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EAN : 978B005KH3Y9C
MASPERO 78 (30/11/-1)
5/5   1 notes
Résumé :
Ce livre, publié en 1967 et souvent réédité, est le premier, dans l’œuvre de Nicos Poulantzas, qui ait atteint un large public. Œuvre que sa mort en 1979, à quarante-trois ans, laisse ouverte et inachevée.
 
Dès sa parution, ce livre a profondément marqué tout un courant de recherches, de débats qui n’ont cessé et ne cessent encore de s’enrichir et de s’approfondir.
 
Le livre de Nicos Poulantzas, sans doute un des plus incisifs de ces de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre extrêmement difficile, réservé à des études et recherches sur les structures de l'état capitaliste. Impossible pour moi d'en faire ni un résumé, ni une « critique » au sens habituel. Juste un aperçu.
On y distingue par exemple (pour bien situer la complexité de l'ouvrage) deux disciplines fondées sur la différence de leur objet : le matérialisme dialectique (théorie de l'histoire de la production scientifique) et le matérialisme historique (science de l'histoire).
L'auteur s'intéresse aux problèmes de la théorie marxiste générale de l'Etat et de la lutte politique des classes, en distinguant la superstructure juridico-politique de l'Etat, ce que l'on peut désigner comme « le » politique, et les pratiques politiques de classe désignée comme « la » politique.
Ces « le et La » politiques sont liés, chez Marx, Engels et Lénine, au problème de l'histoire, résumé par ces deux énoncés : « Toute lutte des classes est une lutte politique », et « La lutte des classes est le moteur de l'histoire ».
Tout l'ouvrage analyse très méticuleusement les mécanismes que suggèrent ces propositions (et d'autres mécanismes très complexes). Cela semble parfois un peu daté (en tout cas, il faut un solide socle historico politico économique pour suivre), comme par l'utilisation du mot « élite » qui garde sons sens initial pour lui alors qu'il revêt chez beaucoup aujourd'hui une signification très péjorative... Mais cela reste pourtant entièrement pertinent quand on arrive à suivre (pas facile, impossible pour moi parfois).
Lorsqu'il interroge la justification de la distinction entre la « classe politiquement dominante », c'est à dire celle qualifiée de « classe politique » et la classe économiquement dominante, c'est toujours d'actualité.
Et qu'il analyse les rapports de cette double classe avec l'appareil d'état et de la bureaucratie de celui-ci, c'est très riche de questions diverses : L'articulation Bureaucratisme/Bureaucratie et classe politique ressemble aux questionnements sur « l'état profond » rencontré ces dernières années.
Bref, un ouvrage pour initiés, pourtant écrit très simplement (heureusement ! )
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
J’essaierai de montrer, à l’encontre d’une conception assez répandue, qui considère la Révolution française comme l’exemple de révolution bourgeoise, et en examinant le cas de la Grande-Bretagne, de la France et de la Prusse, que ce « modèle » n’existe pas.
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