Il est de ces moments où les secondes s'enfuient comme des voleurs. On sait qu'une opportunité se présente, mais le temps de la reconnaître et de la saisir, il est déjà trop tard.
Un peu comme les deux autres, là en bas qui n'en finissaient pas de se détruire, rongés par une union néfaste, le venin des années qui passent et le souvenir de Maxime.
Toxique.
Milo ricana intérieurement. Ne pas céder au chant des sirènes. Le bonheur en amour était un leurre, un mensonge que l'on raconte aux enfants pour ne pas leur faire peur.
L'amour n'engendrait que tourments, tristesse et désolation.
L'amour, ça faisait mal.
Ca lui était tombé dessus d'un coup, sans prévenir, sans avoir dispersé sur sa route les premières miettes de leur amour fracturé. (...) En partant, elle avait prouvé que tout ce qu'ils avaient construit ensemble depuis tant d'années avait perdu toute signification.
Il avait encore raté une occasion de se taire.
Et, pour un avocat, ce n'était pas une mince affaire.
Depuis longtemps je devais lire la suite de Derrière la haine , et Après la fin m'a vraiment estomaqué , Une suite vraiment époustouflante , lu d' un trait avant hier et un final qui m'a laissé complétement baba . du grand Barbara Abel
Derrière ces façades de respectabilité, des jardins secrets s'étendent de part et d'autre d'une haie, dissimulant sous les déchets de nos vies tourmentées le cadavre d'un passé que l'on cherche à oublier.
Vous n’avez aucune preuve de ce que vous avancez ! La phrase qui tue, celle qui balaie les derniers doutes quant à la culpabilité de l’accusé, quand celui-ci n’essaie déjà plus de prouver son innocence et passe au niveau de la défense supérieur : existe-t-il des preuves ? p. 204
C'était toujours pendant qu'il agissait qu'il réalisait le malentendu qui allait suivre. Comme une sorte de sortilège. Comme s'il avait été envoûté, à l'image de ces personnages de dessins animés ou de comédies qui, soudain, ne sont plus maîtres de leurs actes ou de leurs paroles.
Le bonheur en amour était un leurre, un mensonge que l'on raconte aux enfants pour ne pas leur faire peur. L'amour n'engendrait que tourments, tristesse et désolation. L'amour, ça faisait mal.
Trouver une excuse. Sauver les apparences. Maintenir ce fil précaire qui la reliait à un ersatz de normalité, l’image d’elle que lui renvoyait Nora et qui lui plaisait tant, celle d’une simple voisine, d’une femme anonyme, d’une éventuelle copine...