plaisir de lire. de découvrir le charisme des personnages et la beauté de l'histoire. Au contraire.
Planète Centrale est un livre qui se lit avec beaucoup de bonheur. le "waouh" est présent jusqu'au bout. L'histoire tient la route. Elle est belle. Très belle, malgré le Monde froid dans lequel elle se déroule. Aya reste un personnage attachant tant elle peut être rêveuse et rebelle.
J'avais le sourire aux lèvres en refermant ce petit bijou. Un sourire songeur. Planète Centrale est un beau livre. Dur. Tendre. Un livre que l'on n'oublie pas dès le mot "fin". Quelle belle histoire! Forte! Douce! Chaleureuse! J'ai adoré chaque mot. Même celui de "fin" qui n'annonce qu'un début. Un peut-être. Un "et si...". A lire avec un bon verre, un bon thé à la main ou un Margarita, peu importe le lieu ou l'instant.
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Premier coup de coeur des Imaginales 2019 où l'auteure m'a présentée son oeuvre. Echange débridé et très intéressant qui m'a convaincu de tenter l'aventure.

Si le début est un peu posé et classique, il finit par prendre de la hauteur et arriver à un rythme de croisière intéressant.
L'écriture est un peu inégale mais agréable et le travail sur le personnage principal est bien fait.
Je suis un peu plus dubitatif sur la trame globale, politique de ce livre mais comme il s'agit d'un premier tome, je n'ai sans doute qu'une vue partielle.
Si, pendant la lecture, je n'ai pas toujours été transporté, sa petite taille et la fin un peu plus relevée me fait réfléchir pour poursuivre l'aventure.
Peut-être aux Imaginales de l'année prochaine.....
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Un livre subtil, un livre avec plusieurs niveaux de lecture pour en percevoir toutes les nuances et la profondeur. Oubliez les idées reçues sur la SF ! J'ai vraiment aimé ce livre de space opera très humain et originale. L'héroïne est attachante, elle doute, s'emporte, hésite mais reste fidèle à une certaine idée du bien. Elle est touchante dans ses peurs et ses hésitations ce qui la rend proche du lecteur malgré ses aventures. le héros est sobre et mystérieux à souhait. J'ai vraiment adoré les personnages secondaires qui donnent une vraie identité au livre. Une mention spéciale à la famille de Noot sur son vieux vaisseau ! Un énorme coup de coeur pour la Planète sans nom et ses habitants ainsi que pour le peuple de Gandoff plein de sagesse. Les enjeux politiques, économiques, écologiques, les personnages sombres, étonnants enrichissent le récit. le vaisseau Golden Hind et son créateur sont une réelle trouvaille ! Une vraie richesse concentrée dans un récit qui se dévore avec une seule hâte, en savoir plus. Et du coup, j'ai commandé le tome 2 !
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
13 mai 2019
Du space opera feel good ça vous dit ? Alors laissez-moi vous parler d’un petit roman sans prétention mais plein de saveurs, d’une histoire sympathique qui vous emporte et se dévore d’une traite.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Avec cet ouvrage, je renoue avec bonheur avec les récits de science fiction que j'ai découverts et tant affectionnés dans les revues SF des années 50/60 qui trônaient dans la maigre bibliothèque de la salle de colle et de permanence de mon collège tout juste inauguré. Tout y est. Régalez vous sans tarder,et embarquez en confiance avec Aya. Yaël July Nahon a apporté à son récit un souffle féministe qui, de fait est bienvenu et va de soi. Je préfère, et de loin, Aya à Barbarella...
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Le vaisseau tanguait de plus en plus. Un brusque changement de direction lui apprit qu'Orie essayait de fuir l'ennemi.
Les systèmes anti-incendie entrèrent en action, noyant la cabine sous un flot de nano-produits, des robots pompiers entrèrent en file indienne, envahissant l'espace, la porte grande ouverte vers la salle de commandement.
Le 55B piquait du nez vers une direction inconnue. L'ennemi le pilonnait sans cesse.
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Elle observait donc avec une intense curiosité ces Hors-Grades qu'elle n'avait jamais vus et qui, sans nul doute, dirigeaient la Planète Centrale.
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