Ça y est ! Au bout de près d'an d'attente (si si), car ce tome et le suivant étaient bloqués dans ma médiathèque, j'ai enfin pu les avoir ! Et je me suis précipité dessus comme un mort de faim.
Cet avant-dernier tome au doux nom de « La Grande Bouffe » rappelle évidemment le film éponyme où les acteurs se gavent, meurent d'indigestion et autres tourments alimentaires. Ce qui en soi, va être assez proche de ce qui va passer dans ce tome (et qui se passe depuis le début ou presque de cette série). du faut qu'il va y avoir quelques décès plus ou moins prématurés. Mais dans sa version originale, le titre est « The Last Suppers » : c'eut été au singulier cela aurait donné « La Cène ». Mais là aussi, cela est assez proche de ce qu'on y lit. Où le partage des infos se fait en buvant et/ou mangeant/croquant dans les uns et les autres… Donc pour le coup, la trad' française est franchement bien trouvée. Quelque part, elle est même plus « juste ».
Donc le Vampire est mort. Toni a la belle vie au « Paradis ». Olive, la fille de Tony, se porte bien, même très bien. Amelia est devenue une auteure à succès de romans policiers. Et Tony, lui continue ses enquêtes au RAS, toujours en compagnie de son pote Colby. Mais… Savoy, le grand ennemi de Tony, est toujours dans se s basques. Ben oui, il se trouve toujours là où les mystérieuses enquêtes de Tony le mènent. Ce qui a légèrement le don de bien énerver notre policier de choc !
Car Mason Savoy court toujours après la vérité : celle du complot autour de la fin de la consommation de volaille suite à une énorme épidémie de grippe aviaire. Il n'y croit pas et n'y a jamais cru. Surtout que sa femme fait parti des nombreuses victimes. Alors Mason interfère le plus possible avec Tony pour l'obliger à unir leurs forces. Ce dont ce dernier ne veut absolument pas entendre. Donc il n'y a qu'une seule solution pour Savoy : obliger son ancien coéquipier à mettre le pied à l'étrier. Et cela va être franchement inattendu !
Cela déménage sec pour ce tome de transition avant le grand final. de l'humour toujours aussi noir, décalé, absurde. de la violence aussi. Des situations drolatiques et de plus en plus tendues. de plus, les cases pullulent toujours autant de références (dont les affiches en fin de tome en hommage aux affiches des films de
Tarantino) et d'inscriptions et c'est vraiment sympa de toutes les lire même si parfois cela impose de tourner le bouquin de 180°. Et même si on n'en apprend pas tant que cela sur l'intrigue principale, cela fait bien monter la sauce !
En gros, y a plus qu'à passer directement à la suite et fin ! Et n'en faire qu'une seule bouchée !