Joli album pour voyager en Asie.
Voici Ti Tsing un petit garçon qui part au marché avec sa tante Fa dans l'espoir de vendre des cages à criquet qu 'il a fabriquées. Son rêve c'est de pouvoir s'offrir un cerf volant. Malheureusement, les cages ne se vendent pas. Sa tante Fa est le femme de la situation et entreprend de négocier avec le marchand.
Je n'en dis pas plus pour ne pas tout dévoiler (la fin est très surprenante et poétique).
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Aujourd’hui, c’est dimanche. Ti Tsing ira presque tout seul au marché. Il n’y a plus que sa tante Fa pour l’accompagner. Ses parents sont partis depuis longtemps pour repiquer le riz, là-bas, dans les champs.
Pour Ti Tsing, dimanche est un jour merveilleux, sans école, sans gymnastique, sans toutes ces heures passées dans les rizières à assembler les petites pousses ou chasser les oiseaux avec un bâton. Ti Tsing a bien chaud, ce matin, sous sa couette. Il compte, une à une, les fleurs du tissu. Il rêve…
Ti Tsing prend dans ses bras le grand oiseau de papier. La moitié de son visage est cachée par une aile et, maintenant, on ne voit plus que ses yeux qui rient. Fa fait des miracles. Mais où est Couing ?
Ti Tsing pensait si fort au cerf-volant qu’il a complètement oublié son canard. Couing s’est enfui.
D’abord, il ne voit pas le temps passer. Il doit surveiller Couing de très près. Son canard aime courir et chanter. Il pourrait s’égarer. Avec Fa, il vend les kilos de crevettes que son grand-père pêche dans le grand fleuve et même une petite table de bambou, mais personne ne veut de cage à criquets. Ti Tsing attend.
Parfois, il lève les yeux vers Fa.
Accroupis au milieu des rizières, les paysans tournent la tête, en souriant, sur leur passage. Ils n’ont jamais vu une carriole pareille ! Ti Tsing cherche des yeux ses parents. Cachés sous leur large chapeau, il sait, quand même les reconnaître.
- Les voilà ! Sonne, Fa, sonne !
Atelier d'écriture de Clotilde Bernos