6 mois, n°1 : Chine, l'Empire Jeune

Magnifique revue ! Editée par le même groupe qui publie la revue XXI°, cette revue permet de prendre le temps, de rêver, d'admirer, de réfléchir, de s'enrichir. Idée géniale et audacieuse de remettre en avant le photo-reportage, à l'heure de l'urgence, de l'immédiateté, de l'instant, 6 mois permet de faire une pause.
Le 3° reportage sur les chinois en Afrique est impressionnant. J'ai été très touché par le récit de la triste vie de Julie. A voir les magnifiques photographies de Nedjma Berder qui mêlent couleurs et noir & blanc, ainsi que les photos en trichromie de la russie du tout début du XX°.
Bravo aux concepteurs et vivement dans 6 mois pour le prochain numéro.

Quelle incroyable découverte.
On découvre tant de réalités insoupçonnées à travers des photos, crues, poétiques, toujours sincères.
On prend le temps d'admirer, de se laisser toucher, de s'interroger.
C'est inouï l'impact que peuvent avoir ses images.

Profession concubine.
Julie.
Les jeunes gens d'Eton.
Le paradis des fruits permis.
Dennis Stock.
L'album de famille de Larry Towell.

Je découvre sur le tard cette magnifique revue semestrielle qui présente des reportages photographiques de très grande qualité. Que ce soit sur la Chine l'Afrique, la vie d'une jeune femme droguée aux Etats unis ou tout simplement sur Eton, j'ai apprécié l'ensemble des articles, percutants, crus et traitant de sujets sensibles sans voyeurisme mais avec une volonté de montrer la vérité.

Cette revue est magnifique ! à l'honneur des plus grands reporters-photographes !

[...]J'ai pris une baffe monstrueuse avec le Projet Julie, pour lequel une photographe a suivi une femme pendant 18 ans (et je ne vous en dirai pas plus, lisez-le) mais aussi avec le travail de plusieurs photographes que je ne connaissais absolument pas, comme Dennis Stock ou Larry Towell. J'ai adoré le reportage sur Eton que je n'imaginais pas aussi figée dans le temps (ça me semble ressembler tout à fait à la description qu'en fait Roald Dahl dans Moi, boy) et les photos russes du début du siècle me flottent encore sur la rétine.[...]
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