Suite de la très cool série Valois relatant la Première guerre d'italie.
Henri de Tersac et son compagnon Blasco, toujours membres de la compagnie de mercenaires qui leur a sauvé la vie se retrouvent au service du Roi de France Charles VIII. Très différents l'un de l'autre ils n'en sont que plus complémentaire. Alors que l'un peine à se remettre d'une séparation difficile et que l'autre se transforme en guerrier, les roles des jeunes hommes s'inversent une nouvelle fois alors que Charles VIII les prend sous son aile, laissant augurer de beaux développements pour les héros.
Charles VIII s'avère bien meilleur politicien que dans le premier tome et passe l'album a déjouer les différents obstacles qui se dressent face à lui, à la stupeur de ses ennemis. Et des ennemis il y a en beaucoup, entre le régent de Milan dont vantardise et la gaieté cache un comportement autoritaire et dénué de scrupules et le Pape impie Alexandre VI Borgia dont les rejetons exécutent ses basses oeuvres ordonnées, mais ce ne sont pas les fils mais la fille qui domine cet échiquier gigantesque que sont devenues les principautés italiennes. Une Lucrèce Borgia dont les prétendants pourraient bien lui attirer des ennuis.
Un tome qui alterne entre batailles terrestres et maritimes, diplomatie et complots. Une intrigue qui n'a rien à envier au Trône de Fer.
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Très bon deuxième tome.
Je ne suis pas assez calé en Histoire pour savoir ce qui relève de la réalité ou de la fiction mais je me suis retrouvé passionné par cette campagne menée par le Royaume de France vers la principauté de Naples. L'Italie est alors en pleine Renaissance mais surtout morcelée par des petits royaumes qui s'affrontent entre eux. Situation parfaite pour l'ambition de Charles VIII qui en usant de manigances politiques mais aussi de belles batailles rangées va avancer vers son but... le Pape Alexandre VI (Rodrigo de Borgia) voit forcément les choses de façon bien différente et possède quelques armes secrètes...
Récit passionnant, moderne et original, vu à travers les yeux de deux protagonistes têtus mais attachants, Henri Guivre de Tersac et Blasco de Vilallonga. de nombreux personnages intriguant autour des acteurs principaux rendent l'histoire réaliste, dense et rythmée. Mention spéciale au dessinateur pour la qualité de restitution des traits de visage, impressionnant de réalisme.
A suivre.
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Historiquement crédible sur un épisode peu étudié (les guerres italiennes menées par Charles VIII) avec un dessin chatoyant et des héros un peu têtes à claques et modernes dans leur comportement.
C'est pas mal du tout!
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Valois est une série historique qui nous entraîne au XVème siècle, pendant la campagne d'Italie menée par le roi de France Charles VII. Mais, comme on a pu le constater dans le premier tome, ce n'est pas un récit historique barbant et rébarbatif. Au contraire, Thierry Gloris s'y connait pour nous mener par le bout du nez, dans une intrigue riche en rebondissements et en surprises. Ce second tome est une bonne lecture, un récit historique instructif et passionnant qui se base sur des faits historiques importants.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- WOOOOOOOH ! Foutredieu ! Jamais je n’ai connu telle jouissance. Giulia ?! Qui êtes-vous ?
- Une Latine, Charles ! Le sang d’une seule d’entre nous est plus chaud que celui de toutes vos vaccone (= grandes vaches) nordistes !
- Par ici, maintenant ?! Mais… Mais…
- Laissez-moi faire, Charles !
- WOOOOOOOH !
- J’ai toujours aimé lire. Mais pour mon père, l’important n’était pas les lettres mais les chiffres.
- Ha, ha ! Logique de marchand !
- Renverser le pape ?! C’est de la folie !
- C’est déjà advenu durant schismes. Qui se souvient de Jean XXIII, déposé par l’empereur germanique ?! Cela n’a rien du miracle, plutôt de la volonté du plus fort ! Et en cette belle année 1494, le faiseur de pape est le successeur de Saint Louis !
- Et l’honneur ?!
- L’honneur ?! Ha, ha ! Laisse-le aux Français ! Ils en sont tellement bouffis qu’à la première rebuffade féminine ils sombrent dans la mélancolie.
En France, celui qui a le dernier mot n’est pas celui qui parle le plus fort, mais celui qui possède le plus de canons !